Chapitre 3

Le Manoir Louve Chapitre 3

 

On frappe à la porte, Elodie sort un “oui” incontrôlé, un peu comme si elle allait jouir. On entre, il s’agit du maître des lieux qui découvre la scène. Elodie retire aussitôt la main de sa culotte et réajuste sa robe, plus honteuse que jamais. Ce n’est pas le cas de la servante qui continue sa fellation, attisant encore davantage le feu ardent dans le ventre d’Elodie tout en lui offrant un sentiment d’humiliation total : elle laisse une autre la cocufier, y prend même du plaisir, et tout ceci devient publique.

 

  • Je m’inquiétais de ne pas voir ma louve revenir.
  • Votre louve ?
  • La personne qui s’occupe actuellement de votre mari.
  • … Oui… Louve… Evidemment.
  • Vous a-t-elle passé le message ?
  • Oui. Mais, mon mari est souffrant.
  • Louve sait exactement quoi faire. Cherchez-vous une excuse pour ne pas m’accompagner ?
  • Non… je vais me chausser.

 

 

Alors qu’Elodie s’est assise pour enfiler ses bottes comme la servante lui avait conseillée, l’homme n’a d’yeux que pour elle. Il aurait pu être attiré par cette scène qui se déroule actuellement sur le lit, il n’en est rien, et cela perturbe encore plus Elodie.

 

 

Elle se lève, prête à suivre l’homme, laisser le sien entre les mains de cette femme. Il la regarde avec envie, Elodie le sent, elle en est à la fois troublée et ravie. L’idée de plaire à un autre, marié d’autant plus, lui procure une certaine joie, un vrai plaisir. Mais, avant de partir, il lui dit :

  • Faites mon donc une faveur : laisser votre joli cou et votre décolleté sage sans le moindre artifice. Cela cache votre beauté naturelle.
  • Parlez-vous de mon pendentif ?
  • Effectivement. Si cela ne vous gêne pas…

 

 

Elodie décroche alors la chaîne, pose le tout sur une console proche de la porte. Elle se sent nue sans lui, sans cette croix symbole de son amour pour dieu. Elle ne comprend pas pourquoi elle a accepté, et une sorte de colère contre elle-même la gagne, et elle demande sèchement :

  • Dois-je également enlever mon alliance ?
  • Ho que non. J’apprécie de voir ce symbole d’un amour véritable, cette preuve d’une totale confiance et loyauté envers l’autre. Pour le meilleur et pour le pire, n’est-ce pas ?
  • Je ne vois pas d’alliance à votre doigt.
  • Ma relation avec ma femme dépasse de loin tout ce qu’on peut promettre comme mensonges devant un dieu fictif, quel qu’il soit. Si vous permettez, veuillez me suivre.

 

 

Elodie est ébranlée, se sent insultée. Dieu fictif ? Le créateur de tout est fictif ? Mensonges ? La loyauté, le respect, la fidélité sont des mensonges ? Elle quitte la chambre, se retourne pour voir cette catin sucer son mari qui ne cesse de gémir. Ses convictions s’ébranlent de plus en plus. Et malgré le ton odieux que prit son hôte, une attirance de plus en plus grande pour lui la fait frissonner.

 

Ils marchent dans l’immense parc. Il a posé sa main sur le bas du dos d’Elodie qui l’a laissé faire, appréciant même ce contact. Ils s’avancent en direction d’un grand enclos. Elodie lui demande :

  • Je n’ai pas vu d’autres clients.
  • Parce que vous êtes les seuls. Nous préférons la qualité à la quantité.
  • Mais, comment pouvez-vous choisir sans nous connaître ?
  • Chacun a ses petits secrets. Nous y sommes.
  • … Mais, il s’agit de loups ?!
  • Vingt-sept mâles. Ils sont magnifiques.
  • Vous n’avez pas de femelle ?
  • Une seule, que nous avons préféré séparer pour quelques jours. Venez, nous allons entrer leur dire bonjour.
  • Comment ? Mais, ce n’est pas trop dangereux ?
  • Non, ils m’obéissent. Je suis le dominant pour eux. Mais, il faut que je vous présente à eux avant de vous laisser vous en approcher.
  • … Et qui vous domine ?
  • Ma femme, évidemment.

