Chapitre 15 : Soirée privée

Pauline Annees etudes chapitre 15 soiree privee

 

Après avoir parlé pendant une heure avec mon père, après avoir pleuré toutes les larmes de mon corps, je me retrouve là, en pleine nuit en face de cette porte. Je sonne. On m’ouvre, JC m’ouvre :

  • Pauline ? Je ne m’attendais pas à te voir. Mais, vas-y entre. La soirée a déjà bien été entamée…
  • Je ne sais pas si je serai de bonne compagnie, mais j’avais besoin de changer d’air.
  • T’as pleuré ? T’as les yeux rouges.
  • Oui, j’ai pleuré. Je ne veux pas rester seule chez moi.
  • Tu veux en parler ?
  • … Je m’entendais bien avec mon voisin, il est mort, fin de l’histoire.
  • Ok… Une vodka orange ?
  • Avec plaisir… JC… Dans un grand verre s’il te plait. Et ne force pas trop sur la dose d’orange.

 

J’ai évidemment déjà participé à des soirées étudiantes. Je n’avais cependant jamais été invitée à une privée. Je connais tous ceux qui sont présents. Nous sommes une bonne vingtaine. On vient m’accueillir, me faire la bise, certains sentent l’alcool plus que d’autres. L’ambiance semble chaleureuse. Il y a aussi Amandine…

  • Tiens Pauline, t’es là…
  • Bonne année Amandine.
  • J’y compte bien. Tu as encore changé de look ? D’abord les cheveux bleus, maintenant les yeux rouges. Et la prochaine fois ? Un nez de clown ?
  • … Au moins, j’ai un style contrairement à d’autres.
  • Parfois, vaut mieux ne pas en avoir, Deep Blue…

 

Elle s’éloigne, JC me tend mon verre. Amandine le prend en retrait, ils se parlent quelques instants, et elle quitte la soirée. Le temps qu’il revienne me voir, j’ai déjà fini mon verre.

  • Ça va JC ?
  • Ho… Oui. Ça me fait vraiment plaisir que tu aies pu venir.  Au fait, j’ai prévenu Fred et Lucas.
  • Et alors ?
  • Ils ont trouvé ça encore plus excitant. Et Fred a promis de garder les photos rien que pour lui.
  • Encore merci.
  • Un autre verre ?
  • Ho que oui.

 

Je ne vais pas dire que je suis complétement bourrée, mais en tout cas bien éméchée, et je me mets dans l’ambiance. Je danse comme une folle au milieu de tout le monde, j’ai tant besoin d’évacuer tout ce que j’ai en tête.

 

Toujours en dansant, la tête qui tourne maintenant méchamment, je me mets à découvrir ce qu’il se passe autour de moi. Je vois d’abord Sarah torse nu embrassant à pleine bouche Magalie qui ne porte plus qu’une culotte. Et il y a Laura se faisant peloter par Marc, tout en embrassant tour à tour Jean-Luc et Mathis.

 

On me prend par la taille, c’est JC :

  • Tout se passe bien ?
  • Oui… C’est chaud ici.
  • Tu trouves ça chaud ? Viens voir alors. Le vrai spectacle commence.

 

Je ne vois rien car une foule s’était mise devant. JC me fait passer, c’est un peu mon baptême. Il y a Sandra entièrement nue, parfaitement épilée, se montrant devant tout le monde. Et sur le canapé, Baptiste, son petit copain, qui finit de se déshabiller. Lui aussi est entièrement épilé, avec un corps beau à voir. C’est un couple que je fréquente peu. Ils me trouvent trop « prude ». Effectivement, à cette époque j’étais avec Thomas, et nous n’étions pas du genre à nous afficher devant tout le monde. C’est tout le contraire d’eux qui n’hésitent pas à se rouler des galoches devant la terre entière et se peloter librement.

 

Alors que tout le monde les encourage pour commencer leur exhibition, Sandra prend la parole, me fixant :

  • Je suis désolée, mais je ne voudrais pas choquer les âmes les plus sensibles. Pauline, il vaudrait peut-être mieux que tu regardes ailleurs.
  • Tu as raison. Je ne suis pas du genre à regarder, mais à participer.

 

C’est sorti tout seul. La mort d’André m’a perturbée, l’alcool m’aide juste à oublier un petit moment. Mais toute la tension est restée en moi, et décide de ce moment précis pour sortir. J’attrape Sandra par les hanches et l’embrasse à pleine bouche. Elle ne se débat pas, ne fait rien au début, puis commence à me rendre ce baiser. Et sa tête s’écarte de la mienne juste le temps pour dire « Ok, là je commence à être très émoustillée ».

