Chapitre 6 - Expérience chimique

Pauline Année de Terminale

Je pensais finir la journée plus calmement, malgré cette odeur de sperme qui émane de moi, et qui en même temps me plait. Des mèches de mes cheveux sont collées, je me demande si les autres savent par quoi. Je sais que tout le monde parle dans mon dos. Je ne peux plus rien y faire. Ils doivent bien s'amuser, la connasse de parisienne qui se fait publiquement humiliée... je me sens désespérément seule.

Je compte sur le cours de chimie de cet après-midi pour penser à autre chose. Mais, le professeur, dès le début, dès les premières minutes, me pose un papier sur ma paillasse. Il n'a pas essayé d’être discret, tous les autres l'ont vu faire et attendent que je regarde ce qu’il y a dessus.

Je déplie le papier, je découvre une impression de moi, de ce matin, nageant sur le dos seins nus, voyant à peine ce string qui ne sert que de cache clitoris, ma vulve étant parfaitement visible. Je comprends tout de suite d'où elle vient, et que je suis déjà la proie pour tous ces profs. Le mot dessous le confirme : « Demande à t'absenter, et reviens nue sous ta blouse ». Je m’exécute dans les minutes qui suivent.

Avant d'obéir, je me suis demandée ce qu’il se passerait si je refusais. J’avais compris que ce prof aussi faisait partie de cette bande, et malheureusement, je ne sais pas qui d'autre encore. Déjà, des images diffusent entre eux, qu’allaient-il en faire après ? Y avait-il des personnes sur qui je pouvais compter ? C’est bien trop tôt pour le dire. Et puis, même si cette situation est très glauque, elle m’excite comme pas possible. Je relativise en me disant que je ne vais pas être nue devant tout le monde : j’aurai toujours ma blouse.

Me voilà à poil dans les toilettes. Je bourre mon sac avec mes habits. L’excitation grimpe, et encore plus en remettant ma blouse. Tout ceci est à la fois agréable et dérangeant. Je ne comprends même pas pourquoi je me laisse faire. J’ai envie de me masturber, mais cela prendrait trop de temps. Je suis impatiente de savoir si les autres se doutent.

Mais, personne n’est dupe. On ne voit plus mon pull dans le petit décolleté, on ne voit plus ma jupe qui dépasse dessous. Et un autre message posé sur ma paillasse quelques minutes après que je sois revenue : « trois pressions en bas, quatre en haut ».  Je me sens stupide et naïve de ne pas avoir pensé avant qu’il y aurait une suite. Evidemment que je n’allais pas rester sagement avec ma blouse fermée.

Je commence par le bas, le plus discrètement possible. Après la seconde pression, assise derrière ma paillasse, j'ai déjà le minou presque visible.  Et je me pose toujours la même question : pourquoi ces situations d’exhibition forcée m'excitent autant ? Je suis sur le point d'enlever cette troisième pression, je sens des regards sur moi. Mon voisin de gauche matte ce que je fais. Je ne comprends pas son regard. Il n'est pas moqueur, pas amusé... inquiet en fait... c'est l'impression qu’il me donne. Il plisse même le front lorsque j'ouvre plus le bas, découvrant clairement mon pubis.

Je mets bien moins de temps pour le haut. Je pose mes mains sur les pans de ma blouse, et je tire doucement en comptant "1...2...3...4". Voilà, j'ai fait comme demandé. J’ose à peine regarder ce que cela donne… ce n'est plus un décolleté que j'ai, mais un précipice. Même mon nombril est visible. Pour être plus précise, il ne reste qu'une simple pression un peu au-dessus de mon bas ventre. Je n'avais pas calculé, contrairement au prof qui savait très bien ce qu'il me demandait.

Et puis, comme par hasard, moins d'une minute plus tard, il me fait passer au tableau pour que je résolve un exercice. Je vais me montrer à tous… j’ai l’impression que mon cerveau disjoncte alors que mon corps réagit puissamment. Et c'est avec le vagin trempé et la cyprine me coulant entre les cuisses que je traverse la salle, sous tous ces regards, morte de honte et d’excitation.

Le prof est un vrai sadique : il se moque ouvertement de mon apparence devant tout le monde, m'insulte presque alors qu’il en est la cause. Il s’amuse à m'humilier, et je n'ai aucune défense, obligée de subir tout en me taisant… je me sens tellement faible face à eux tous qui me regardent. Je suis incapable de réagir, contrairement à mon corps qui me supplie de le caresser. Mais ce n’est rien par rapport à ce que je ressens lorsqu’il me sort :

  • Vous avez oublié de vous essuyer après la piscine ou vous avez un problème de plomberie ?

