Chapitre 20 : Cours de conduite

Pauline_annees_etudes_chapitre_20_cours_de_conduite

 

Allongée dans mon lit, j'ai le buste entièrement collé au dos de JC qui est sur le côté. Ma main caresse son ventre, je lui embrasse la nuque. Je sais qu'il est réveillé depuis quelques minutes déjà. Il me demande

  • Tu as bien dormi ?
  • Pas beaucoup.
  • Tu n'es pas calmée ?
  • Pas entièrement, même si je suis bien moins excitée que tout à l'heure. J'aimerai que tu me prennes, je crois qu'il n'y a que ça qui pourrait me calmer complètement.
  • Tu as fait quoi alors si tu ne dormais pas.
  • Je me suis caressée doucement, agréablement.
  • Tu t'es faite jouir ?
  • Non. J'avais envie que tu me regardes encore... Ton téléphone a dû finir de charger.
  • Ok, je te montre alors.

 

Nous nous installons l'un contre l'autre. Il lance une vidéo : je suis en pleine masturbation dans la voiture, garée sur le parking en bas de chez moi. L'image ne montre que mon visage vivre au rythme du plaisir que je m'offrais, et aucune autre partie de mon corps n’est visible.

  • Alors ? Tu te trouves comment ?
  • Pas mal... Avec du maquillage, ça aurait été...
  • Non, t'es bien mieux au naturel, ou un maquillage discret à la limite... Voilà le moment... Regarde tes yeux qui scintillent, ta bouche entrouverte et humide... C'est super sensuel.
  • Je pensais que tu m'avais filmée toute entière... J'aime bien cette vidéo.
  • Non, toute entière c'est lorsque tu t'es masturbée sur le lit avant que je n’aie plus de batterie. Tu veux voir celle où nous montions jusque chez toi en prenant les escaliers ? T'aurais aimé qu'on nous voit ?
  • Je crois que je n'avais pas besoin de ça, j'étais déjà bien excitée. Mais sinon, non, je n'ai pas envie de la voir, j'ai envie que tu me prennes, s'il te plait.

 

Il pose son téléphone, s'allonge dans le lit. Je le chevauche, puis je l’embrasse dans le cou, frottant en même temps mon vagin contre sa cuisse. Et de ses deux mains, il me bloque et me repousse sur le côté.

  • Pauline, pas maintenant.
  • … S'il te plait, j'en ai envie. Tu peux même le faire rapidement si tu veux, trois petits coups, et hop, tu éjacules.
  • J'ai envie de passer la journée avec toi et que tu restes dans cet état, excitée et consciente de ce que tu fais.
  • Non, ne me frustre pas plus, s'il te plait... Please... Bon, si c’est ça, je te préviens : si je n'ai plus envie, ça sera tant pis pour toi. Et hors de question de te branler en ma présence. C'est bien compris ?
  • Je vais aller prendre une douche, sans toi.
  • JC... Merde, t'es chiant là.

 

Il a même fermé la porte à clé pour être certain que je ne vienne pas le rejoindre. Bien sûr, ça peut s'ouvrir avec un tournevis, mais je n'en ai pas. Et je n'ai pas réussi à le faire avec une cuillère ou un couteau.

 

Lorsqu’il en sort, je l'attends cuisses écartées. Il fait comme si de rien n'était et enfile son pantalon. Je lui fais remarquer, espérant qu'il se redéshabille à nouveau :

  • T'as oublié ton boxer.
  • Je ne porte jamais deux fois de suite mes sous-vêtements.
  • … Mais, ça t'amuse de me laisser dans cet état ?
  • Franchement ? Oui.
  • … P'tite bite ! Je vais prendre ma douche.

 

La douche froide ne me calme pas. En attendant, JC a remis en place le lit en mode canapé et a même sorti les vêtements qu'il désire que je porte : un jean's, un string, un débardeur. Je lui fais

  • T'as oublié le soutien-gorge.
  • Je préfère sans.
  • Et je suis assez grande pour m'habiller comme je veux !

