Chapitre 21 : Pétage de plomb

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Je suis là, me sentant bien, contre lui, la tête sur sa poitrine. Il me fait :

  • Il faudrait que tu arrêtes de te coller à moi comme ça après que j’ai éjaculé sur ton corps. Je ne suis pas très fan de me retrouver couvert de sperme.
  • Arrête de dire des bêtises. Je me sens bien là.
  • Désolé d’avoir été aussi rapide. Je crois que j’avais les coucougniettes un peu trop pleines.
  • T’as été parfait… JC, je me disais qu’on s’entend bien tout de même. On pourrait peut-être essayer un truc tous les deux.
  • … Je croyais que tu n’étais pas amoureuse de moi.
  • Oui, mais je t’aime tout de même. Et peut-être que ça viendra après. T’en penses quoi ?
  • Ça veut dire que s’en est fini de tes listes à la con ?
  • … J’ai commencé, je me dois de finir. Pardon, mais je ne suis pas du genre à laisser tomber en cour de route les choses.
  • J’avoue que ce n’est pas ce que j’espérais comme réponse. On en reparlera lorsque tu auras fini, ok ?
  • Ok. On peut se dire que la semaine je me consacre à ça et que le week-end c’est juste tous les deux ?
  • … Ok. Ça veut aussi dire que la semaine je fais ce que je veux.
  • Ok… Bon, on va arrêter les « ok », ça devient chiant. Et puis, on est encore le week-end…
  • D’accord. Laisse-moi le temps de me recharger… En attendant, je vais te préparer une clé USB avec toutes tes vidéos de cul. Tu pourras te branler tranquillement devant la semaine si t’as rien à te mettre entre les jambes.
  • Hey, parle pour toi, p’tite bite.
  • Faut que t’arrêtes cette insulte. Ça ne me fait aucun effet vu que ce n’est pas vrai.
  • Je sais, Elephant man.

 

Ayant passé la nuit chez JC, je vais en cours avec la même tenue que la veille, un crayon et quelques feuilles papier. Que je ne porte pas de soutien-gorge ne passe pas inaperçu, même si mes tétons ne pointent plus. D’ailleurs, ça aide à ce qu’on vienne me parler, à ce qu’on vienne me proposer, me croyant peut-être chaude pour une partie de jambes en l’air. En effet, en fin de matinée, un mec de quatrième année vient me voir :

  • Pauline, rassure-moi, je suis bien sur ta white list ?
  • Oui, tu y es. Tu voudrais qu’on se voie ce soir ?
  • Pourquoi attendre si longtemps ? J’habite juste à côté…

 

L’idée est plutôt intéressante, ça permettra de barrer des noms plus rapidement. Il a du bien aimé notre partie de baise, et surtout le fait que je ne porte pas de culotte non plus. Il en a parlé autour de lui l’après-midi, tout le monde semble au courant. Et j’ai trois nouvelles propositions pour le soir même. Je ne sais pas comment départager… Deux sont d’accord pour s’occuper de moi en même temps… Deux noms en moins d’un coup, ça m’arrange…

 

Et nous arrivons au week-end. En seulement cinq jours, j’ai couché avec 13 élèves. Midi, fin de journée, une fois dans les toilettes de l’école… Un couple aussi… Mon agenda s’est rapidement rempli et c’est dans les bras de JC que je raconte ces aventures, même s’il était en partie au courant.

 

  • Tu t’es frittée avec Zoé ?
  • Je la garde dans ma liste noire. En même temps, c’est une copine d’Amandine. J’imagine qu’elle lui dicte son texte, trop peur de m’affronter elle-même.
  • Et il s’est passé quoi ?
  • Ben, elle m’a demandée si mon job de vide couilles me plaisait. Je lui ai répondu par une question : est-ce qu’être électrique et pomper à mort le jus sans tenir la route… Enfin, tu vois, par rapport à la voiture électrique zoé…
  • C’est bon, j’ai compris. Et alors ?
  • Elle est partie en me traitant de sale pute.
  • Je peux te demander un truc, Pauline ?... Laisse pisser, elle n’en vaut pas la peine.
  • … Elle me fait chier tous les jours.
  • Elle se ridiculise elle-même.
  • Laisse-moi gérer cette affaire.

