Chapitre 5 : Exhibition

Pauline Années Etudes Chapitre 5 exhibition

 

Je ne dors pas, je me lève, je fais les cent pas dans mon appartement. Je donne un coup de pied dans mes vêtements restés à terre en imaginant que c’est la tête de Thomas. Je me demande qui d’autre a vu cette vidéo. Je ne sais même pas ce qu’on voit dessus. Je me demande ce qu’il y a aussi sur les photos. Je n’ai jamais vu ; je n’ai jamais voulu voir non plus de peur d’être écœurée. Mais, une chose est certaine : on va se moquer de moi ; on va me créer une sale réputation et je n’ai aucune idée de comment empêcher ça.

 

On sonne à ma porte. J’hésite à bouger, mais je vais tout de même regarder par le judas : c’est JC. L'enfoiré, il est même venu jusque chez moi pour me narguer... la descente aux enfers ne fait que commencer. Je lui sors :

  • Si c'est pour m'humilier, tu peux dégager.
  • Non, pas du tout. Ouvre s'il te plait, je veux juste te parler.
  • Alors, vas-y, parle.
  • … J'aime pas parler à une porte. Non, c'est sérieux, je ne viens pas en ennemi.
  • Ok… Attends.

 

Je cours pour enfiler ma jupe et mon débardeur laissés sur le sol du salon. Je cache le reste de mes vêtements dans la salle de bain. J’ouvre enfin la porte, JC n’est pas seul, mais accompagné de Amandine. Je regrette déjà de lui avoir fait confiance. D’un ton sec, je lui demande :

  • Qu'est-ce qu'elle fait là ?
  • Je l'ai amenée pour vous réconcilier.
  • C'est quoi ce délire ?
  • Bon, on peut entrer ?

 

Je les laisse passer. Nous nous installons dans le salon. JC et Amandine s’assoient sur le canapé l’un à côté de l’autre. Je prends une chaise et me mets devant eux, stressée, droite comme un pic. Elle me regarde avec un air pincé. Elle me donne l’impression de ne pas avoir plus envie d’être là que moi de la voir chez moi. Je demande alors à JC :

  • Bon, et tu veux parler de quoi ?
  • Je ne vais pas y aller par quatre chemins : il l'a fait sans te prévenir, n'est-ce pas ?
  • De quoi ?
  • De te filmer. Tu ne savais pas, j'en suis sûr.
  • Et ça change quoi ?
  • Tout. Alors ? Oui ou non ?
  • Non, évidemment que je ne savais pas. Je ne suis pas folle non plus : je venais de le larguer. C’était juste pour s’amuser une dernière fois… il m’a piégée.

 

JC se tourne vers Amandine, tout sourire, et lui dit :

  • Tu vois, je te l'avais dit.
  • Ouais... Bon...
  • Tu me dois 20 euros. Depuis le début, je te disais que c'était une petite bite. Et voilà la preuve.

 

C’est quoi ce foutage de gueule ? Je suis énervée plus que nécessaire et j’interviens :

  • Vous êtes venus juste pour savoir qui avait gagné un pari à la con ?
  • Non… JC m'a forcée à venir pour éviter que je fasse un truc...
  • Quoi comme truc ?
  • … T’afficher sur internet... et tout ce qu’il a de toi... J'ai pas apprécié que tu frappes mon copain. Mais, finalement, peut-être qu’il le méritait un peu... J'aurai pas aimé qu'il me fasse ça.
  • Et je peux savoir qui d'autre à vu ?
  • Personne. Bon, je dois y aller, j'ai des trucs à faire.

 

Amandine part, JC reste confortablement assis sur le canapé avec un grand sourire aux lèvres. Je lui demande :

  • Bon, on dirait que mon gros cul te doit une fière chandelle. Tu veux boire quelque chose ?
  • Ouaip.
  • … Et quoi ?
  • Tu proposes quoi ?
  • Heu... Je vais voir ce qu'il me reste dans le frigo.

 

Je me lève beaucoup plus soulagée et détendue. JC me suit ; j'ouvre la porte du réfrigérateur ; il se met derrière moi en posant sa tête sur mon épaule pour regarder tout en me tenant délicatement les hanches avec ses mains. C’est le premier mec qui me touche depuis Thomas. C’est loin d’être désagréable. Et il me dit doucement à l'oreille :

  • J'adore voir tes magnifiques seins nus se balader sous ton haut quand tu bouges.
  • … Heu... Il me reste une bière si tu veux...
  • Je trouve ça très excitant.
  • … J'allais prendre une douche... J'ai dû me rhabiller rapidement.
  • Ha oui ? Vraiment ? C’est pour ça que tu ne portes pas non plus de culotte ?... J’ai pu apercevoir lorsque tu t’es levée.
  • … J’ai du jus d’orange si tu préfères.
  •  Tu sais que tu es la fille de troisième année qui s'est tapée le moins de mecs de l'école ?
  • Je sais aussi que t'es le mec qui s'est tapé le plus de filles.
  • Oui, je veux bien la bière.