 

Je range ces affaires, j’en prends d'autres, tout dans l'esprit de contradiction : un chemisier, une jupe courte et un soutien-gorge. Il me dit alors :

  • T'as oublié le string.
  • Je préfère ne pas en mettre.

 

Je commence par le soutien-gorge, j'ai du mal à l'accrocher, et déjà il me gêne. Je le retire en disant "t'as de la chance, j'ai les seins trop gonflés". Et une fois habillée, il me fait mettre mon manteau, et nous partons en voiture. Je ne sais pas où il veut m’amener, mais je ne le lui demande pas, ne lui parle pas : je boude.

 

Il s’arrête sur un grand parking désert d’un centre commercial fermé. Je me mets à sourire en imaginant qu’il veut me baiser là, au risque qu’on nous surprenne. Je suis demande, avec un petit air coquin :

  • Tu me fais le coup de la panne ?
  • Descends, tu verras.

 

Je sors de la voiture. Je suis déjà prête à me faire prendre sur le capot. Mais, il veut que je m'assoie sur le siège conducteur, et lui passe sur celui du passager. J'attends un peu, puis lui demande :

  • Et on fait quoi maintenant ?
  • Tu vois, ça c'est une voiture.
  • … Oui, je connais, merci.
  • Attache ta ceinture.
  • … C'est quoi ton délire ? Tu veux que je conduise ? Mais t'es fou ?

 

Après avoir entendu plein de fois "Putain, appuie sur l'embrayage" alors que ça faisait un drôle de bruit en manipulant le levier de vitesse, après avoir calé 100 fois, après m'être trompée autant de fois de pédales, je me suis arrêtée.

  • Bon, ben je crois que c'est pas mon truc.
  • Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi nul.
  • Il n'y a pas de mauvais élèves, seulement de mauvais professeurs.
  • T'es l'exception qui confirme la règle.

 

Pas vexée du tout, je me mets à rire, et me détache. La seconde d’après, je me jette sur sa bouche pour l'embrasser. Il ouvre d'un coup mon manteau, pelote fermement ma poitrine. Je passe une jambe par-dessus le truc central, jouant des mains pour ouvrir son pantalon. Il m'arrête alors que je commence tout juste à m'occuper de sa ceinture.

  • Pas ici, Pauline.
  • Où ça alors ?
  • J'ai de plus en plus de mal à te dire non, mais je veux continuer à te voir dans cet état.

 

Je recule, déçue. L'intérieur de ma cuisse vient de frotter contre le levier de vitesse, et je fixe JC dans les yeux en lui disant :

  • Et ben moi, j'en ai marre d'attendre.
  • … Ce n'est pas trop gros ?
  • Il n'y a qu'un moyen de savoir.

 

Je retire mon manteau et lui ordonne "Filme ! Je n'ai jamais vu l'autre vidéo et je veux voir celle-là !". J’attends qu'il sorte son téléphone et je relève ma jupe. Je commence à m'accroupir. Plusieurs minutes après, me branlant sur le levier, jouant avec mon clitoris en même temps, JC me sort d’un ton paniqué « Arrête maintenant ! Il y a la police ».

 

Une voiture arrive vers nous. Je me retire, je réajuste ma jupe, ferme un bouton de mon chemisier dont le décolleté est trop plongeant. Deux policiers s’approchent, l’un allant à ma portière et l’autre à celle de JC. Après avoir compris qu’il fallait tourner la clé dans le contact pour ouvrir la fenêtre, le policier prêt de moi dit :

  • Vous savez que vous êtes sur un parking privé ?
  • Heu… Oui…

 

JC répond alors

  • C’était pour apprendre à ma copine à conduire.
  • Il y a des auto-écoles pour ça. Vos papiers, s’il vous plait.

