Chapitre 15
- Et ben si tu m’avais fait ça, je t’aurais tué, devant tout le monde. Et tu me dis qu’elle y a passé la nuit ?
- Oui, elle n’a pas arrêté, se faisant parfois désirer pour faire durer le plaisir.
- Et avec le poireau ?
- Il y en a un qui lui a demandée de l’enfoncer dans le cul et elle l’a fait, sans aucune réticence.
- Tu as l’air fatigué. Les cours ne reprennent qu’à 15h30, va te faire une sieste.
- Non, elle est chez moi.
- Alors, dans mon lit.
- Avec toi ?
- Oui, je n’ai pas beaucoup dormi non plus cette nuit.
- Pourquoi ?
- Pour rien… Je ne veux pas t’inquiéter, mais je pense que ta Fanny ne t’as pas trompé que pendant ces vacances…
- Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
- Je ne sais pas trop, une intuition.
- En tout cas, elle est plus exhibitionniste que je le pensais, et qu’elle me le montrait au début. Je vais peut-être en profiter pour réaliser quelques fantasmes…
- Du genre ?
- Je ne sais pas trop là… le faire au ciné, dans une cabine d’essayage, dans le métro… Enfin… Allons dormir, j’ai les yeux qui se ferment tous seuls.
En fin d’après-midi, dans mon studio.
- Fanny ? Qu’est-ce que tu fais ? Tu es à moitié nue…
- J’ai pris goût à ton truc, c’est génial, tu ne peux pas savoir le nombre de compliments que j’ai. Regarde le mec comment il bande pour moi… Il demande si t’es mon copain… Il voudrait qu’on fasse l’amour devant lui. C’est sympa comme idée, qu’est-ce que t’en pense ?
- Non, ça ne me dit rien. Arrête, et habille-toi.
- Hein ? Non, j’ai envie de continuer encore. J’y ai passé toute la journée, mais c’est une vraie drogue ce truc.
- Bon, temps pis, j’avais envie qu’on fasse un peu de shopping… Je voulais t’offrir quelques habits…
- Du shopping ? Vraiment ? Ok ok, laisse-moi cinq minutes le temps de m’habiller alors. Hey ben, t’es plein de surprise toi. Moi qui croyait que tu en avais marre de moi, que tu allais casser. C’est pour ça que je te trompais, pour trouver un autre au cas où…
- Ne parle plus et habille toi… Tu ne mets pas ton string ?
- Non, je l’ai mis hier, il est sale. Je voulais repasser chez moi, mais, j’ai été trop occupée. Et tu aimes bien que je n’en porte pas…
- Tu sais, sous ton pantalon, on ne voit pas trop ce que tu portes dessous.
- Mais merde, Laurent, ça fait 3 fois que je te dis de bien refermer le rideau après, on pourrait me voir.
- Et alors ?
- Tu vois pas que je suis toute nue ?
- Si… Imagine un peu qu’il y ait un homme qui attend sa femme là, il te voit en train de te changer, il te regarde… Avec le corps que tu as, il est en admiration, il ne peut plus détacher ses yeux de toi, de ton corps. Toi, tu sais qu’il t’observe, mais tu fais comme si de rien n’était, à faire tes essayages, totalement impudique. L’homme bande à mort, pour toi, mais, il ne peut rien faire. Et sa femme sort de sa cabine, il est obligé de la suivre, il jette un dernier regard. Tout le monde est gagnant, la femme d’abord car son homme reviendra avec elle, espérant renouveler cette expérience, l’homme qui a pu se rincer l’œil comme pas deux, et toi, qui va y prendre un vrai plaisir… Rien que de t’en parler tu as les tétons qui pointent… T’es toute mouillée aussi… Cochonne.
- Et toi ? Tu y gagnes quoi ?
- Du plaisir aussi.
- Il y a quelqu’un dehors ?
- Oui, un homme justement, qui tourne en rond, qui regarde son téléphone, qui s’emmerde à mourir.
Je suis sorti, le rideau était resté un peu ouvert, de quoi la voir. Mais l’homme s’énervait, à attendre sa moitié, n’avait pas fait attention. Il allait tout gâcher.
- Fanny, ça va ? Tu veux que j’aille chercher autre chose ?
- Ha, oui, la jupe, j’aime pas trop, elle est trop longue, tu peux la ramener ?
- Ok, je vais voir si j’en trouve une autre.
- Merci, t’es vraiment un ange. Fais toi plaisir alors, prend celle qui te plait, et si elle me va, même si je n’aime pas, je la garderai.
Ça avait marché, l’homme jeta un œil vers nous, changea de position afin de mieux la voir et le plus discrètement possible. Il faisait également attention à moi, pour que je ne remarque pas son manège. Sa femme sortit de sa cabine d’essayage.
- Tu vois chéri, je n’ai pas mis longtemps.
- Hey, mais tu ne m’as même pas montré.
- Ben, d’habitude, t’en as rien à foutre.
- Je suis dans un bon jour, on va dire. Et on a le temps.
- C’est vrai ? Tu peux aller me chercher le chemisier là-bas, celui que porte le mannequin… J’en profite du coup, ça n’arrive pas tous les jours.
Une fille de ma promotion arriva, Mathilde, avec son copain. Elle me fit un petit coucou de loin, puis vint me voir.
- Tiens, Laurent, je te présente mon copain. Qu’est-ce que tu fais là ?
- J’accompagne ma copine. Elle est dans la cabine là bas à faire des essayages. Et là, je lui cherche des vêtements.
- Ha, ben c’est bien. Bon ben, je te laisse. A demain ?
- Ok, à demain.
Elle prit des affaires, passa devant la cabine de Fanny, s’arrêta, regarda, et avec un grand sourire appela son copain. C’était de mieux en mieux, et tout ça commençait à m’exciter terriblement.