Chapitre 18
La fille que j’avais croisée lorsque je faisais du shopping avec Fanny.
- Salut Laurent.
- Ha, Mathilde, ça va ?
- Et toi ? Ta copine va bien aussi ?
- Je ne sais pas, on n’est plus ensemble.
- Ha ?
- Ça à l’air de te réjouir, t’es plus avec ton copain non plus ?
- Si si, mais on ne se voit pas souvent, il habite loin. Non, mais, je trouvais qu’elle n’était pas faite pour toi.
- Pourquoi tu pensais ça ?
- … Intuition féminine. Tu fais une drôle de tête.
- Ben, je m’interroge… En un an on ne s’est quasiment jamais adressé la parole et tu viens faire la causette avec moi comme ça…
- C’est vrai… En fait… Attends, allons dans un coin plus calme… Voilà, c’est bien. Ben, j’ai entendu dire que tu étais… Enfin… Comment dire… Que tu sais y faire avec les filles, et t’es plutôt très ouvert et surtout discret…
- Ha ? Ben, je ne sais pas, c’est la première fois qu’on me le dit…
- Mhhhh, modeste en plus… Ça m’excite ça… Tu finis à quelle heure ?
- Tu peux m’expliquer pourquoi hier une fille, maquée en plus, est venue me voir pour un plan cul ?
- Je suis innocente et je ne parlerai qu’en présence d’un avocat ! Mathilde ?
- Oui, comment tu le sais ?
- Je l’ai vu t’attendre hier soir et vous êtes partis ensemble. C’était bien ?
- Dès le départ, elle m’a prévenu qu’elle ne suçait pas.
- Ho… Mon pauvre, toi qui aime tant ça. Du coup, tu devais être frustré.
- Non, parce qu’elle l’a tout de même fait. Une fois bien excitée, elle devient ultra docile…
- Et, ça ne l’a pas refroidie ?
- Ça n’a pas eu l’air, je n’ai rien demandé, et elle n’arrêtait plus comme si sa vie en dépendait.
- T’es con… J’ai failli éclater de rire.
On se fit interrompre par un « Mademoiselle, veuillez arrêter de draguer votre voisin pendant mes cours. Si vous voulez continuer à discuter, ne vous gênez pas, vous pouvez en faire part à tout l’amphi ». Elle m’en voulut un peu de s’être fait remarquer de la sorte, que tout le monde ce soit mis à rire... Elle ne voulait plus discuter, je lui ai glissé un papier « Ça te dit ce soir ? Cette fois, c’est moi qui prépare le repas ». Et elle finit par répondre au bout d’une bonne demi-heure « ok, mais chez moi. Tu veux une tenue particulière ? ». Ma réponse la fit largement sourire « Juste un papillon sur la fesse me convient largement ». Elle avait clairement envie de m’exciter et je reçus « Comme tu veux, mais j’ai une guêpière seins nus que tu ne connais pas ».
- Le repas est prêt ? J’ai faim !!!
- Enlève tes mains de là, s’il te plait, je bosse moi.
- T’as un très joli cul…
- Ouais, ben, c’est bien un fantasme de fille ça… Parce que me retrouver à faire la bouffe juste habillé d’un tablier, c’est pas trop mon truc.
- T’es trop sexy comme ça.
- Je me sens surtout ridicule. C’est bien pour toi que je le fais.
- Et tu ne trouves pas que je suis ridicule moi ?
- Tu rigoles ? T’es trop bandante comme ça.
- Ha ? ça ne se voit pas.
- Ben non, pas là… Tu me les as un peu vidées. Mais, attends une demi-heure et je te montrerai. Et t’en as encore beaucoup des tenues comme ça ?
- Un peu.
- Et c’est pour qui que tu les mets ?
- Pour moi. J’aime la jolie lingerie. J’aime en acheter, l’essayer, la mettre. Voilà quoi.
- Tu en mets souvent ? Enfin, tu as souvent des soutiens-gorges et des strings sympas, c’est vrai… Mais, je pensais que c’était pour moi que tu les mettais.
- Ben non. Par exemple, hier, je portais un ensemble string et soutien-gorge noir en dentelles et son porte-jarretelles assorti.
- Tu portais ça où ? En cours ?
- Ben oui… Ho ben le tablier se lève tout seul…
- C’est que… C’est excitant d’imaginer ça… Mamie Binocles avec des sous-vêtements comme ça.
- Comme quoi ?
- Ben… Tu sais…
- Tais-toi, je sens que tu vas t’enfoncer.
- Ben quoi ? Tu ne veux pas entendre que c’est excitant de fréquenter une fille prude, qui a l’air de rien et qu’en fait c’est une grosse cochonne, et qu’elle le porte sous ses habits ?
- Je suis une grosse cochonne ?
- Ouais, et moi je suis un gros cochon.
- J’espère bien que tu vas encore me le prouver, mais pour le moment, finis de préparer la bouffe. Je meurs de faim moi !