Instinctivement, je prends le bas de ma blouse et la glisse entre mes cuisses pour cacher à tous à quel point je mouille. J’aurais aimé qu’il ne dise rien, que les autres élèves pensent que je suis obligée. Mais maintenant, ils savent que je suis également excitée.

Je suis en larme, humiliée comme jamais, m’écœurant moi-même de comment je réagis. Mon corps me trahit, mes tétons pointent de façon bien trop visible.

Entendre la sonnerie de la pause n’est pas un réconfort. Je sais que je ne peux pas sortir ainsi vêtue, je ne peux pas me montrer devant tous les autres du lycée, et je me doute que le professeur ne me laissera pas me rhabiller. Je dois rester en classe et je prends conscience que ça ne sera pas de tout repos en voyant son regard posé sur moi.

Ce professeur a su me diminuer à un point inimaginable, à m’humilier comme jamais. Je suis totalement affaiblie psychologiquement, je suis sans la moindre volonté. Alors, lorsqu'il s’assied sur la paillasse bien en face de moi, ayant attendu le départ des autres, lorsqu’il me demande une fellation, je n’hésite nullement. C'est la suite logique des choses. J’ouvre son pantalon, je sors sa verge à moitié bandée et je commence à la sucer.

Les minutes passent, je le suce avec envie et gourmandise. Il pose ses mains sur ma tête, la bloque avec sa verge entre mes lèvres et m’annonce qu’il va éjaculer. L’idée de recevoir du sperme dans ma bouche m’a toujours répugnée. Mais, je ne vais pas tenter de me retirer, j’ai envie d’essayer. De toute façon, il ne me laisse pas le choix, autant lui laisser croire que c’est lui qui décide.

Sa semence commence à se déverser sur ma langue, il me dit en même temps :

  • Garde tout, n’avale pas encore.

Et ma bouche se remplit rapidement de ce liquide tiède et épais. Je n'arrive pas à tout garder, je n’avale pas non plus. Alors qu'il continue à éjaculer, une partie coule de mes lèvres. Le surplus glisse le long de mon menton, goute dans mon décolleté.

Il sort sa verge enfin, et me prévient « N'avale pas encore ». Il fouille dans une poche de son pantalon sous sa blouse pour sortir son téléphone. Il l'actionne et me demande d'ouvrir bien grand la bouche pour lui montrer ce sperme. Après plusieurs photos dans cette position ridicule, il me dit d'avaler... le sperme a du mal à passer, le goût me donne la nausée, mais je continue tout de même. Puis, je lui prouve qu’il ne reste plus rien comme il me le demande, et me photographie à nouveau.

Il m’ordonne maintenant de m’assoir sur la paillasse et de me caresser. Il a toujours son téléphone braqué sur moi, je suis certaine que cette fois il filme. Je n’ai pas envie de me masturber devant lui, mais mon corps n’en peut plus. Mes mains glissent dessus, me font un bien extraordinaire.

Ma blouse est entièrement ouverte, je m’exhibe devant ce salaud qui n’en perd pas une miette. Et en même temps, tout ceci me plait. Je repousse ma conscience en me disant que je ne suis plus à une exhibition prête.

Mes doigts sur mon clitoris me font gémir sans retenue. Le plaisir monte vite, je sens déjà l'orgasme arriver. Et il m'ordonne :

  • Regarde bien l'objectif lorsque tu jouiras.

A nouveau, j'obéis. Je fixe le téléphone et mes cris cachent presque la sonnerie indiquant la fin de la pause. J’ai du mal à me calmer, et il ne m’aide pas en me disant :

  • Reste comme ça, mais écarte bien les jambes vers la porte. Je sens que t'as encore envie de te branler... J'adore, c'est tellement facile avec toi.

Je suis affolée. Les autres vont arriver d'un instant à l'autre. Et pourtant, je me mets comme il me demande, et me masturbe à nouveau, j’en ai tellement besoin.

Le cours va rependre, le brouhaha des autres élèves devient de plus en plus présent. Il sort de la salle. Je l'entends crier :

  • Rentrez en silence, comportez-vous comme des personnes intelligentes.

Les uns après les autres me découvrent en train de jouer avec mon clitoris, des doigts glissés dans mon vagin. Je les vois rentrer un à un, chacun m’observe, chacun prend un air différent devant le spectacle que j’offre. La pression augmente à une vitesse affolante, et je me mets à jouir devant eux. Je continue à me masturber, mon plaisir n’est pas encore complet. Le professeur arrive en dernier, il fait mine de découvrir la scène, et prend un air scandalisé. Il m'hurle :

  • Petite dépravée. Revenez donc au tableau, ça occupera vos mains. Et fermez donc cette blouse, ce n'est pas une maison close ici !

J’obéis. Mais quelque chose me trotte dans la tête : pourquoi a-t-il dit : « c'est tellement facile avec toi » ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Je ne suis pas la seule ?

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