 

Nos lèvres se collent à nouveau, nos mains caressent le corps de l’autre. Je n’ai plus aucune pudeur, j’ai besoin de ça. Une langue vient s’ajouter, celle de Baptiste pour se lancer dans un baiser à trois. Ma main glisse, trouve sa queue raide, et il me demande :

  • T’es certaine de ce que tu fais ?
  • Je suis sans limite.

 

Il se place derrière moi et déboutonne mon gilet. Sandra enlève mon maillot de corps. Et ils continuent jusqu’à ce que je me retrouve juste en string et soutien-gorge devant tout le monde. Cette fois c’est Sandra qui me dit :

  • Si tu veux arrêter, c’est maintenant. C’est ta dernière chance.
  • T’as des petits seins trop mignons, des yeux noisette super jolis… J’ai envie de sucer ton mec, je peux ?
  • Ok.

 

Sandra a peut-être été surprise au début, mais elle est au final le chef d’orchestre. Son mec s’allonge sur le canapé, et je me mets à le sucer comme si je mourrais de faim. En attendant, elle finit de me déshabiller avant que sa langue ne s’occupe de mon clitoris pendant que ses doigts pénètrent mon vagin et mon anus. Un orgasme incontrôlable me prend, me faisant pousser des cris de plaisir et de bien-être. J’ai tant de choses à évacuer, j’en veux d’autres, plein d’autres. Et les positions s’enchainent.

 

Sandra a l’honneur de recevoir le sperme de son homme sur le corps. Je me charge de la nettoyer avec ma langue et ma bouche. Je prends mon temps, je savoure.

 

Le spectacle est terminé, j’avais oublié qu’on nous regardait. Mais les yeux sont attirés ailleurs maintenant, vers le milieu du salon. Laura se débrouille parfaitement avec les trois queues qui lui sont offertes. Mais, j’ai un coup de fatigue, je n’ai pas envie de regarder jusqu’au bout. Je vais dans la pièce dont sur la porte est écrit « Aucun acte sexuel ici », c’est la chambre de JC. J’y entre, je m’allonge dans le lit et je m’endors.

 

Je me réveille doucement. Je me sens reposée et sereine. Il n’y a aucun bruit. Je m’étire, et laisse les rayons bas du soleil réchauffer mon corps à travers la fenêtre. Je ne sais pas combien de temps j’ai dormi, mais je me sens bien mieux. Je remarque mon jean’s et mon haut sur le côté du lit. Il n’y a personne à côté de moi. Cela m’étonne un peu, il doit être encore tôt pourtant. Je me lève et sort de la chambre nue pour savoir où se trouve JC.

Il est dans le salon devant son ordinateur. Il se tourne vers moi, et me sort agréablement :

  • Bonjour ma belle. Bien dormi ?
  • Oui. Tu es déjà debout ? Tu fais quoi ?
  • Je révise un peu. Je n’ai pas envie de me retrouver bête s’il y a une interro surprise. Je t’ai mis tes habits sur le lit si tu veux.
  • Non, ça va. Je suis bien comme ça, sauf si ça te dérange.
  • Voir une jolie fille nue qui s’embellit minute en minute ? Non, ça devrait aller. J’ai retrouvé tes sous-vêtements, mais je les ai mis à laver et ils ne sont pas encore secs. J’ai peur que certains s’en soient servis pour… Heu… comme des kleenex…
  • Ok, je vois. Pas de souci. C’est drôlement sympa d’avoir le soleil qui illumine ton appartement le matin.
  • Ha… Non, il est en exposition plein ouest.
  • Hein ? Il est quelle heure ?
  • D’après mon ordi, dix-sept heures trente-huit. Je crois que tu étais très fatiguée.
  • Oui… Il semble que tu ais raison. Désolée.
  • Désolée de quoi ?
  • Ben, d’avoir dormi dans ton lit, de m’être imposée toute cette journée.
  • Tu ne peux pas savoir comment ça a été horrible de redécouvrir ce que c’est de dormir à côté d’une fille sans qu’il ne se passe rien, et qui ne s’enfuit pas dès que le jour se lève. On t’a déjà dit que tu ronflais un peu la nuit.

 

Je lui souris, et je m’assois à côté de lui.