 

Il retire ses mains, se recule et prend appuie contre le mur. Je décapsule la bière et la lui donne ; je remarque mes seins pointer. Il me fait de l’effet, je le reconnais. Je lui demande :

  • Et tu penses que parce que tu m'as aidée, je vais te laisser me baiser pour te montrer toute ma gratitude ?
  • Non, pas du tout. Je pense qu'on va baiser parce qu'à ma connaissance tu ne l'as pas fait depuis bien longtemps et que ça doit commencer à bien te chatouiller le minou. Et aussi parce que j'ai de plus en plus envie de savoir ce que tu vaux au lit.
  • ... Ta technique de drague laisse à désirer. Et puis, t'es pas mon type de mec.
  • Ha oui ? C'est quoi ton type de mec alors ?
  • Pas toi en tout cas.
  • T'as peur de quoi ? On baise, c'est tout. Je vais pas m'incruster, ça ne changera pas nos vies. Et si on a tous les deux bien aimé, on recommencera peut-être un jour. Et avec moi, c'est discrétion assurée.
  • A ce que tu dis… Pourtant, tout le monde connait ton tableau de chasse.
  • Ce n'est pas de ma faute si les filles se vantent. Et non, mon tableau de chasse est bien plus impressionnant.

 

Il pose la bière sur la table et s’approche de moi. Il passe un doigt entre la bretelle de mon débardeur et ma peau. Je me demande si je dois le laisser faire. J’en et pas mal envie en fait. Ça me ferait du bien de coucher avec lui, et j'ai déjà entendu dire plusieurs fois qu'il est bon amant. Mais, je reste sur mes gardes, ne sachant pas s'il ne cherche pas à me piéger, malgré ce qu'il vient de faire pour moi.

  • Je ne te promets pas la lune, mais juste de passer un moment agréable. T'en penses quoi ?
  • … Pourquoi pas.

 

Il me prend la main et me guide jusqu'au salon. J’ai une pensée pour mon voisin : « André, si tu es derrière ta fenêtre, désolée, mais tu n'en verras pas plus ». JC m'emmène sur le canapé et m’allonge dessus. « Laisse-moi d'abord faire connaissance de ton corps », me dit-il avant de commencer à me faire de petits bisous sur les cuisses, remontant de plus en plus.

 

Alors qu'il a la tête sous ma jupe à m'offrir l'un des meilleurs cunnilingus de ma vie, je me félicite de m'être épilée la veille. Je n'aurai peut-être pas osé le laisser me toucher avec mes jambes et mon minou négligé.

 

Il ne s'arrête pas lorsque je le prévins que je suis sur le point de jouir. Il attend que je finisse mon orgasme avant de relever la tête, et souriant :

  • Tu vois que tu en avais bien besoin. C'est autre chose que la branlette.
  • Bon, on passe à la suite ?
  • Avec plaisir. J'ai le droit juste à ton minou ou tu me laisses découvrir...
  • Prends-moi par où tu veux tant que tu me baises convenablement.
  • Partout ?
  • Partout. Je suis bien moins frigide que ce que tu as l’air de croire.

 

Je retire d’un coup mon haut et ma jupe. Il vient seulement d'enlever chaussures et chaussettes. Je m’attaque déjà à sa ceinture avec envie ; il retire son pull. Je baisse son pantalon et son caleçon en même temps alors qu'il commence tout juste à déboutonner sa chemise. Il a su me donner fortement envie d'aller plus loin avec lui. Je découvre sa verge… la vache, elle est belle. Pourtant, elle n’est pas encore totalement dure, mais déjà d'une taille imposante, bien loin de celle de Thomas.

 

Je ne résiste pas, je me mets à la sucer pendant qu'il finit de se déshabiller. Puis, il me prend, dans une position, puis une autre, changeant, ne me laissant aucun répit. Je jouis à nouveau ; peu après, je jouis une nouvelle fois. Et c'est exténué que nous essayons de retrouver notre souffle, allongés tous les deux sur le tapis.

 

J'étale son sperme que j'ai reçu sur mon ventre, comme s'il s'agissait d'une crème de soin. Et il me dit :

  • Et l'autre con qui disait que c'était chiant de baiser avec toi...
  • Qui ? Thomas ? Il préférait se branler sur des films de boules. Il n'a jamais su y faire avec moi. J'en conclue que t'as pas été déçu.
  • Je ne suis jamais déçu de découvrir une nouvelle fille. Par contre, il est rare que je termine avec cette impression de non fini...
  • Comment ça ?
  • Je suis convaincu que je n'ai pas découvert tout ton potentiel. Je suis convaincu que tu as encore envie de jouer.
  • De toute façon, à moins que tu arrives à bander maintenant...
  • Non, là tu m'as vidé pour un bon moment. Mais, on peut faire autrement.
  • Et tu proposes quoi ?
  • T'as bien un sextoy quelque part...

