Chapitre 3 - Au tableau
Heureusement que mes parents n'ont pas vu la façon dont je me suis habillée. J'ai enfilé mon grand manteau avant qu'ils ne remarquent quoi que ce soit. Mais, j'ai l'impression de ressembler à une pute.
Je me suis rasée le pubis le dimanche matin. ça me fait bizarre de le voir sans le moindre poil. Et en même temps, je le sens bien plus sensible à mes caresses. J'ai enfilé une mini-jupe qui dévoile un peu plus que la moitié de mes cuisses.
Pour ne pas avoir trop froid aux jambes, je porte des bas autofixants que j'ai tirés et montés au maximum. J'espère qu'ils ne vont pas descendre. En tout cas, ils sont cachés par ma jupe. Et enfin, mes bottes qui couvrent entièrement mes tibias.
Arrivée à l'école, je prends tout de suite Paul à part. Je lui dis directement :
- J'ai fait ce que tu m'as demandée. Alors, t'effaces, ok ?
- … Hein ? J'ai rien compris là.
J'ouvre mon manteau, et lui dis « mini-jupe sans rien dessous ». Il a l'air bête, il ne comprend pas ce qu'il se passe. J'ajoute « et épilée » en lui prenant la main, vérifiant que personne ne regarde, et la passe sous mon vêtement pour qu'il touche... je ne pensais pas que ce simple contact m'électriserait autant. Une envie subite de me faire prendre m'envahit. Mais, il est hors de question qu'il s'en rende compte. Je le regarde de haut, alors que j'aimerai m'agenouiller devant lui. Et, j'ai vraiment l'impression qu'une étincelle vient de s'allumer dans son esprit.
- Tu parles de ce que je t'ai dit après que... ? Putain, t'as cru que je te faisais chanter ?
- … Pourquoi ? Ce n'était pas le cas ? Tu as filmé pourquoi alors ?
- Je ne sais pas trop... parce que j'étais dans le cœur de l'action... enfin, j'ai pas réfléchi... peut-être que j'ai fait ça pour être certain que je n'étais pas dans un rêve.
- .. tu m'as dit...
- Ben, tu venais de me montrer un truc super génial, alors je t'ai juste dit quel était l'un de mes fantasmes les plus intimes... maintenant que t'as décidé de me le faire vivre, j'espère bien que tu vas m'en montrer plus... je bande comme un âne.
Et moi, je me sens trop conne. Je vais devoir passer la journée ainsi. Je vais à ma place, je commence à retirer mon manteau. J'ai l'impression que tout le monde me regarde, que tout le monde sait ce que je porte sous ma jupe et ce que je n'ai pas. Je me sens mal et étrangement, plusieurs autres sensations se mêlent. Je suis essoufflée, j'ai chaud, ma poitrine se gonfle. Et je me dis, plus étonnée que jamais, « putain, pourquoi ça m'excite ? ». J'ai de plus en plus honte de mon état, je suis de plus en plus en chaleur.
Je m'assois, je ferme les yeux pour me calmer, je serre bien les cuisses. Je sens mon minou trempé, de la cyprine couler entre mes fesses. J'ai peur que cela fasse des tâches que tout le monde remarquera. Et j'entends « t'es peut-être une connasse de parisienne, mais au moins t'es drôlement sexy ». J'ouvre les yeux... j'ai mal calculé, je n'y ai même pas pensé. Assise, ma jupe est remontée, découvrant les jarretières de mes bas. Je crois avoir lancé un son qui ressemble à un gémissement en découvrant cela.
Je n'en peux plus, il faut que j'aille me rafraîchir aux toilettes. Je me précipite trop, j'écarte les cuisses trop grandement pour sortir de ma place. Mais, un attroupement en face s’est déjà formé pour voir ma tenue. Ils découvrent bien plus, bien trop. Ils ne disent rien, ils sont tellement surpris. Et moi, je sens mes joues chauffer, rougir. Je dois fuir.
Je suis presque à la porte de la classe, le prof arrive et me bloque le passage.
- Où comptez-vous aller, mademoiselle ?
- … Aux toilettes...
- Fallait y penser avant. Le cours commence. A votre place... non, mettez-vous au tableau pour la correction des exercices de la semaine dernière.
Je voulais être discrète, je suis totalement exposée. Il n'y a plus de doute, tous les regards sont rivés sur moi, des sourires, des airs moqueurs... et le bas de mon ventre vibre de plus en plus, la cyprine coule le long de l'intérieur de mes cuisses. Ils vont le voir, ce n'est pas possible autrement. Mais, je suis coincée là. J'ai tellement honte.
