Chapitre 13 - Juste pour faire mal

Pauline Année de Terminale

Je ne peux pas m'assoir sans avoir un mal de chien. Et il faut aussi que je fasse plaisir au prof de chimie. Je n'ai pas attendu qu'il me le demande pour être nue sous ma blouse, me préparant avant le début du cours. Il a encore eu des mots très désagréables et ils me touchent profondément. Cependant, malgré la douleur et les humiliations, mes envies sexuelles sont bien présentes. Peut-être est-ce lié à cette frustration de ne pas avoir eu le droit de jouir.

Il ne se gêne pas pour me faire venir au tableau, se moquant à nouveau de moi, me traitant de canard à ma façon de marcher. Je préfère tout de même être là, à me faire humilier devant tout le monde que d’aller m’assoir sur un de ces tabourets inconfortable.

La pause s'annonce comme je le pensais. Le prof vient me voir lorsque tout le monde a quitté la classe. J'ouvre ma blouse, la retire et lorsqu'il est devant moi, je défais sa ceinture. Je ne sais pas s'il apprécie que je prenne les devants, son visage reste figé, mais il bande tout de même.

Il ne me laisse pas continuer comme je l'espérais. A peine sa verge sortie, il me retourne et me force à me pencher. J'ose encore espérer qu'il pénètre mon minou, mais je sens son gland sur mon anus. C’est déjà désagréable comme ça et il commence à pousser. Mon cul me brûle aussitôt, je repousse de la main sa verge en lui disant :

  • Non, pas par là, ça me fait mal.
  • Vas rejoindre tes camarades dans la cours de récréation.
  • Mais... je ne peux pas sortir comme ça... même en blouse... il y a tout le lycée.
  • Ce n'est pas mon problème, tu as fait ton choix. Dégage !
  • ... D'accord...
  • D'accord quoi ?
  • … Pour la sodomie.
  • Je n’ai plus envie, va rejoindre tes camarades.


Il continue pourtant à bander. Je comprends qu’il veut que je le supplie. Alors, je lui dis :

  • S’il vous plait, monsieur. Sodomisez-moi.
  • Je n’ai rien entendu.
  • Je vous en prie, enculez-moi.
  • Ha, c’est déjà mieux.


Peste ou cholera ? Humiliation publique ou douleur ? Je prends le second choix sans hésiter, espérant que la souffrance s'estompera durant l'acte. Il commence à rentrer, je gémis... la douleur est atroce, mélange de piqûres et de brûlures. Il lance un paquet de mouchoir sur la paillasse en disant, toujours de façon méprisante :

  • Mords là-dedans, je ne veux pas t'entendre.

Je le fais, je pleure.

La douleur ne s’estompa, reste vive durant tout l’acte, devenant de plus en plus insupportable. Les minutes me paraissaient des heures. Je n’en peux plus… et… enfin… le sentir éjaculer dans mes entrailles est comme une délivrance, signalant la fin de mon calvaire, en partie du moins. Et la sonnerie indiquant la fin de la pause retentit.

Je suis KO, épuisée. Les autres rentrent, me découvrent cette fois tremblotante, le visage couvert de larmes. Je n'ai pas changé de position depuis qu'il est sorti de moi. Je sens son sperme couler de mon cul, brulant l'orifice et souillant mes cuisses. Je continue à rester nue un moment, penchée sur ma paillasse, incapable de faire le moindre mouvement.

L'un des élèves, passant à côté de moi, me demande discrètement :

  • Ça va Pauline ?


Je lui fis non de la tête. J'ai mal, très mal. Le moindre mouvement amplifie encore la douleur. Je ne pourrai pas m'assoir, c’est certain. Je ne sais déjà pas comment je fais pour réussir à remettre ma blouse, alors que le cours a repris depuis de longues minutes.

C’est l’heure de partir, je suis un peu plus libre de mes mouvements, la douleur se calme. Mais, je suis restée debout tout le long du cours.

Le temps que je bouge, que je récupère mes affaires, je suis déjà toute seule dans les labos. J'arrive péniblement au couloir, marchant jambes écartées… en canard… cela aurait bien fait rire le prof s’il m’avait vue.

Paul et d'autres sont là à m’attendre. Ce premier me dit

  • Je suis venu en voiture ce matin, je te ramène chez toi. Mais, tu ne peux pas sortir comme ça, faut t'habiller.
  • Je ne vais pas y arriver.
  • On va t'aider.


On me tient pour que je ne tombe pas. On retire ma blouse, Paul récupère mon débardeur et me le passe, puis mon pull. Je lève une jambe pour passer mon pantalon et certains sont dégoutés en voyant le sperme séché. Et une fille fait :

  • Putain, t'as du sang sur la cuisse.


Et le silence, silence lourd et pesant. Ils me regardent tous étonnés et apeurés. Je crois qu'ils commencent seulement à comprendre que ma douleur n’est pas simulée.


Me voilà vêtue, on me soutient encore pour aller jusqu'à la voiture de Paul. Je tente de trouver une position pour avoir le moins mal possible assise sur le fauteuil. La position n’est pas confortable, mais je n’ai pas le choix. Paul me dit :

  • On va passer à la pharmacie pour te trouver quelque chose... je n'ai pas compris ce qu’il s'est passé. Tu les as trop excité ou quoi ?
  • … Taral a reconnu le maillot de bain.
  • Merde ! T'as dit quoi ?
  • Rien. Mais j'ai bien compris la punition.
  • Tu vas faire quoi ?
  • Ce qu'ils me demandent, bien sagement. Je n'ai aucune envie qu'ils me fassent mal comme ça les prochaines fois.
  • Ok... je comprends... certains de la classe n'ont pas apprécié ce qu'ils t'ont fait. Ils ne feront rien contre les profs, mais t'es pas toute seule en tout cas... tu as un peu de soutien...
  • … C'est déjà beaucoup.


Oui, il ne se rend pas compte à quel point ça peut compter pour moi. Je me sens déjà moins seule. Ça ne changera peut-être rien à ma situation, mais ça m’aidera à tenir pour les moments difficiles, comme celui d’aujourd’hui. Et je me demande déjà ce que je vais subir le lendemain. Je prie intérieurement qu’on laisse en paix mon anus, pour un moment en tout cas, le temps qu’il se répare.

Paul s’arrête à la pharmacie, comme prévu. Je l‘attends dans la voiture. Il revient quelques minutes après et me donne le sachet. Alors qu’il redémarre, la main sur la boite de vitesse, je vais pour la lui caresser, heureuse qu’il soit prévenant et à mes côtés. Il la retire juste avant que je ne la touche. Je n’insiste pas, mais j’ai envie de pleurer.

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