Chapitre 8

Le Manoir Louve Chapitre 8

 

Plusieurs couples mangent calmement dans la salle. Tous parlent discrètement entre eux. Tous s’observent un peu. Elodie se demande si on devine ce qu’elle porte sous sa robe. Si cela se savait, elle en serait honteuse, mais aussi terriblement excitée.

 

Certains regards sont insistants sur cette femme, dont le couple est le plus jeune de tous. A un jour prêt, Elodie en aurait été offusquée, faisant certainement un scandale. Mais pas aujourd’hui. Au contraire même, elle en est charmée et sourit à tous ceux qui posent ses yeux sur elle, hommes et femmes.

 

Sa tête tourne. Son esprit disjoncte. Cette salle est celle de ses rêves : la même décoration, la même grande table en bois. Elle perd tout sens de la réalité et se revoit se soumettre à Pauline à quelques pas de là, moment d’une humiliation aussi extrême que l’excitation que lui procure ce faux souvenir.

 

Elle reprend ses esprits en sentant la main de son mari serrer fermement son avant-bras en lui demandant :

  • T’es en train de faire quoi là ?

 

Elle remarque alors son poignet glissé sous sa robe, sent deux de ses doigts enfoncés dans son vagin. Elle se ressaisit d’un coup, rougit de honte, baisse la tête, mais sait que tous les regards sont rivés sur elle.

 

Ses yeux se fixent sur ses doigts immaculés de mouille. Elle a envie de les lécher. Et son mari lui dit en chuchotant :

  • Va donc prendre un peu l’air, ça te fera du bien.

 

Elodie se lève alors et traverse la pièce devenue silencieuse, toujours obnubilée par ses doigts, attendant de franchir la porte pour se les glisser dans la bouche et savourer le nectar qui les couvre. Elle perd tout contrôle d’elle-même, se laisse aller à une pulsion devenue trop forte. Elle commence à s’accroupir en se masturbant frénétiquement, au milieu de ce long couloir où quiconque pourrait passer, pourrait la voir. Elle s’en fiche, elle n’y pense même pas.

 

Elle joue avec ses deux mains, l’une masturbant son clitoris énergiquement, l’autre faisant sortir puis rentrer régulièrement le plug qu’elle porte dans son anus. Elle jouit sans retenue, puis accélère ses masturbations en espérant être foudroyer par un orgasme surpuissant.

 

Et une main se pose sur son épaule, la faisant revenir à la réalité. Elodie ferme les paupières pour cacher son air coupable, un peu comme un jeune enfant qui pense qu’en mettant ses mains devant ses yeux, personne ne peut le voir. Mais, la voix qu’elle entend est rassurante, agréable et familière. Cette voix lui fait penser qu’elle n’a finalement pas besoin d’avoir honte, qu’elle peut se montrer. Depuis combien de temps cette personne est là ? A-t-elle tout regarder ? Quelle importance finalement.

 

Elodie se relève avec le sourire, et fait face à elle :

  • Oui ? Louve… heu, Lou-Eve, je voulais dire.
  • Je vais vous raccompagnée à votre chambre, si vous le permettez.
  • D’accord… J’ai envie de vous embrasser.
  • Je suis désolée madame, ce ne va pas être possible dans l’immédiat. Allez, venez avec moi. Cependant, j’ai tout de même une surprise pour vous.

 

 

Elodie reste au milieu de la chambre à regarder Lou-Eve qui lui donne terriblement envie de la déshabiller, de la toucher. Cette dernière fait comme si elle ne remarquait rien. Elle ouvre la fenêtre, puis refait le lit. Elodie lui demande :

  • Pourquoi m’avez-vous amenée dans la chambre ? C’est quoi cette surprise que vous m’avez promise ?
  • Chuuutttt, patiente. Elle arrive. S’il vous plait, pourriez-vous aller récupérer dans le placard et les mettre ?
  • Récupérer quoi ?
  • Vous le saurez en l’ouvrant.

 

 

Elodie ne comprend pas où Lou-Eve veut en venir. Tout à l’heure, il n’y avait rien à part le plug. Mais, elle ouvre tout de même ces grandes portes en bois, et reste un instant sans bouger. Oui, elle sait ce qu’elle doit mettre : une paire de cuissardes, comme celles de son rêve. En fait non, ce sont celles de son rêve, usées sur les genoux. Son cœur s’accélère, elle se sent transpirer abondamment. Et elle se tourne vers Lou-Eve qui ouvre aussitôt la parole :

  • Vous n’êtes pas obligée de les porter, si vous ne le voulez pas.
  • Et il se passera quoi si je ne veux pas les mettre ?
  • Demandez-vous plutôt ce qui arrivera si vous les chaussez.

 

Une sorte de peur gagne Elodie. Une curiosité furieuse également. Elle s’assoit sur le bord du lit et glisse son pied dans le cuir de la première botte. Fait de même avec le second. Elle les ferme en remontant doucement la fermeture éclair de chacune. Lou-Eve la fait se relever, leur visage est à un souffle de l’une de l’autre. Elle retire le ruban qu’Elodie porte autour du cou et l’attache autour des hanches de la jeune femme pour cintrer la robe. Cette dernière ne dit rien, se laisse faire alors que la servant remonte le tissu trop long en le bloquant avec cette ceinture de fortune jusqu’à ce que les cuisses d’Elodie se dénudent au-dessus des cuissardes en cuir noir.

 

Puis, Lou-Eve passe une main entre les cuisses d’Elodie qui ne peut s’empêcher de lâcher un long soupir de plaisir, espérant depuis longtemps un attouchement de sa part. La servante attrape le plug et le retire d’un coup franc, faisant pousser un cri de surprise à la jeune femme. Celle-ci s’accroupit d’un coup et se glisse aussitôt deux doigts dans son anus pour tenter de combler le vide qu’elle ressent maintenant. Et, elle demande avec une voix tintée d’inquiétude et de soumission :

  • Pourquoi avez-vous fait ça ?
  • J’ai besoin de votre odeur pour qu’il puisse savoir où aller.
  • Mais, de qui parlez-vous ?
  • Chuuutttt, patiente.

 

Et Elodie voit Lou-Eve jeter le plug anal par la fenêtre avant de sortir de la chambre sans donner plus d’explication.

 

 

⮈  Chapitre 7     — oooOOooo —     Chapitre 9 : Fin  ➲

Commentaires

Coquineétroite J'adore cette histoire j'espere qu'il y a encore pleins d'autres chapitre de prévu

Laissez un commentaire
  1. Histoires Erotiques  >>  
  2. Le Manoir  >>  
  3. Le Manoir : Louve  >>  
  4. Chapitre 8