Chapitre 7

Le Manoir Louve Chapitre 7 Masturbation

 

Elodie sent l’orgasme la submerger. Les yeux clos, elle accélère sa masturbation, et un torrent de plaisirs prend possession de son corps. Elle amène ses doigts devant sa bouche, et les lèches goulument avant de les replacer entre ses cuisses pour s’offrir une nouvelle jouissance.

 

Mais, quelque chose la perturbe, elle n’en prend conscience qu’à l’instant. Elle n’est plus plaquée contre la porte de la chambre, mais allongée dans le lit, sous les draps. Elle ouvre d’un coup les yeux et découvre son mari à côté d’elle qui l’observe dont le regard est un mélange d’étonnement et d’excitation. Il lui dit alors :

  • Eh bien… Je ne sais pas à quoi tu rêvais, mais ça devait être drôlement intense. Merci beaucoup pour le spectacle.

 

Elodie se redresse d’un coup. Tout n’avait été qu’un rêve ? C’est ce qu’il semblerait, effectivement. Elle sent même ses poils pubiens chatouiller la paume de sa main. Elle est totalement perdue, tout avait semblé si réel.

 

Quelque chose l’étrangle. Elle pose sa main sur sa gorge, mais non, elle ne porte pas ce collier de chien. C’est cette chaine qui la gêne, celle qui porte ce pendentif en or en forme de croix. Comme dans un besoin vital, elle la retire. Son mari ne dit rien, mais il en est étonné. Il sait ce qu’elle représente pour elle, et il ne l’a jamais vu sans la porter. Elle lui demande :

  • Ton collègue, il t’a dit quoi déjà sur cet endroit ?
  • Rien de précis en fait. Juste que depuis qu’il est venu avec sa femme, ils sont plus complices que jamais.
  • Tu veux dire, sexuellement, c’est ça ?
  • … Je ne sais pas.

 

 

Il voit Elodie regarder fixement une peinture, celle où deux femmes sont enlacées à s’embrasser. Il lui propose :

  • Je sais ce que tu penses de ce genre de relation et je vais demander à ce qu’on l’enlève pour le week-end.
  • Non, ne fais rien. Je la trouve très belle au contraire. Tu ne trouves pas que celle dont on voit le visage me ressemble ?
  • Euh… oui, effectivement.
  • Chéri, j’ai envie d’être pour toi une meilleure femme. Et, je pense que l’endroit est idéal pour ça.

 

Il ne répond rien. Il la regarde juste enlever sa nuisette blanche, puis baisser son bas de pyjama. La surprise de voir le visage de sa femme s’avancer vers sa verge, alors que ses mains ont commencé à la masturber, est telle qu’il en bande davantage. Il a mille questions à lui poser, mais préfère se taire pour ne pas la décourager de continuer.

 

Et enfin, l’un de ses plus grands fantasmes se réalise : elle le suce, et pas qu’un peu. Il s’étonne qu’elle joue aussi bien de sa langue alors qu’il ne s’agit que de sa première fois. Mais là encore, il se tait, préfère profiter de l’instant. Puis, il la prévient qu’il va jouir, se doutant qu’elle prendrait très mal de recevoir en bouche ce sperme qu’elle a toujours qualifié de répugnant. Et pourtant, elle accélère ses sucions et sa masturbation. Il ne tient plus, et éjacule de longs jets au fond de sa gorge qu’elle avale avec passion.

 

Il n’a pas le temps de se remettre de ses émotions qu’Elodie grimpe sur lui, le regard vitreux, la bouche entre-ouverte et humide. Elle se place au-dessus de son visage, sa vulve trempée et luisante juste au-dessus de ses pupilles. Et elle lui dit :

  • J’ai très envie que tu me regarde me masturber.

 

 

Alors que le mari se retient de la traiter de « salope », ne sachant plus si elle le prendrait mal ou au contraire bien, on frappe à la porte. Elodie répond aussitôt « Entrez », sans pour autant arrêter ses attouchements. Mais, lui est gêné, alors qu’une femme entre dans la pièce. Il repousse Elodie, en lui disant tout bas :

  • Couvre-toi, un peu de décence tout de même.

 

Elodie s’allonge sur le lit, exhibant son corps nu, contente de voir Louve entrer. Celle-ci, avec un air des plus gênés, leur dit alors :

  • Oh, veuillez m’excuser. J’arrive à un mauvais moment.
  • Non, pas du tout. Entrez, Louve.
  • Pardon madame ? Comment m’avez-vous appelée ?

