Chapitre 7 : En fuite

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Lucas est essoufflé. Il ne sait pas depuis combien de temps il marche, tenant toujours Héléna qui n’arrive pas à faire un pas toute seule. Et il s’arrête, la dépose sur un sol en mousse et s’allonge à côté d’elle. Et, tentant de reprendre sa respiration, il fait :

  • Désolé, mais je n’en peux plus là. J’espère juste qu’on est assez loin.
  • Ils vont attendre que le jour soit levé pour nous chercher.
  • Ok… bien… on se repose un peu et on repart après. Mais, merde, on n’y voit même pas à un mètre. T’es sûre que c’est le bon chemin ?
  • Oui. C’est celui pour retrouver ton ami.
  • Comment tu peux le savoir ? Tu ne l’as même pas vu, t’étais inconsciente en plus… Et puis, pourquoi tu étais enchainée ? Et pourquoi tu n’arrives même plus à marcher ? Et pourquoi… Héléna, t’es qui en fait ?
  • … Moi aussi, je ne comprends pas tout. L’objet que tu as utilisé et qui fait tant de bruit et qui a tué ces hommes, je ne sais pas ce que c’est. 
  • Euh… tu connais pas les pistolet ?... C’est quoi ? Un jeu de rôle à la con ? Tu joues une princesse du moyen âge et je suis le chevalier des temps modernes qui vient te délivrer ? Sérieusement, ce n’est pas le moment pour ces conneries… 
  • Fais-moi l’amour, comme tout à l’heure.
  • T’es sérieuse là ? Il y a encore pas si longtemps de ça, j’ai failli me faire égorger et toi te faire violer… Et tu veux que je te fasse l’amour ?
  • Oui, j’en ai besoin… et dis-moi en quelle année nous sommes.
  • Ben, 2019, pourquoi ?... Pourquoi t’en as besoin ?

 

Héléna prend la main de Lucas. Elle la dépose sur sa poitrine. Il sent le cœur de la jeune femme battre, paisiblement et fortement à la fois. Il était énervé, mais il commence à se calmer. Ses lèvres cherchent dans le noir la bouche qu’il a beaucoup aimé embrasser plus tôt. Les langues se trouvent, se mêlent. L’envie de la prendre à nouveau le gagne avec force. Les corps se serrent, des gémissements se perdent entre les arbres. Et les forces d’Héléna reviennent, Lucas oublie ses questions.

 

Il ouvre un œil alors que le soleil n’est levé que depuis peu. Il regarde autour de lui, mais aucune trace d’Héléna. Il sort un :

“Merde ! Elle est où ?”

 

Il remet son pantalon et son tee-shirt, réalisant qu’il s’est endormi nu. Il veut tenter de retrouver la jeune femme. Mais, au moment où il fait un pas en avant, un loup menaçant lui barre la route. Il recule, l’angoisse monte en lui. Il peste de ne pas avoir gardé le pistolet en partant précipitamment du gîte, ou au moins avoir pris un couteau. Il n’a aucun moyen de se défendre. Et, tentant de garder son calme, il fait :

  • Tout doux… je ne vais pas te faire de mal. Reste bien là, je vais aller par un autre endroit, ok ?

 

Il continue à reculer doucement. Un grognement derrière lui le fait tourner d’un coup la tête. Il y a un second loup. Puis, sortent de derrière les arbres d’autres jusqu’à ce qu’il soit entièrement encerclé par toute une meute.

 

Lucas reste sans bouger. Il imagine mille façons de se défendre au cas où l’un d’eux charge. Mais, il sait qu’il ne pourra pas faire grand chose, qu’il se fera dévorer vivant. Et, il entend quelqu’un chantonner un peu plus loin, qui s’approche de lui. Il voit la silhouette d’Héléna et lui crie :

  • N’approche pas ! Fuis loin !