  • Tu n’as pas essayé de me réveiller ?
  • J’ai rangé, passé l’aspirateur… ça ne t’a pas fait broncher. Je suis ensuite allé à la salle de sport. En revenant, tu dormais toujours. J’ai mangé, j’ai fait une petite sieste à côté de toi, et je me suis mis à réviser.
  • Tu révises quoi ?
  • Regarde… Ce texte à la con. Je comprends pas où ça veut en arriver.
  • Ah oui, j’ai un peu galérée aussi. En fait, il faut juste prendre du recul.

 

Il pousse alors son ordinateur de plusieurs dizaines de centimètres et me dit :

  • Voilà, c’est fait, mais je ne comprends toujours rien.
  • Tu me fais rire. Regarde le paragraphe d’avant et celui d’après. C’est lié.
  • Ben non, justement, je ne vois pas le rapport. C’est comme s’il était là pour rien. On a l’impression qu’il est complètement décorrélé des autres.
  • Et pourtant, c’est lui qui donne toute l’importance… Cherche les éléments qui le relient. Ce n’est pas le plus évident.

 

Il se concentre de longues minutes, puis il tourne sa tête vers moi avec des yeux de victoire et il me dit « Putain, très vraiment forte » et il m’embrasse, sur la bouche où nos langues se mêlent. Je me recule peu après, surprise et intimidée :

  • Attends, je dois puer de la gueule en plus.
  • J’ai connu pire.
  • Je croyais que je ne t’intéressais pas.
  • Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
  • Ben… Fais pas ça trop souvent, tu pourrais devenir intelligent.
  • La prochaine fois, suce un clown avant car ton humour est pourri… J’ai vraiment envie de toi.
  • Ok.

 

Oui, je réponds juste « ok », comme un pantin programmé. J’ai répondu ça tellement souvent à mon père dernièrement alors que je n’en avais pas envie. Et à ce moment-là, ce n’est pas mieux. Mais, je sais quoi faire pour m’exciter un peu : je n’ai qu’à penser à cet inconnu dans le train.

  • Ça veut dire quoi « ok » ?
  • Juste que je suis d’accord, et que je te laisse mener la danse.

 

Il m’entraine dans la chambre, m’allonge sur le lit, j’écarte les jambes. Il se déshabille, puis viens sur moi, mets sa verge à l’entrée de mon vagin et me fixe dans les yeux sans rien dire, sans bouger. Je lui demande :

  • T’as pas envie par là, n’est-ce pas ?
  • Si, non, enfin… Je fantasme à un truc depuis l’anniversaire de Fred.
  • Je n’ai jamais essayé avec une aussi grosse verge, mais on peut tenter l’expérience.
  • Je n’ai pas envie de te faire du mal.
  • C’est toi qui aura mal lorsque je t’aurai planté mes griffes dans les fesses pour te dire d’arrêter… T’as pas entendu un bruit ?
  • Si, ça doit encore être les voisins qui s’engueulent et l’un des deux a dû claquer une porte.
  • Ok, assis toi sur le bord du lit que je me mette dans une bonne position.
  • Attends, j'allume la musique pour ne pas être dérangé par leur engueulade.

 

Je m’installe entre ses cuisses et je commence à le sucer. Petit à petit, j’enfonce son sexe de plus en plus. Mais, je n’arrive pas à le prendre entièrement. A combien suis-je ? La moitié ? Les trois quarts ? Je me recule, essuie la bave sur mon menton, et je lui dit, en le regardant droits dans les yeux :

  • Il va falloir que tu m’aides. Tiens ma tête et force.
  • … Je n’ai pas envie de te faire du mal.
  • Ne t’inquiète pas. Tu le sauras si je veux que tu arrêtes.

 

Il s’enfonce, de plus en plus. Je commence à étouffer, arrive à peine à respirer par le nez. Ça semble durer des heures. Je salive comme pas possible, mes larmes coulent. J'ai envie d'arrêter là, mais c'est aussi un défi pour moi : en suis-je capable ?

 

Sa verge entièrement entrée dans ma bouche, ses mains ayant quitté ma tête, je tiens la position encore un peu, jusqu'à ce que je n'en puisse vraiment plus.

 

J’attends un peu, le temps que je reprenne mon souffle, et lui demande :

  • Alors ? Tu en penses quoi ?
  • Bizarre, quelque part un peu dégueulasse, mais j'aime bien.
  • D'accord. Cette fois je tente sans ton aide.

 

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