 

 

Et Elodie se met à douter. Elle ne s’appelle pas Louve ? D’ailleurs, elle ne porte pas la même tenue : une robe noire longue et une grosse ceinture blanche autour de la taille. On peut même deviner un soutien-gorge sous le tissu, et une culotte, ce qui n’est pas le genre de la servante… du moins, celle de son rêve. De plus, elle n’a pas ce maquillage prononcé avec les lèvres couleur sang et les yeux entourés de noir…

 

Elodie se reprend :

  • Pardon, j’ai dû mal comprendre votre nom lorsque nous nous sommes présentés hier soir.
  • Que madame n’en fasse pas un drame. Il était tard, et vous aviez fait une longue route. De plus, c’est ma collègue que vous avez aperçue hier soir. Je sais qu’on nous prête une certaine ressemblance, vous n’êtes pas la première à nous le faire remarquer. Je me prénomme Lou-Eve.

 

Elodie est totalement perdue. Elle n’arrive plus à faire la différence entre la réalité et son rêve. Et Lou-Eve reprend :

  • Je suis venue vous annoncer que nous allons ouvrir la salle à manger dans quelques minutes pour votre petit-déjeuner. Il ne nous sera pas possible de vous le servir dans votre chambre. Nous avons un petit problème de personnel, et j’en suis désolée.
  • Et nous serons seuls avec nos hôtes ?
  • Non madame. Les maitres des lieux sont absents pour des raisons personnelles. Vous serez cependant en compagnie des différents occupants des autres chambres. Je vous assure qu’ils sont tous de bonne famille, comme vous-même.
  • Les autres chambres ? Nous ne sommes pas seuls ?
  • Nous nous efforçons autant que possible que vous ne soyez pas gênée par la présence d’autres personnes. Cependant, toutes nos chambres sont occupées. Les réservations datent de plusieurs semaines déjà. Et, je dois admettre que nous avons pu vous accueillir grâce à un désistement de dernière minute.  Madame, si vous n’avez pas d’autres questions, je vais vous laisser afin de pouvoir prévenir les autres convives.

 

 

Lou-Eve quitte la pièce. Le mari sort du lit pour aller prendre une douche. Elodie le laisse aller en premier, elle est perturbée. Elle se dit que, pour se changer les idées, elle va défaire les valises et ranger leurs affaires dans la grande armoire en bois de chêne. Et, en l’ouvrant, sur une étagère, elle découvre un objet qui lui fait accélérer le cœur. Elle le prend dans la main, ça ne peut pas être qu’une simple coïncidence : c’est un plug anal, le même qu’elle portait dans son rêve.

 

Elle attend avec impatience que son mari sorte enfin de la salle de bain pour s’y enfermer. Et, une fois dedans, elle se précipite pour laver l’objet, et tenter de se le pénétrer. Elle veut savoir si les sensations de son rêve sont les mêmes. Elle tente, mais la douleur est trop forte, réalisant au passage qu’il lui fait le lubrifier. Et c’est sans complexe, sans hésitation qu’elle procède en le glissant dans son vagin, toujours ouvert et bien humide.

 

Elle pousse un long râle de plaisir alors que le bout de métal se loge dont son anus, ses bruits couverts par l’eau qui coule du robinet qu’elle a ouvert. Elle ne veut pas croire qu’elle a rêvé tout ceci. Comment aurait-elle pu imaginer ces merveilleuses sensations alors qu’elle ne connait rien en sodomie ?

 

Elle prend du temps sous la douche, utilisant au passage le rasoir de son mari pour retirer ces poils de son pubis et sur les contours de sa vulve qui l’insupportent désormais. Puis, elle appelle son mari :

  • Chéri, j’ai oublié de prendre mes vêtements.
  • Ok, tu veux que je t’amène quoi ?
  • Heu… la robe d’été rouge à pois blancs.
  • Et en sous-vêtements ?
  • J’ai déjà ce qu’il faut.

 

Elle entre-ouvre la porte pour récupérer le bout de tissu. Elle ne veut pas qu’il voit sa chatte dénudée, ni qu’elle porte le plug. Elle ne se maquillera pas pour éviter d’éveiller les soupçons de son mari. Elle ne sait pas bien pour quelle raison, c’est comme un pressentiment. Cependant, elle récupère de la trousse de toilette un grand ruban de la même couleur que sa robe qu’elle entoure autour de son cou avant de le nouer élégamment. Son mari ne saura pas que pour elle cela signifie qu’elle est prête à se soumettre à tous plaisirs sexuels.

 

Il remarquera cependant qu’elle ne porte pas de soutien-gorge dont elle prend pour excuse une douleur à la poitrine. Elle fera en sorte qu’il ne sentira pas le manque de culotte, en remontant sa main de ses hanches vers ses côtes en allant à la salle à manger. Elle ne saurait pas quoi inventer comme raison valable dans le cas contraire.

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