Chapitre 10 : Stan
Je ne la comprends vraiment pas. On parle tranquillement et elle s’énerve d’un coup. J’ai tout de même le droit d’en savoir un peu plus sur elle… elle me plait vraiment en fait, et pas uniquement parce qu’elle suce comme une déesse. Mais, j’ai pas envie de me ramasser à nouveau, de tomber amoureux bêtement et me rendre compte que je me suis fait baiser, dans le mauvais sens du terme, derrière. Pas envie de refaire les mêmes conneries qu’avec la seconde que j’ai osé présenter à ma famille.
Je l’aimais bien, vraiment. Jolie et tout, un peu bête… trop bête en fait. Sauf que sa « naïveté » a fait qu’elle s’est faite sauter par d’autres pendant que nous étions ensemble. Lorsque je l’ai su, j’ai été très en colère, et j’ai rompu. Elle avait tenté de s’expliquer en disant que ce n’était pas voulu, mais que ces types étaient mal et qu’elle avait eu envie de les réconforter… Jouer avec les sentiments, c’est ça… trop conne pour ne pas tomber dans le piège.
Mais, comment elle arrive à marcher aussi vite avec des chaussures à talon ? Je suis presque obligé de courir pour la rattraper. J’arrive à lui attraper le poignet. Elle s’arrête et me fixe dans les yeux. Elle a vraiment l’air en colère avec les lèvres pincées. Elle me sort :
- Tu n’en as pas assez ? Tu veux continuer à m’insulter ? Tu ne m’as pas encore traitée de pute, mais ça ne devrait plus tarder.
- Non, je voulais…
Heu, je vais éviter de lui poser cette question qui me traverse la tête : s’est-elle déjà fait payer pour un acte sexuel ? Ce n’est pas le moment, je le sens. Elle risquerait de le prendre mal, une nouvelle fois. Je reprends :
- Excuse-moi si j’ai encore dit un truc qui t’a fâchée. Je veux juste mieux te connaitre.
- Ok… Alors… ça va être quoi ta question ? Combien de mecs je me suis tapée ? Eh bien, je ne sais pas trop bien, je n’aime pas compter. Au collège et lycée, ils étaient huit. C’était un groupe d’amis qui aimaient jouer avec moi, parfois seuls et parfois à plusieurs. Et personne d’autre à ce moment là car ils préféraient m’avoir juste pour eux, et je répondais « oui » dès qu’ils avaient envie. Dois-je détailler davantage ?
- Non, c’est bon. Et depuis ?
- Eh bien, une dizaine… dont toi. Ça aurait certainement été différent si j’avais eu l’un de mes amis qui aurait été à la fac avec moi, mais c’est pas le cas. Et j’ai dit oui à ceux qui m’ont proposée, aussi parce que j’ai des besoins sexuels, et je ne l’ai proposé qu’à toi. Satisfait ?
- Ah… j’aurais pensé plus en fait.
- Ben non. Ah si, tu veux peut-être savoir le nombre de mecs que j’ai présenté à ma famille : zéro, aucun, nada et ça parce que je n’ai jamais été amoureuse avant.
- … J’aimerais bien rencontrer tes parents.
- Je… heu… ça pourrait se faire… ça risque d’être un chouilla compliqué mais… je ne suis pas contre l’idée. Après tout, je connais les tiens maintenant.
Elle n’a plus du tout l’air fâchée. Elle a un petit sourire très agréable, et les yeux qui se mettent à étinceler. Je la prends par les hanches et la colle à moi. Elle se laisse entièrement faire et, avec ses lèvres entre-ouvertes, j’ai envie de l’embrasser. Je l’embrasse. Elle me fait vraiment un effet fou, cette nana. On a baisé presque toute la nuit. Je suis exténué, elle aussi, mais j’ai vraiment envie d’elle.
Je ne contrôle presque plus mes mains qui se glissent sous ses deux vêtements : l’une sous son haut pour toucher ses magnifiques gros seins, et l’autre sous sa jupe qui joue déjà avec sa petite chatte toute humide. Tout en gémissant, et sans me repousser, elle me dit :
- Par pitié, ne me demande pas de me foutre à poil.
- Pourquoi ? Tu n’en as pas envie ?
- Parce que je suis en mode « oui-oui » avec toi. J’ai envie que tu me baises et je m’en fous que ce soit au milieu de cette rue. Mais, ça pourrait devenir gênant tout de même.
- Oui-Oui ? Vraiment ?
Je ne sais pas ce qu’il se passe vraiment dans ma tête, mais je me sens très très cochon là. Je n’avais pas pensé à la mettre nue, mais l’idée me plait grandement. Et quelque part, s’il elle m’en a parlé, c’est peut-être bien parce qu’elle a envie. Mais c’est vrai qu’on est un peu trop visible, au milieu de la rue. Et il y a de plus en plus de passage. Les premiers cours vont bientôt commencer, certains se mettent à se dépêcher.
J’attrape Christelle par la main et l’amène dans un lieu plus discret, derrière un arbre dans le petit parc à côté. Elle me laisse la guider sans la moindre résistance. Nous nous embrassons encore et je recule d’un pas et lui dit, avec une réelle envie de voir son corps :
- Déshabille-toi.
- Oooohhhh… c’est drôlement…
Elle ne finit pas sa phrase, mais ses mains sont sur la fermeture éclair de sa jupe qu’elle baisse. Une seconde après, et elle se trouve cul nu et minette à l’air. Je devrais vérifier qu’on ne nous voit pas, mais je préfère garder mes yeux sur Christelle. Elle a le regard vague, la bouche entre-ouverte, les lèvres humides. Elle se défait de son haut. Elle retire même ses chaussures. Elle est entièrement nue, j’ai envie d’elle encore plus que cette nuit. Mais, je jette un œil à l’heure sur mon téléphone pour savoir combien de temps il nous reste. Et elle me sort :
- Ohh, tu veux me prendre en photo comme ça ? Coquin… t’es vraiment un sacré coquin. En mettant mes bras comme ça, bien au-dessus de ma tête, ça te plait ?
- Oui, beaucoup. T’es très belle.
- Dis-moi ce que tu veux que je fasse.
- Caresse-toi, j’en meure d’envie.
- Oui, d’accord.
Je suis subjugué. Je ne sais même pas si j’appuie sur le déclencheur pour immortaliser ce moment. Je pense que oui, je verrai bien plus tard. Elle ne fait vraiment pas semblant de se toucher. Elle se masturbe carrément, en tirant sur la pointe d’un de ses seins tout en s’excitant sur son clitoris. Elle n’a pas l’air non plus de simuler l’orgasme qu’elle est en train d’avoir. C’est la meilleure petite copine que je n’ai jamais eue.
J’aimerais la prendre là, mais on est déjà super en retard. Je lui dis :
- Désolé, mais faut qu’on y aille.
- D’accord… et tu veux que je reste comme ça ?
- Toute nue ? Euh… ben, peut-être pas tout de même.
- Oui, tu as raison… Je sais pas trop ce qu’il m’arrive, mais je n’arrive pas à réfléchir là.
- Je vois ça. Pas trop facile pour moi non plus en fait.
- Tu sais, ça me ferait plaisir que tu continues à profiter de moi… lorsque tu pourras.
- J’ai très envie aussi… j’ai une idée d’ailleurs. Je sais où on va pouvoir baiser tranquillement comme on a envie.
- Génial. Et c’est où ?
- Surprise.
Si mon plan fonctionne comme je le souhaite, je vais pouvoir faire tout ce que je veux avec Christelle à la fac, sans risque d’être surpris. J’ai juste un message à envoyer.