 

Mais, elle continue à avancer, continuant comme si elle n’avait rien entendu. Elle est totalement nue, tenant dans ses mains la chemise à carreau qu’elle porte comme à baluchon. Elle s’approche, les loups s’écartent. Elle pose la main sur la tête de l’un et prononce des mots incompréhensibles pour Lucas. Et les bêtes disparaissent dans la forêt. Avec un grand sourire, elle dit à l’homme :

  • Ton vêtement est utile pour porter des choses. J’ai trouvé plein de bonnes baies. Tu as faim ?
  • … Il s’est passé quoi là ?... Tu as dit quoi ?... Pourquoi ils ne t’ont pas attaquée ?
  • Ils sont les gardiens de la forêt. Je les ai remerciés d’avoir assuré ta protection. Tu comptes beaucoup pour moi. Ils étaient tellement nombreux avant, mais maintenant...
  • Avant ?... Avant quand ?

 

Elle pose la chemise sur le sol et l’ouvre. Elle récupère une mure qu’elle met dans sa bouche. Elle croque dedans et vient aussitôt embrasser Lucas. Puis, elle se retire et lui dit :

  • Elle est délicieuse, pas vrai ?
  • Oui, elle est bonne… Héléna… pourquoi j’ai continuellement envie de toi ?... C’est comme si j’étais ensorcelé, c’est très troublant.
  • Je ne t’ai pourtant jeté aucun sort de la sorte. 
  • Ton corps est très envoutant.
  • Alors, prends-en à nouveau possession.

 

Lucas oublie à nouveau ses questions, oublie tout. Il pose ses mains sur les hanches d’Héléna, embrasse la jeune femme avec fougue et passion. Ses paumes deviennent plus intimes sur cette peau chaude comme de la braise. 

 

Il la fait allonger sur la mousse et lui écarte les cuisses afin de goûter de sa langue à cette vulve offerte. La saveur lui plaît, elle éveille ses papilles. Héléna le laisse la lécher sans rien dire. Elle a déjà été forcée à sucer des verges, mais elle ne connaissait pas ces douces sensations d’être dévorée de la sorte. Ses hanches commencent déjà à onduler.

 

Lucas branle de ses doigts le vagin de plus en plus rapidement alors que sa bouche ne se lasse pas d’aspirer et lécher ce clitoris durcit par l’excitation. Héléna sent une force la gagner tout en sentant en même temps perdre le contrôle de son corps. Ses reins se creusent, ses fesses se soulèvent du sol. Elle agrippe les cheveux de Lucas et ses petits cris se transforment en râles de jouissance profonds.

 

Lucas ne lâche pas prise et continue encore quelques minutes alors que le corps d’Héléna ne cesse de s’agiter de façon anarchique. Et il arrête. La femme s’étale de tout son corps sur le sol en mousse, tremblant, vibrant d’un plaisir insoupçonné. Lucas a encore plus envie d’elle, elle le lit dans son regard. Elle se tourne, monte ses fesses alors qu’il baisse son pantalon. Et il se place derrière, la pénètre d’un coup franc et net tout en déposant ses mains sur la peau brûlante des hanches d’Héléna.

 

Il la baise avec force et sans relâche pendant plusieurs minutes jusqu’à stopper ses mouvements. Il a envie, il n’ose demander. Héléna tourne la tête pour comprendre ce qu’il se passe et lui sourit. Elle se désolidarise de Lucas, approche sa bouche de lui, l’embrasse, et glisse ses lèvres sur ce gland luisant de sa cyprine. Elle le suce, le lèche. Il lui passe une main dans les cheveux, il est sur le point d’éjaculer. Et il lâche tout, elle avale avec plaisir cette semence qui lui est offerte.

 

Héléna continue cette fellation jusqu’à ce qu’il n’y ait plus la moindre goutte de sperme qui perle. Et, comme si de rien n’était, elle prend une poignée des baies cueillies et les donne à Lucas en lui disant :

  • Mange maintenant. 
  • Oui… Tu as raison, elles sont délicieuses… Je crois qu’il ne va pas falloir trop tarder maintenant. Ils doivent être à notre recherche.
  • Pour le moment, ils se sont trompés de chemin, mais ils pourraient retrouver notre piste.

 

Lucas ne demande pas comment elle peut savoir ça. Héléna sent son pouvoir plus grand ; elle le sent se réveiller. Elle sait que la semence avalée en est la cause, mais uniquement en partie. Elle sait que l’acte charnel lui redonne des forces, mais jamais autant. Elle regarde cet homme qui lui sourit tendrement. Elle sent une autre force qui les lie sans en comprendre la signification. Mais, elle sait qu’elle est à l’origine de ce changement.

 

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