Chapitre 11 - Expérience lesbienne

Pauline Année de Terminale

Lorsqu'elle m'a proposée de m'aider à enfiler les bas, j'ai accepté. Je suis pourtant honteuse de lui montrer mon état d’excitation sans le vouloir. A genoux, en train d'accrocher les jarretières, le visage devant mon pubis, mon minou devient de plus en plus humide. Elle me dit :

  • Vous sentez très bon.

Je ne réponds rien, mais ses doigts caressent pendant une micro seconde l'intérieur de ma cuisse. Je ne retiens pas ce petit gémissement de plaisir.

Elle redresse la tête, et les yeux brillants me sort :

  • Pardon, ce n'était pas volontaire.

Je suis trop essoufflée pour répondre quoi que ce soit. Et une image me passe par la tête, faire l'amour avec cette femme. Je n'ai jamais eu de véritables envies lesbiennes, même si je me suis souvent demandée quelles en sont les sensations. A part un smack avec des copines pour allumer des mecs, je n'ai jamais été attirée par la gente féminine. Pourtant, cette pensée avec elle, là, dans ce magasin, me parait tellement naturelle.

Elle finit d'attacher les jarretières. Elle se relève, et les lèvres humides, me demande :

  • Vous voulez voir autre chose ?
  • Je pense que ça ira. Je vais prendre le tout. Je vais maintenant chercher une tenue à mettre avec.
  • Si vous voulez, j'ai des petits déshabillés qui iront très bien. Ne bougez pas, je reviens.

Je l'attends, elle arrive avec une sorte de peignoir noir en dentelles. Je l'enfile, elle le ferme en serrant la ceinture. Il est court, ras des fesses, montrant les sangles tenant les bas. La transparence ne cache rien de ce que je porte dessous, ne cache rien de mes seins et mon minou nus.

Elle veut me montrer que je peux jouer avec le décolleté. Ses mains caressent le haut de ma poitrine, je les attrape et les plaque contre mes seins. Mon excitation me pousse à avoir cet attouchement, je ne réfléchis plus, je laisse mes envies prendre possession de moi. Elle me sourit puis m'embrasse, se recule pour me dire :

  • Je vais fermer la porte pour que nous ne soyons pas dérangées.

Quelques instants après, je découvre la douceur de sa langue et de ses lèvres sur mes tétons, puis entre mes cuisses. Allongée sur le sol, je ne me retiens pas. Je gémis, j'ai ma main dans sa chevelure, je n'ai pas envie qu'elle arrête, ça me fait tellement de bien.

Et, elle se fige un petit moment, je l'entends jouir. Je regarde, elle se masturbe, jupe totalement relevée, string écarté. Et elle reprend à me lécher, glisser ses doigts dans mon vagin trempé. C’est à mon tour d’avoir un orgasme, puissant, intense. Je commence à reprendre de l'air, à me calmer.

Elle se relève, la honte se lit dans ses yeux, alors que je finis de savourer cet instant. Et elle me dit

  • Pardon, ce n'est pas dans mes habitudes... je vous offre le déshabillé.
  • Je... Merci.

Je me rhabille, je paye. Elle semble avoir repris de l'assurance et me dit :

  • Revenez quand vous voulez.

Je lui souris et réponds :

  • Je n’y maquerai pas.
  • Vous serez toujours la bienvenue. Si vous avez un besoin particulier que je n'ai pas en stocke, je peux toujours vous le commander.


Je rentre à la maison, la tête pleine d'étoiles. Cette relation lesbienne m'a mise dans tous mes états. Je me masturbe comme une folle, allongée sur mon lit. Je pars ensuite prendre une douche, me rase le minou au mieux pour être impeccable pour le cours de natation de demain.

Je n'ai plus peur de me montrer dans le maillot d’Emilie devant le reste de la classe. Ils m'ont déjà vue nue de toute façon, me masturber même, ils ne seront pas choqués. Et puis, ils pourront ainsi alimenter les ragots sur PLPP. Et je me masturbe à nouveau en m’imaginant au bord de la piscine avec ces regards sur moi.

Je sors de la salle de bain toute nue, fière de mon corps. Plutôt que d'aller directement enfiler quelque chose dans ma chambre, je passe chercher un verre d'eau dans la cuisine. Passant par le salon, je tombe sur mon père qui est revenu sans que je ne l'entende. Il regarde mon sac de shopping, détaillant le string ouvert avec un air circonspect. Je lui dis aussitôt :

  • Hey, c'est privé ça.
  • Oui, je vois. J'aimerai une explication... Et pour ça aussi !

Il pointe alors mon pubis nu. Je ne dis rien, je me sens tellement humiliée face à lui, à ce qu'il ait en train de découvrir de sa fille, il doit avoir honte de moi.

Je cours récupérer le sac et je m'enferme dans ma chambre. Il me suit et frappe à la porte :

  • Pauline, j'aimerai qu'on parle.
  • Je n'ai rien à dire.
  • Je sais que le départ de ta mère n'est pas facile à gérer... Je ne voudrai pas que tu fasses de bêtise.
  • Je sais ce que je fais.
  • Je veux juste te dire que je suis là... si t'as quoi que ce soit, si tu veux me parler de quelque chose... bon, je te laisse, je vais faire à manger... Tu as une envie particulière pour ce soir ?
  • Non, je n'ai pas faim... des macaronis ?
  • Je te prépare ça. Je t'appelle lorsque c'est prêt ?
  • D'accord.

Nous mangeons en tête à tête. Nous ne parlons pas. Il doit attendre que je fasse le premier pas, mais je ne peux rien lui dire. J'adore mon père. J'ai l'impression qu'il me comprend même sans qu'on n'échange le moindre mot. Cependant, je n'ai pas le courage de lui avouer ce qu'il m'arrive, et encore moins que cela m'excite comme pas possible.

Nous finissons de manger, et il finit par ouvrir la bouche :

  • Au début, avec ta mère, c'était particulier... Elle s'habillait sexy pour moi... autant, je ne me souviens pas vraiment ce qu'elle portait, autant il y a quelque chose que j'adorais chez elle.
  • C'est quoi ?
  • Elle portait des chaussures à talons aiguilles. Ca lui donnait une élégance, une démarche incroyable.
  • … Pourquoi me dis tu ça ?
  • Je ne sais pas qui est ton copain, mais peut-être que... laisse tomber... je dis n'importe quoi.


Il se trompe, je n’ai pas de petit copain... s'il savait. J'ai de la peine pour lui. Je me lève et m'assois sur ses genoux pour lui faire un câlin. C'est si agréable, si doux, si innocent. Je regrette de ne pas lui en avoir fait plus souvent, de ne pas lui en avoir fait depuis des années. Et comme un secret, il me chuchote à l'oreille :

  • Je t'aime ma petite princesse.
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