Chapitre 5
Elodie vient de quitter la salle à manger pour retourner dans sa chambre. A peine un pas fait, et elle réalise qu’elle se trouve telle que dans ce cauchemar qu’elle faisait régulièrement lors de la fin de son adolescence : nue dans un couloir sans fin. Sauf que ce couloir n’est pas sans fin, et elle porte dans son anus cet objet en métal qu’elle sent en elle. Mais cette peur d’être découverte est la même, voir plus intense.
Elle avance doucement en guettant le moindre souffle, et écoutant le moindre bruit. La pression monte d’un cran lorsque des sons de pas résonnent sur les dalles du sol en pierre. Ils s’approchent d’elle. Elle cherche du regard un endroit pour se cacher. Il y a une commode contre le mur sous laquelle elle peut se mettre. Elle n’hésite plus, et se met dessous, se faisant la plus petite possible, espérant que la personne passe à côté d’elle sans la percevoir.
Elle craint que ses pieds ne dépassent et les glisse sous son ventre, obligeant ses fesses à remonter alors que son visage se colle sur le sol froid. La position lui est inconfortable, dégradante, mais elle n’en voit pas d’autre pour réussir à passer inaperçue. Elle distingue des pieds chaussés d’un homme passer devant elle. Son cœur n’a jamais battu aussi fortement qu’à ce moment. Et puis, les pas s’arrêtent. Elodie ferme les yeux et prie de toute son âme pour que la personne ne la voit pas. Mais, une voix grave :
- Pardon madame, mais avez-vous besoin d’aide ?
Elodie ouvre alors les yeux, comprenant qu’on s’adresse à elle. Un homme au regard luisant et animal est baissé derrière elle, voyant tout de sa chatte gonflée et du plug anal bien logé dans son cul, passant sa langue sur ses lèvres. Le pire vient d’arriver. Elle prend peur et sort précipitamment de sa cachette, et s’enfuit en courant le plus vite qu’elle peut pour atteindre enfin sa chambre.
Elle ferme la porte derrière elle, totalement essoufflée. Elle repense à ce moment horrible, offerte à cet inconnu. Si elle n’était pas partie, qu’aurait-il fait d’elle ? Et un volcan s’allume dans son ventre. Il aurait pu abuser de la situation, il aurait pu lui faire tant de choses. Elle se perdrait presque dans ses pensées si des gémissements ne venaient pas la garder éveillée.
Son mari est toujours allongé sur le lit, toujours découvert et s’est remis à se masturber. Elle a une envie de sexe comme elle n’en a jamais eu avant. Elle se précipite alors, repousse les mains de cet homme qui tient l’objet de son désire. Elle le chevauche aussitôt et s’empale d’un coup, poussant un long gémissement de plaisir. Lui semble toujours à moitié endormi, inconscient de ce qu’il se passe. Dans le cas contraire, il ne reconnaitrait pas sa femme.
Elodie n’a jamais pris autant de plaisir avec son mari. Elle se demande si le plug y est pour quelque chose, alors que ses doigts jouent avec son clitoris. Elle se laisse totalement aller, ne prenant pas conscience que ses gémissements résonnent même en dehors de la chambre. Un orgasme puissant se déclenche, la faisant crier de plaisir. Puis, elle tombe lourdement sur le côté, contre son mari, totalement haletante, commençant à prendre conscience des plaisirs que peuvent offrir le sexe.
Elle se clame doucement et observe les mains de son homme qui se remettent à branler cette verge qu’elle vient de délaisser. Cela ne la gêne plus alors qu’il y a encore peu elle aurait trouvé cet acte dégoutant. Elle se rappelle l’ordre de Pauline. Même si son envie sexuelle est passée, elle ne tient pas à énerver cette femme. Elle lui fait peur, c’est un fait. Elle ne veut pas savoir ce qu’elle pourrait lui faire subir.
Doit-elle le sucer ? Et pourquoi pas finalement. Elle n’en est plus à cela prêt maintenant. Et puis, elle se sent curieuse d’essayer. Et de toute façon, elle doit recevoir ce sperme dans la bouche.
Elle penche sa tête vers la verge. Comme si son mari comprenait ce qui va se passer, il retire ses mains. Elle se baisse doucement, encore un peu coincées par ses convictions de relation contre nature, bien que cela ne la répugne plus du tout. Elle pose ses lèvres sur le bout du gland. Et elle laisse son envie du moment la guider, les ouvrant légèrement pour faire rentrer ce bout de chair entre elles, encore couvert de sa propre cyprine.
Elodie regrette de ne jamais avoir sucer avant : les sensations sont bonnes, c’est chaud et doux. Son excitation remonte alors que sa fellation s’accélère. Elle lèche, elle suce, frotte le vit contre son visage. Elle aimerait s’empaler à nouveau dessus pour un nouvel orgasme. Mais, s’il se met à éjaculer… Elle use de ses mains pour que son mari jouisse plus rapidement, et qu’ensuite… Ensuite quoi ? Elle ne le sait pas très bien, mais son excitation est totale.
Enfin, la bouche d’Elodie se remplit de sperme. Il y en a plus qu’elle ne peut en contenir. Elle avale une petite partie comme un réflexe, une autre coule d’entre ses lèvres et goutte le long de la verge. Le goût ne lui ait pas très agréable. Elle aimerait tout avaler ou tout recracher pour ne plus à le garder en bouche. Elle se précipite sur la clochette pour que la servante arrive enfin constater qu’elle a obéit.
Mais, Louve met du temps à arriver. Elodie a sonné à nouveau plusieurs fois. Et enfin, après plusieurs minutes d’attente, la porte s’ouvre. Elodie ouvre aussitôt la bouche pour que la servante puisse constater qu’elle a bien obéis. Cette dernière garde un air froid, comme si cela n’avait pas d’importance, perturbant la jeune femme qui se demande si elle a bien agi comme il le fallait.
Louve s’approche et pose aux pieds du lit un sac. Elodie ne bouge toujours pas, gardant la bouche ouverte alors que du sperme s’en échappe, coule le long de son menton et de sa gorge. Elle ne se demande pas ce que la servante a apporté. Elle ne sait d’ailleurs plus très bien quels étaient les termes de sa soumission. Elle espère juste que son obéissance sera récompensée.
- Bien. Tu peux avaler maintenant. Puis, nettoie-le, il en a partout. Ensuite, je te montrerai que nous ne sommes pas aussi différentes que tu veux te faire croire.
Elodie ferme la bouche et fait glisser le sperme dans sa gorge. Aussitôt après, elle se met à quatre pattes devant son mari et lèche jusqu’à ce qu’il ne porte sur lui plus aucune goutte de semence. Elle ne se demande plus si elle aime ça ou non. Elle obéit, doit obéir, veut obéir pour que Louve soit contente d’elle.