 

Je ris, je me sens bien, je me sens libre. J'ai l'impression que je peux faire confiance à JC, et je lui réponds :

  • Non, je n'en ai pas.
  • Toutes les filles en ont un.
  • Pas moi. J'en ai eu un il y a longtemps que j'ai jeté. Et rien depuis et pas vraiment les moyens de m'en offrir un pour mes moments de solitude.
  • Mais, c'est bien mieux à utiliser pour les moments à partager... J'ai vu des bananes dans la cuisine.
  • T'es sérieux ? Tu veux vraiment continuer à jouer ?
  • Oui... Je suis curieux de savoir combien de temps tu peux encore tenir avant de me supplier d'arrêter. Ok pour la banane ?
  • … Oui, ok. Mais, si tu parles de ça à qui que ce soit...
  • Je serai encore plus muet qu'une tombe.

 

Je me lève pour allumer une lumière. La nuit est arrivée et on n'y voit déjà plus rien. Et je préviens JC « Je te laisse jouer avec mon corps, mais si tu espères un seul instant que je te supplie d’arrêter, tu rêves. Je peux tenir toute la nuit ». Cela le fait rire, et il se lève également.

 

En entrant dans la cuisine, je vois André en train de faire la vaisselle devant sa fenêtre. JC allume la lumière, celle-ci se reflète dans la vitre et m'empêche de savoir si mon cher voisin s'est mis à regarder.

 

JC choisit la plus grosse banane, et tapotant sur ma machine à laver, me dit :

  • Vas-y, assieds-toi là.
  • Tu ne veux pas retourner dans le salon ?
  • Ben, on ne sait jamais si je dois trouver une nouvelle idée, autant éviter les allers-retours.

 

Et il m'attrape par la taille et me porte pour m'asseoir sur la machine. Je tourne la tête vers la fenêtre : de cet angle, la lumière se reflète moins. Je distingue André qui me fait un petit signe de la main au moment où JC m'ouvre les cuisses. Il caresse mon minou avec le fruit avant de l'enfoncer dans mon vagin. Je pousse instantanément un gémissement de plaisir...

  • La vache, t'es super chaude là. C'est de te faire baiser par ça qui t'excite autant ?
  • … On dirait bien...

 

Ou, c'est plutôt le fait de m'exhiber devant mon voisin. Mais, il est hors de question de l'avouer à JC. « Continue un peu toute seule, j'ai besoin de pisser ». J’attrape la banane en regardant André. J’attends que JC quitte la cuisine pour lui faire un petit coucou de la main à mon tour. Je veux qu'il sache que je le vois aussi, et je commence à me masturber.

 

JC revient, il me regarde me branler toute seule un moment avant d'ouvrir le frigo. Il en sort une carotte « Pour sodomie ». Je réponds en me penchant sur le côté et en écartant les fesses. Ce ne sont pas les seuls objets qui vont me pénétrer durant cette soirée. Il joue avec mon corps, y enfonce tout ce qui lui passe sous la main : concombre, courgette, bouteille, télécommande... et j'en passe et des meilleurs. Il s’arrange en tout cas pour qu’au moins deux de mes orifices soient toujours occupés.

 

Nous sommes à nouveau dans le salon. Je crois que j’ai présumé de mes forces. J’aimerais qu’il continue encore et encore. Il sait vraiment bien s’occuper de mon corps. Je suis tout de même presque sur le point de lui avouer que je n’en peux plus, mais il se met à bander. J’ai envie de sexe, plus que n’importe quoi d’autre. Je me jette dessus la tête la première, et, à nouveau, il me baise continuant en même temps à me pénétrer avec des objets.

 

Nous sommes allongés sur le tapis du salon. Je suis morte. Je lèche son sperme doucement, avec délice, qu’il a sur son ventre. C’est un vrai nectar. Et il me dit dans un souffle court :

  • Ok Pauline, pour ma part, je n'en peux plus.
  • Tant mieux, je suis exténuée. T'as l'heure ?
  • Heu... Attends... T'as une horloge quelque part ? Ah oui, je vois à l'entrée... Putain, plus de deux heures du mat.
  • Merde, on va être frais pour les cours.
  • Ça te dérange si je dors ici cette nuit ? J'ai un peu la flemme de rentrer chez moi là. Je dormirai sur le canapé.
  • Tu peux dormir dans mon lit. Il est grand.
  • Nan... Je serai dans le canapé. Je devrai déjà être parti... Tu te souviens ? Juste de la baise.
  • Ça marche.
  • Je vais te dire un truc que je n'ai jamais dit à aucune fille : avec toi, dès que t'as envie, c'est où tu veux, quand tu veux.
  • Ok, maintenant !
  • Ha ha ha, très drôle. Au fait, tu devrais refaire ta couleur de cheveux, le bleu te va super bien.

 

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