Chapitre 10
- Tu peux pas savoir à quel point ça m’a fait plaisir ton sms hier soir alors que tu devais bien t’amuser avec tes copains.
- Et le tien, bourré de sous-entendus… J’aurais aimé te voir…
- Cochon, mais c’est vrai que j’aurais aimé que tu sois là et je ne t’aurais pas laissé que voir. Donc, c’est là que tu vas loger cette année ? C’est petit.
- Ben, ça suffit pour un étudiant tu sais.
- Je parlais surtout du lit…
- Arrête de m’exciter sinon je vais devoir te violer.
- Qui te dit que ce sera un viol ? Et puis, faut bien baptiser ton studio, tu penses pas ?
Je n’ai pas attendu plus longtemps pour retirer son débardeur, voir ses seins nus. Fanny portait rarement de soutien-gorge, et j’aimais ça. Ça poitrine menue n’en avait pas besoin tellement elle était ferme. Et ses aréoles larges, ses tétons qui pointaient à la moindre occasion avaient tendance à m’exciter plus que de raison. Je me précipitais pour enlever son pantalon pendant qu’elle retirait ses chaussures… C’était plutôt acrobatique mais nous étions pressés.
- Attends avant de retirer mon string, je te préviens juste que j ‘ai un cadeau pour toi.
- Ha oui ? C’est quoi ?
- Vas-y, retire-le maintenant, il se trouve en dessous.
Un petit minou sans poil, sans rien, comme j’adore depuis la toute première fois avec Sandra.
- Je sais que ça fait depuis longtemps que tu voulais ça et ton SMS hier soir m’a donnée envie de t’offrir ce cadeau. Ça te plait ? … Ho oui, on dirait bien. Et t’avais raison, c’est tout doux, j’ai passé la nuit à me toucher tellement j’ai aimé ça. Mais, je ne suis pas encore habituée à me voir comme ça dans la glace… Je sais pas, ça me fait… Enfin… T’en meure d’envie, alors vas-y, lèche… Oui, j’aime… Mhhh, ça te plait, tu t’appliques bien, ça me plait moi aussi… Mais, c’est pas juste, moi, j’ai rien à mettre en bouche.
Nous étions ainsi dans l’une de ses positions préférées, la 69, lorsqu’on frappa à la porte. Fanny se précipita sous les draps, j’ai refermé mon pantalon pour aller voir.
- Sandra ?
- Bonsoir, ho pardon, je dérange peut-être. Désolée, vraiment. Vous devez être la petite copine de Laurent. Enchantée, je suis Sandra, mais il m’appelle tout le temps Mamie Binocles. Ça m’énervait avant, mais plus maintenant. Et vous ?
- C’est vous qui avait aidé Laurent, c’est ça ?
- Aidé ? Non, pas du tout. On a juste dû travailler ensemble. Et je crois que chacun à beaucoup appris grâce à l’autre. En fait, c’était un peu ma raison pour venir ce soir. J’aurais su, évidemment, je ne serais pas venue. En fait, Laurent, comme je n’ai pas vraiment d’ami ici, et que ça ne s’était pas trop mal passé ensemble, ça te dirait qu’on refasse binôme ?... Enfin, si ça ne vous dérange pas, Fanny, c’est bien ça ?
- Oui, c’est ça et non, oui vous pouvez travailler ensemble, il n’y a pas de problème. Je fais entièrement confiance à Laurent.
- Je préfère demander pour ne pas qu’il y ait de jalousie, on ne sait jamais. Bon, au moins c’est clair entre nous. Bon, ben, je vous laisse. Et encore pardon de vous avoir dérangé, vraiment, je m’en veux là.
Elle est partie, elle ne pensait pas un mot de ce qu’elle avait dit, ça se voyait, je le voyais. Je commençais à la connaitre, et elle était venue juste pour voir Fanny, pour savoir à quoi ressemblait ma copine.
- Hey bien… C’est clair que je ne vais pas être jalouse. Tu m’en avais parlée, mais je ne pensais pas à ce point là. Je croyais que tu exagérais, ben, pas du tout. C’est bête en plus car je suis certaine que si elle essayait de s’arranger un peu, elle serait presque mignonne. Qu’est-ce que t’en penses ?
- Je sais pas, je ne me suis jamais posé la question. Bon, on en était où ?
- Ben, j’ai plus trop envie en fait. Elle m’a coupée mes effets. J’ai envie d’un big mac… Ho, pardon de te laisser dans cet état… Mais, peut-être après manger j’aurais à nouveau envie.