 

 

Elodie ne sait plus quoi dire, et reste bouche bée en regardant l’homme se déshabiller devant elle, lui disant alors “ils n’aimes pas les corps étrangers”. Il se met nu, elle devrait détourner les yeux, mais n’y arrive pas. Ce corps fin et musclé, dépourvu du moindre poil l’hypnotise presque. Elle le trouve terriblement beau. Par réflexe, elle cherche de sa main son pendentif pour la raisonner et lui enlever certaines pensées qu’elle juge d’impures, mais se souvient alors l’avoir laissé dans la chambre.

 

 

L’homme pénètre dans l’enclos, les loups s’écartent de lui, elle veut le suivre.

  • Attendez. Ils ne vous connaissent pas encore.
  • Euh… d’accord. Que dois-je faire ?
  • Donnez-moi votre culotte.
  • Pardon ?
  • Elle est chargée de votre odeur et de votre moiteur. Ne soyez pas gênée. C’est le meilleur moyen pour que tout se passe bien.

 

 

Elodie ne sait plus rien faire d’autre que lui obéir. De toute façon, sa robe mi-longue cachera tout le reste. Elle glisse ses mains sous la jupe et retire ainsi son sous-vêtement qu’elle donne à l’homme avec tout de même une gêne qui lui fait rougir les joues. Celui-ci la porte à son nez, sourit en disant “c’est parfait” et la frotte un instant contre sa verge qui prend instantanément de l’ampleur avant de la lancer sur le sol.

 

 

Les loups se jettent dessus, se battent presque pour cette culotte qu’ils se mettent à déchirer jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que des morceaux éparpillés dans tout l’enclos. L’homme fait alors signe à la jeune femme d’entrer. Elle obéit. L’une des bêtes se met en travers de son chemin dès qu’elle vient de franchir le portillon. Il a l’air menaçant, elle n’ose plus bouger. Elle regarde suppliante son hôte :

  • Ne vous inquiétez pas. Il veut juste vous impressionner un peu, mais il ne vous fera aucun mal.
  • Vous êtes certain ?
  • Oui. C’est le chef de la meute. Laissez-le faire.

 

 

L’animal s’avance vers Elodie qui commence à avoir du mal à respirer. Il lui grogne un peu dessus comme pour lui dire qu’elle doit lui obéir. Elle ne bouge plus, attend. La tête du loup passe sous sa robe ; elle sent l’air chaud provenant de sa gueule souffler sur son intimité. Puis, un coup de langue la surprend autant qu’il l’électrise. Un second coup de langue lui fait sortir un gémissement mélangé de craintes et de plaisirs. Ses jambes commencent à trembler alors que la bête retire sa tête. Elle est à la fois rassurée et déçue, mais le loup libère le chemin face à elle.

 

 

Elle fait un pas, et manque de tomber alors que la bête vient d’attraper le bas du vêtement et tire d’un coup. L’homme lui dit

  • Je vous conseille de bien rester sur vos pieds. Dans le cas contraire, il saura qu’il peut vous dominer et vous considérera comme sa femelle. Je ne pourrai alors plus rien faire.
  • Mais, pourquoi il fait ça ?
  • Je vous avais dit qu’ils n’aiment pas les corps étrangers. Vous auriez mieux fait de laisser votre robe à l’entrée.

 

 

Le loup tire à nouveau d’un coup brusque, le tissu commence à se déchirer. Elodie tente alors de la retirer de peur que la prochaine fois elle ne perde totalement l’équilibre. Est-ce qu’être considérée comme sa femelle voudrait dire que… ?... L’idée de se faire violer par l’animal l’effraie encore plus que d’être mangée. L’homme vient à son secours. Elle ne sait pas comment il a fait, mais d’un geste rapide la robe ne la couvre déjà plus, et l’animal part avec, remuant la queue comme s’il avait gagné un trophée.

