Chapitre 33 - Envies

Pauline Année de Terminale malade

La mère de Paul a posé un jour de congés pour rester avec moi. Elle me trouve trop malade pour que je reste seule. Elle n’a pas tort. Je passe des heures à vomir, dès que j’avale quelque chose, ça ressort. J'alterne entre avoir trop chaud et trop froid. Nous ne parlons quasiment pas. Mais cette présence de mère de famille me fait du bien.

En milieu d'après midi, je me sens un peu mieux, même si j’ai encore très chaud. Paul rentre, il m’annonce que Marie-Aude a vomi en début d'après-midi et que son copain ne se sent pas bien non plus. J’en ris, il ne comprend pas pourquoi, moi oui : je lui ai refilé ma grippe. Mais, la mère de Paul lui dit :

  • Peux-tu nous laisser seules pendant que je m'occupe de ta copine ?
  • Ben non, c'est ma chambre.
  • Pauline, réajuste-toi, on voit tout avec ton décolleté trop ouvert.
  • Mais, j'ai super chaud.
  • Normal, avec la fièvre que t'as. Vous m'énervez tous les deux, je ne vais jamais réussir à te faire cette natte.

 

Elle s'occupe de moi comme ma mère ne l'a jamais fait, douce et attentionnée. Je lui donne beaucoup de travail, mais je n'y peux rien. La dernière fois que j'ai vomi, je m'en étais mise par tout, et aussi dans les cheveux. La pauvre, ça n'a pas dû être une partie de plaisir de me donner cette douche pour me laver entièrement alors que j'étais à moitié amorphe. Et là, elle tente de m'attacher les cheveux pour éviter de les salir à nouveau.

Mais, pour le moment, je recommence à être un peu vaseuse, et j'ai également envie de plaisirs. Mon bas ventre se met à me titiller. Je laisse glisser la bretelle de la nuisette que m'a prêtée la mère de Paul. Je l'entends râler parce que mon sein s'est découvert, mais sa voix est déjà lointaine. Je la sens remettre en place le vêtement. Je ne me rends compte plus de rien.

Une vague de bien être remonte d'entre mes cuisses, je respire plus fortement. Une voix très lointaine, à peine audible me parle :

  • Pauline, tu n'es tout de même pas entrain de te masturber ?... Pauline ? Pauline ? Tu m'entends ?

 

Oui, je t'entends, mais je ne suis déjà plus là. Je ne peux pas te répondre. Et cette voix reparle, à laquelle s'ajoute une autre :

  • Paul, sors immédiatement de la chambre.
  • .. C'est bon, je l'ai déjà vue faire.
  • Je ne veux pas le savoir, tu viens avec moi. On la laisse tranquille pour le moment.
  • Fais chier, au moment où ça devenait intéressant.

 

Et le silence, cassé peu après par des gémissements. Je ne réalise pas tout de suite qu’il s’agit des miens. Et peu après, tout devient noir.

Je me réveille une main coincée entre mes cuisses, contre mon minou. Je me suis endormie en me touchant. J'ai encore très chaud, mais je sens du froid sur mon front. Je ne suis pas toute seule. J'ouvre les yeux, la mère de Paul est là à m'appliquer un gant de toilette humide sur le visage. J'ai le corps recouvert d'un simple drap. Elle me regarde en souriant :

  • Tu va mieux ?
  • Je ne sais pas. Mais, ça me fait du bien. Paul est où ?
  • Il dort dans la chambre d'ami. Veux-tu essayer de manger quelque chose et prendre ton médicament ?
  • … J'ai faim.
  • Je t'amène un plateau.
  • Non, je préfère me lever. J'en ai marre de rester dans le lit.

 

Elle en avait profité pour faire ma natte pendant que je dormais. Et je découvre que mon père est là à parler avec celui de Paul. Il se lève pour me prendre dans ses bras et je lui demande :

  • Qu'est-ce que tu fais là ?
  • J'étais venu voir comment tu allais. Je n'ai pas voulu te réveiller. La maman de Paul me proposait de te garder encore cette nuit et demain.
  • Tu dois aller au travail demain ?
  • Oui, malheureusement, je ne vais pas pouvoir y couper.

 

Il n’y a aucun choix, je reste. Et j’aime me faire chouchouter par la mère de Paul. Je me sens aller bien mieux le lendemain. Mes forces reviennent et je ne vomis presque plus. La mère décide de me laisser seule au milieu de l'après-midi pour aller faire des courses.

Paul rentre de l'école, je suis allongée sur le lit à lire un bouquin, vêtue de la nuisette de sa mère. Il pose ses affaires de cours à son bureau, j'observe le moindre de ses gestes.

  • Alors, la vomisseuse, ça va mieux ?
  • Oui, mais je crois que j'ai encore de la fièvre. Tu peux me dire si je suis chaude ?

 

Il pose sa main sur mon front pour dire : « Mhhh... Pas trop ». Je la lui prends et la pose dans mon décolleté en lui faisant :

  • Et là ?
  • Coquine… pas plus, mais je crois que la température monte en moi.
  • Si ton thermomètre est prêt, tu pourrais me l’enfoncer...
  • Sérieux ? T'as envie ?
  • Grave !

 

Je m'allonge en m'appuyant sur les coudes. Je n'avais pas pensé sexe de toute la journée, mais lorsqu'il est arrivé, j'ai eu une subite envie. J'écarte alors les jambes en remontant le tissu de mon vêtement. J'ai les poils du minou qui ont commencé à repousser, mais il a l’air de s’en foutre. Il se déshabille avant de s'allonger sur moi.

La position ne me convient pas du tout. J'ai l'impression d'étouffer. Il se pousse, je me retourne pour me mettre en levrette. Je ne m'imagine pas non plus me mettre sur lui, je n'ai pas encore repris suffisamment de forces. Il entre doucement en me demande :

  • Ça va ? Je ne te fais pas mal ?
  • Ho que non. Ça fait du bien. Continue.

 

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