Je stresse, j'ai les mains moites, je transpire de partout, j'ai les oreilles qui bourdonnent. Je ne comprends rien de ce que me demande le professeur. S'il fallait que je dise combien font un plus un, j'en serais totalement incapable. Je commence à bouger un peu dans tous les sens. C'est-ce qu'il ne fallait pas faire. Je sens un bas qui décide de glisser le long de ma cuisse. La sueur, la cyprine... il ne tient plus sur ma peau.
Il tombe d'un coup son mon genou, je me sens tellement bête. Il y a un silence total dans la classe, je n'ose rien regarder, j'essaie juste de remonter ce fichu bas. L'autre s'amuse à tomber à son tour. J'en remets un, et le second descend. Et le prof s'impatiente et me dit :
- Voyons, mademoiselle... faites preuve d'intelligence. Vous voyez bien que vous n'y arriverez jamais. Enlevez les tout simplement.
J'ai les larmes aux yeux, je n'ai jamais été humiliée à ce point. J’aurais cru que cela ferait rire la classe, que tout le monde se moquerait de moi, mais non... toujours le même silence. Je me penche pour baisser la fermeture éclaire de mes bottes. Je tremble, je suis maladroite, je perds l'équilibre et me retrouve fesses contre le bois de l'estrade.
Je sais que j'ai les cuisses un peu écartées, je sais que tout le monde voit mon minou nu, et pourtant, je ne fais rien pour le cacher. Je continue à baisser cette fermeture éclaire, j'enlève ma botte et retire ce putain de bas.
Le professeur, resté à côté de moi jusque-là, se déplace, passe dans les rangs. Si je ne bouge pas, lui aussi va découvrir mon intimité. Alors, pourquoi je ne referme pas mes cuisses ? Je n'en sais rien, j'ai l'impression d'être dans un cauchemar, dans un mauvais rêve et je vais bientôt me réveiller et me masturber comme une folle en y repensant.
Je remets ma botte, je m'occupe de la seconde. Je lève un instant les yeux, tous ont le regard rivé sur moi. Mais, c'est surtout celui du professeur qui m'attire. Il passe sa langue entre ses lèvres, me matte comme pas possible. Il me voit le regarder et me dit avec un ton faussement ironique « prenez donc votre temps ».
Je n'ai pas voulu que cela dure, mais les minutes ont été bien plus courtes que j'aurais aimé. J'ai fini cette comédie, cette exhibition. Je me relève, la sonnerie indiquant la pause retentit. Je ne tarde pas pour aller aux toilettes. Je m'enferme dans un box, j'ai besoin d'évacuer tout ce stress, j'ai besoin de m'offrir un orgasme.
C'est le rush à cette heure-ci. J'entends beaucoup d'autres passer. Je me touche, doucement, il ne faut que je sois bruyante. Et puis, plus un son, je me lâche, branle mon clitoris comme une folle. Je tente de retenir mes gémissements au début, mais le plaisir est trop intense. Je me laisse totalement aller. Je me mets à jouir, c'est bon, incroyablement intense. Je ne gémis plus, je lance des râles et cela dure longtemps.
Je reprends doucement mon souffle, mes esprits. Je réajuste ma jupe, et me décide enfin à sortir de ce box. Je ne suis malheureusement pas seule. Je découvre alors Laure et Marie, deux filles de ma classe, adossées au mur. Elles m'attendaient... Je vais d'humiliation en humiliation. Je baisse la tête, me dirige pour me laver les mains. L'une d'elle me dit :
- Clairement, vu comme tu t'es comportée avec tout le monde, tu mériterais qu'on le raconte.
- … S'il vous plaît...
- T'inquiète pas. T'as l'air vachement plus sympa lorsque tu es dans ce genre de situation... mais, au moindre faux pas, on te promet de te pourrir la vie.
- Ok, je m'en souviendrai.
- … Pour te prévenir, Paul n'en a jamais assez... chatte épilée, éjaculation faciale, avaler, sodomie... on ne sait pas à quel niveau tu es avec lui, mais c'est pour te prévenir.
- Merci...
Les filles partent. La sonnerie, c'est le moment de revenir en classe. Je n'en ai pas envie, mais je ne suis pas du genre à faire l'école buissonnière, surtout l'année du bac. Le professeur ne me regarde pas simplement, il me dévisage. Il me dit de retourner à ma place, mais me demande de venir le voir à la fin du cours. J'ai peur qu'il me sermonne sur ce qu'il a vu de moi. Et, je ne me comprends pas, cela m'excite à nouveau.