 

JC donne les siens, je n’ai rien pris avec moi, seulement ma carte étudiante que j’ai dans la poche de mon manteau. Le policier fait :

  • Vous n’avez rien d’autre ?
  • Heu… Non.
  • Vous n’aviez pas les cheveux bleus sur la photo.
  • Ben, non… C’était avant…

 

Il va voir son collègue, j’entends demander « tu crois que c’est elle ? ». Ils parlent un peu sans qu’on comprenne quoi que ce soit, et il revient vers moi pour me demander mon nom et prénom, vérifiant que c’est ce qui est marqué sur la carte.

  • Et le numéro marqué ?
  • … Heu, je ne le connais pas par cœur. Je sais juste qu’il y a un 7 en premier.
  • Bon… Ok. Ça va pour cette fois. Mais ce n’est pas un lieu pour apprendre à conduire ou pour toute autre activité. Suis-je bien clair ?
  • Oui, monsieur l’agent, très clair.
  • On vous laisse partir devant.

 

JC et moi sortons de la voiture pour échanger nos places, et nous partons, suivis par les policiers. Je dis alors à JC :

  • J’ai eu l’impression qu’il me prenait pour une pute.
  • C’était mon impression aussi. Et puis, avec tes tétons qui pointaient…
  • Ben oui, ils pointent lorsque je suis stressée.
  • Lorsque t’es excitée aussi.
  • Ben, dès que j’ai des émotions en fait.
  • C’est bon à savoir. Et ça confirme des choses.
  • Tu fais référence à Janvier ?
  • … Pardon, c’était petit. Ben moi, le stress, ça me donne faim. On se trouve un endroit pour bouffer, et ensuite, je m’occupe de toi comme il faut.
  • Parfait, un truc où on sert très rapidement alors.

 

La voiture de police nous a suivi jusqu’à l’entrée du centre-ville. JC s’arrête devant un restaurant, je lui dit, déçue :

  • On aurait pu se prendre un truc à un drive.
  • Non, j’ai déjà bouffé du hamburger hier, ça m’est resté sur l’estomac. Là, j’ai envie d’un bon steak tartare.
  • Tu sais que tu me fais souffrir ?
  • T’inquiètes pas ma puce, tu auras ce que tu veux.
  • Ma puce ?

 

Il sourit, nous rentrons dans le restaurant. On nous installe. Moi aussi, j’ai finalement faim. Mais entre manger et baiser, mon choix est vite fait. Sauf que JC a l’intention de prendre son temps. Alors, pour l’accompagner, je prends une entrecôte avec des frites. En attendant que les plats arrivent, je bois un verre de jus de pomme, lui une bière. Il me regarde avec envie, et me dit :

  • Tu sais que le serveur n’arrête pas de te mater ?
  • Je m’en fiche du serveur, c’est toi que je veux. J’ai encore les tétons qui pointent ?
  • Evidemment. Ouvre quelques boutons de ton chemisier.
  • Pourquoi te ferais-je plaisir ? Tu me frustres depuis ce matin.
  • Tu as raison, je ne le mérite pas.
  • … Je ne le fais pas pour toi, mais juste parce qu’il fait chaud ici.

 

Je retire un bouton, puis un autre, le fixant, observant ses réactions. Au troisième, son sourire m’indique que le décolleté lui suffit, alors je défais un quatrième, juste pour le narguer.

 

Après avoir mangé, après avoir été reluquée un nombre incalculable de fois par le serveur, après s’être fait du pied durant tout le repas, nous allons enfin chez JC. Je vais pouvoir me faire baiser.

 

 

⮈  Chapitre 19 : Gorges profondes     — oooOOooo —     Chapitre 21 : Pétage de plomb  ➲

Commentaires


Laissez un commentaire
  1. Histoires Erotiques  >>  
  2. Pauline - La trilogie  >>  
  3. Pauline - Années d'études  >>  
  4. Chapitre 20 : Cours de conduite