 

Deux semaines après, l’affaire Zoé était réglée… Enfin, pas vraiment comme je l’aurais souhaitée. Son petit copain, son amoureux, l’homme de sa vie a été ma proie. Je pensais vraiment qu’il m’aurait fallu plus du temps pour l’avoir, sans être certaine d’y arriver. Mais, je lui ai parlé quelques minutes, il m’a demandée s’il était sur ma liste blanche, je lui ai répondu que oui, et une heure après, il était à poil chez moi. Le seul truc qu’il ne savait pas, c’était que mon PC était allumé avec la cam dessus en route.

 

Ça n’a même pas duré cinq minutes, mais c’était suffisant. J’ai envoyé la vidéo à Zoé pour lui foutre les boules. Ses copines reçurent une copie pour qu’elle ait la honte de sa vie. Le résultat fut sans appel : elle le largua. Je n’avais cependant pas prévu que, pour se venger de moi et de lui, elle enverrait un lien à tout le monde pour la voir. Seuls JC et moi n’étions pas en destinataire. Nous le découvrîmes trop tard. Et le lien amène à un site pornographique… Plus de 20 000 vus au moment où je suis allée voir… Je suis en rage… Il faut que je tape plus fort encore !

 

On frappe à ma porte alors que je n’ai pas fini de détruire mon oreiller. J’hurle : « dégage, je suis occupée ! ». Deux secondes après, une clé tourne dans la serrure, et JC apparait.

  • Ne me fait pas chier, je ne suis pas d’humeur.
  • Arrête là ! Ça va dégénérer cette histoire.
  • Et tu ne sais pas à quel point. Elle va se chier dessus devant tout le monde !
  • Ok… Et tu vas faire quoi ?
  • Je ne sais pas encore… Baiser son frère, son père, sa mère s’il le faut aussi !
  • Et après ? Le chien aussi ?
  • Va te faire foutre sale connard. Sinon, je te fous sur la même liste.
  • En plus, t’as déjà les coordonnées de mon père pour coucher avec lui. C’est facile ! Vas-y, appelle-le !
  • … Sale merde, sale enculé ! Je vois où tu veux en venir… Et ben non, t’auras pas le plaisir de m’afficher sur internet pour te venger.

 

Je suis dans un état de colère incontrôlable, à en perdre la raison. Et je me mets sur mon PC, je prends sa clé usb qui contient les vidéos et la branche en allant sur le site porno où Zoé a mis l’autre, la page étant encore ouverte. Je crée un compte bidon rapidement et lance les transferts. Il me dit « arrête tes conneries ! » et je le menace avec des ciseaux pour qu’il ne s’approche pas. Puis, toute fière de moi, le provoquant :

  • Voilà, c’est fait… Tu ne pourras pas te venger… Deep Blue est en ligne !!!
  • … Tu l’as vraiment fait ? Tu te rends compte ?... Pauline… C’est pas toi ça… Je préfère te rendre tes clés… Je crois qu’on n’a plus rien à faire ensemble. Continue ta vendetta, je ne veux pas y être mêlé.
  • C’est ça, casse-toi pauvre type ! Je n’ai pas besoin de toi !
  • Ne t’inquiète pas, je m’en vais… Tu sais quelle est la seule différence entre toi et Amandine ? Amandine n’est pas suicidaire. Adieu.

 

Il part en me jetant mon double des clés au visage. Et je me mets à crier, à pleurer de rage… Et trente minutes après, je suis devant sa porte. Je sonne plusieurs fois, pas de réponse. A mon tour, j’utilise le double de ses clés. Il est là, sur son fauteuil à boire une bière. Il ne me regarde même pas.

  • JC…
  • T’es venue me rendre mes clés ?
  • … J’aurais préféré que tu m’en mettes une bien forte plutôt que tu me compares à Amandine.
  • Je voulais un truc percutant pour te faire réagir… En espérant que ça fonctionne.
  • Ça va, t’as réussi, tu m’as fait très mal… Excuse-moi.

