Chapitre 6

Le Manoir Louve Chapitre 6

Elodie se regarde dans le grand miroir de la chambre, avec Louve derrière elle, la tenant par les hanches. Elle observe son corps nu, comme le lui a demandé la servante. Elle regarde son pubis qu’elle voit d’une nouvelle façon, privé de ses poils depuis quelques minutes. Elle admire sa poitrine gonflée dont les pointes sont tendues. Elle se découvre avec du maquillage : un rouge sang sur les lèvres, du noir profond autour de ses yeux.

 

Louve lui demande, glissant ses mots aux oreilles d’Elodie comme un murmure :

  • Comment te trouves-tu ?
  • Belle.
  • Comment me trouves-tu ?
  • Belle.
  • Ne trouves-tu pas que nos visages se ressemblent ?
  • Si, beaucoup même.
  • Me vois-tu toujours comme une catin ?
  • Je ne sais pas, je ne crois…
  • Te vois-tu comme une catin ?
  • Je crois que je suis en train d’en devenir une.
  • Cela te dérange-t-il ?
  • … Non, pas du tout.
  • Bien, finissons de t’habiller. Ma maitresse veut te parler.

 

 

La servante ouvre le sac. Elle en sort un collier en cuir, large, avec une boucle devant. Elodie relève les cheveux, elle sait que c’est un cadeau pour elle. Louve l’attache au tour du cou de la jeune femme, elle le serre. Elodie ne proteste pas alors qu’il l’étrange un peu. Elle découvre une inscription en se regardant dans le miroir. Elle arrive à la lire : « Chienne », ce qui la fait sourire.

 

Louve sort un autre accessoire : un corset en cuir noir, le même qu’elle porte elle-même. Elle le passe à Elodie, le serre, mettant en valeur sa poitrine nue et ses hanches. Elle se trouve encore plus belle avec. Une paire de cuissardes de la même matière, de la même couleur, aux talons aiguilles hauts, viennent compléter la tenue. Elles remontent jusqu’à mi-cuisses. Elodie ne dit rien, se laisse emporter par la situation. La servante lui explique juste :

  • C’est pour éviter que tu te blesses les genoux.

 

Et Elodie comprend pourquoi ces bottes, pourquoi ce mot, alors que Louve lui accroche une laisse au collier. Sans un mot, cette première s’agenouille, Louve sourit enfin. Elle l’entraine en dehors de la chambre, Elodie marchant à quatre pattes. La jeune femme oublie quelle humiliation elle subit, tellement son excitation est puissante, sentant même sa cyprine couler le long de ses cuisses, entrant à l’intérieur des cuissardes.

 

 

Quelques minutes après, les deux femmes se trouvent face à Pauline, dans une petite salle qui doit servir de bureau. Elodie reste à quatre pattes sans bouger comme une chienne obéissante. Pauline demande à Louve :

  • Tout s’est bien passé ?
  • Oui madame. Cela a été plus facile que ce que j’aurais cru. Elle n’a aucunement protesté.
  • C’est bien. J’imagine que tu es contente.
  • Oui, madame. Je commence à exister.

 

Pauline se lève de son siège en vieux cuir marron, fait le tour de la table en bois massif où sont posés de nombreux papiers. Elle se place derrière Elodie qui ne bouge toujours pas. Et d’un coup, elle retire le plug anal dont elle avait oublié sa présence.

 

Elodie pousse un petit cri de surprise, et une sensation de vide la submerge. Puis, elle se lève alors que Pauline vient de lui ordonner :

  • Debout !... Bien. Ne t’inquiète pas pour ton petit cul. Il sera bientôt à nouveau occupé. Cette nouvelle te fait plaisir ?
  • Oui, madame. Merci.
  • Louve ! Elle est prête, amène la dans la salle.

 

Quelques instants plus tard, Elodie se trouve dans une grande pièce qui ressemble à un vieux donjon. Louve lui retire sa laisse. Plusieurs hommes sont présents, portant tous un masque sur le visage et une grande cape ouverte montrant leur corps nu. Mais Elodie ne voit que leur verge en érection, rien d’autre ne l’intéresse. Elle salive, elle mouille comme une fontaine à l’idée que son corps va leur être offert.

 

Elle entend Louve compter :

  • 20…. 25… 27. Parfait, tout le monde est là. Ne soyez pas trop sauvage, elle n’est pas encore à mon niveau. Elodie, je te livre aux loups.

 

Et Elodie, dans une folie sexuelle totale, pose son visage sur le sol en pierre, se cambre le mieux qu’elle peut pour mettre en valeur ses jolies fesses. Et, tout en montrant du doigt son anus, elle sort :

  • Commencez par-là, s’il vous plait. Ça me manque ne plus rien avoir dedans.

 

Un premier corps s’approche d’elle, et l’encule brutalement. Elodie crie, un mélange étonnant de douleur et de plaisir intense. Et déjà, d’autres sont sur elle. Elle perd toute notion du temps. Elle est l’objet sexuel de ces mâles en chaleur, et elle en jouit d’autant plus.

 

Elle se rend compte que tout ceci prend fin lorsque qu’elle sent à nouveau cette laisse s’accrocher à son collier. Elodie est épuisée, couverte de sperme. Son corps vibre encore de tous les orgasmes qui l’ont submergée. La voix de Louve lui arrive aux oreilles comme une douce musique :

  • Lève-toi, je te ramène. Tu n’es pas obligée de marcher à quatre pattes. Ton mari t’attend.
  • Mon mari ? J’ai un mari ?... Oui, je me souviens vaguement. Il n’était pas malade ?
  • Il va très bien et te cherche partout.

 

Elodie rentre dans sa chambre, toujours tenue en laisse par Louve. Aussitôt, son homme sort :

  • Mais, tu étais où ? … C’est quoi ça ?... T’as quoi sur ton corps ? Et pourquoi…
  • Pardon monsieur, mais Madame votre femme a voulu vivre quelques expériences. Je suis désolée de découvrir que vous n’étiez pas au courant. Si j’en aurais été informée, j’aurai tenté de l’en dissuader, attendant votre accord.
  • Mais… Quelles expériences ?

 

Elodie colle son dos contre la porte en bois. Glissant une main entre ses cuisses, commençant à se masturber frénétiquement. Elle sort, juste avant que Louve vienne l’embrasser de façon torride, avec gourmandise :

  • J’ai envie que tu me baises, tout de suite, là, maintenant !

 

⮈  Chapitre 5     — oooOOooo —     Chapitre 7  ➲

Commentaires


Laissez un commentaire
  1. Histoires Erotiques  >>  
  2. Le Manoir  >>  
  3. Le Manoir : Louve  >>  
  4. Chapitre 6