 

 

Elle est maintenant nue et enlace son sauveur, tremblante de peur. Elle prend conscience de la situation, sens la verge dure de l’homme contre son ventre nu, et recule d’un pas en cachant sa poitrine avec un bras, mettant une main devant son pubis. L’homme l’attrape par le menton, et glisse sa langue dans la bouche de la femme. Elle ne sait plus quoi faire. D’un côté elle voudrait le repousser, mais de l’autre… il embrasse divinement bien. Il l’attrape par les fesses pour qu’elle se colle à nouveau à lui, lui malaxe un sein, la fait gémir en pinçant un téton. Elle est aux anges.

 

 

Cette étreinte dure quelques minutes avant qu’il ne la repousse violemment. Elle est surprise, tente de se retenir mais tombe sur le sol à quatre pattes. L’instant d’après, il est derrière elle, la tenant par les hanches et s’enfonce d’un coup sec dans son vagin. Elle pousse un cri long de plaisir, comme enfin délivrée d’une attente insupportable. Puis :

  • Non, il ne faut pas. Je suis mariée et fidèle à mon mari.
  • Soit fidèle à tes envies, ça te sera bien plus profitable.
  • Pourquoi faites-vous ça ? Pourquoi ici ?
  • Parce que tu en as besoin, et je leur montre que tu es ma femelle et qu’ils n’ont aucun droit sur toi. J’aime ta voix, tu gémis comme une catin.

 

 

Elle ne sait plus quoi dire. Elle aimerait calmer ses petits cris, mais n’y arrive pas. Et se faire insulter ainsi lui déclenche une sensation nouvelle, incroyablement puissante : elle se met à jouir.

 

 

Il se retire d’elle à peine sa jouissance terminée, lui n’ayant pourtant pas éjaculé. Elle est toute tremblante, il lui tend la main pour l’aider à se redresser. Elle la refuse, elle est furieuse, se sent humiliée comme jamais, insultée…

  • Vous avez profité de moi, alors que mon mari est malade.
  • Je ne suis que responsable de cette étreinte, pas coupable. Vous le désiriez au fond de vous. Rentrons maintenant.
  • … Je ne peux pas y aller comme ça, je suis toute nue.
  • Personne ne s’en plaindra.
  • Allez me chercher un vêtement !
  • Si je vous laisse seule dans l’enclos, les loups penseront que je vous offre à eux. Est-ce que vous désirez ?

 

 

Elle attrape finalement la main de l’homme qui est restée tendue. Le retour se fait en silence, elle avec ses bras contre sa poitrine pour la cacher, de la boue un peu partout sur son corps. Arrivée au manoir, elle se précipite dans la chambre. Son mari est toujours allongé sur le lit, semble plus calme. La servante est présente, debout à côté de la fenêtre, les bras dans le dos, parfaitement propre sur elle et maquillée.

  • Madame, je vous ai fait couler un bain. J’espère que votre promenade s’est déroulée comme vous le souhaitiez.
  • Louve, c’est ça ?
  • Oui Madame.
  • Ça ne vous dérange pas qu’on vous appelle ainsi, comme une bête ?
  • Aucunement, Madame.
  • Certainement parce que vous aimez vous faire prendre comme une chienne !
  • Tout comme Madame, à ce que j’ai pu percevoir.

 

 

Elodie se rend compte que son accouplement a eu d’autres spectateurs que les loups. Au moins cette servante. Qui d’autre encore ? La femme ? Qui y a-t-il encore dans ce manoir ? D’autres domestiques, des cuisiniers ? Une honte extrême s’installe, comprenant que son infidélité est connue de façon publique à peine l’acte fait. Elle espère que son mari se réveillera rapidement pour fuir cet endroit.

 

  • Louve, laissez-moi maintenant.
  • Bien, Madame. Je viendrai vous chercher pour le déjeuner. En ce qui concerne votre mari, il est toujours souffrant. Je crains que je n’aie su le calmer que pour un temps assez court. Si je peux me permettre, la semence de Monsieur est délicieuse.
  • Je ne vous le permets pas ! Sortez !
  • Comme vous le désirez, Madame.

 

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Commentaires

Nathan "Je ne suis que responsable de cette étreinte, pas coupable. "
Tiens, ça me rappelle un sketch des inconnus :)

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