 

Il ne bouge pas, ne me regarde toujours pas. Je m’agenouille sur le sol, et en pleure. Je lui dis :

  • JC, j’aimerai vraiment que tu m’excuses. S’il te plait… J’ai pété un plomb… Je laisse tomber… Elle a gagné et c’est tout.
  • Tu crois vraiment qu’il y a un vainqueur dans cette histoire ? Je ne vois que deux perdantes… Pauline, vire les vidéos que tu as uploadées.
  • Je peux pas… J’ai mis un mail bidon et je ne me souviens pas du mot de passe. J’ai essayé avant de venir, tu me prends pour une débile ?
  • Ben… Comment peut-on être première de promo et faire de si grosses conneries ?
  • … Je suis comme ça… Je peux rester ici ce soir ? Je n’ai pas envie d’être seule.
  • Je ne sais pas si je te ferai dormir avec moi ou dans le canapé. Ça dépend si tu me redonnes le double de chez toi…
  • Heu… Je peux repasser chez moi pour les récupérer… JC… T’es génial.
  • Je sais.
  • Je ne te mérite pas.
  • Je sais.
  • Tu fais chier.
  • Je sais.
  • Je peux te faire un câlin ?
  • Ça fait depuis cinq minutes que je l’attends.

 

Nous passons la nuit ensemble, nous nous câlinons sagement. J’appréhende sérieusement le lendemain. J’arrive à l’école avec JC. Nous nous séparons dès la sortie de la voiture. Je ne veux pas qu'il soit avec moi, je ne veux pas qu'il soit impliqué dans tout ça.

 

Je suis sur la défensive, attentive au moindre geste ou mouvement. Des sourires, des regards, pas de remarques déplacées. Zoé... J'ai promis à JC de ne rien faire de plus, mais j'ai tout de même bien envie de lui défoncer la gueule à cette conne. Elle avance d'un pas accéléré vers moi. C'est clair : à la moindre parole de travers, elle recevra mon poing dans le nez.

  • Pauline, je ne voulais pas que ça dégénère autant. Je te promets que ce n'est pas moi les autres vidéos, je ne sais même pas qui a fait ça.
  • ... Mais, comment tu sais ? Il n'y a pas eu de mail pour donner les liens.
  • Ben... Une recherche sur Deep Blue et... On est plutôt assez nombreux à les avoir vues... Tu sais qui c’est ? Tu vas te venger ?
  • Oui, je sais qui c'est et elle est déjà en train de déguster.
  • Et pour moi ? Tu vas faire quelque chose ?
  • Comme pour Amandine.
  • … Tu vas me péter le nez ?
  • Faire comme si tu n'as jamais existé.
  • Ok... Merci... A plus.

 

J'ai besoin de déstresser, et le plus rapidement possible. J'ai déjà un rendez-vous planifié pour le midi, je vais le voir :

  • T'as intérêt à assurer tout à l'heure.
  • … Tu me fous la pression là. T'es si chaude que ça ?
  • Bien plus encore.
  • Je peux demander à un pote si ça l'intéresse de m'accompagner, mais il n'est peut-être pas sur ta liste blanche.
  • Je m'en fous, amène-le.

 

Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais ils ont débarqué chez moi à cinq. Et ce n'était pas de trop. Ils m'ont partouzée toute l'après-midi, ils auraient pu continuer toute la nuit aussi tellement j’en avais besoin. Tant pis pour les cours, je les rattraperai plus tard.

 

J'ai contacté le support du site internet pour faire retirer les vidéos. Ils mirent plusieurs jours pour répondre, et des jours supplémentaires pour les enlever. Je vérifiais toutes les heures, le nombre de vues ne cessait d'augmenter. Et enfin, elles n'existaient plus sur le site. Hier, plusieurs dizaines de milliers de personnes dans le monde les avaient regardées depuis que je les avais mises.

 

Elles ont été supprimées du site, mais pas d'internet. Des copies sont trouvables sur un autre… des autres en fait. Les moteurs de recherche aident à tomber dessus, toujours taguées par "Deep Blue". J'ai contacté un moment ces sites, certains n'ont jamais répondu, et dès que ça disparaissait d'un, ça réapparaissait sur trois autres. Le combat était perdu d'avance. J'ai laissé tomber en espérant qu’il n’y ait jamais de conséquences.

 

 

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