Chapitre 11 : Annie
Que c’est dur de se concentrer. Il faut pourtant que je prépare mes cours. Mais, je n’arrête pas de penser à ce qu’il s’est passé dernièrement. J’adore Luc, il est génial avec son air de gros macho qui cache un cœur tendre. Si seulement il avait un peu plus de Stanislas, il serait l’homme idéal.
Je me demande si, sans ces messages, je me serais laissée tant aller. Ils ont eu tendance à me pousser à faire des choses que je ne me croyais pas capable. Stanislas sait me rendre folle de désir rien qu’avec des mots. C’est très troublant, très agréable.
Bon, il faut que j’arrête de regarder en boucle cette vidéo de mes deux élèves à forniquer dans le parking. Mais… Je rêve de faire de même. J’aimerais que Luc débarque sans prévenir et me prenne dans un endroit de la fac, au risque qu’on nous surprenne. Il est suffisamment coquin pour ne pas avoir d’état d’âme à me trainer en dehors de ce bureau et me prendre dans n’importe quel endroit. Mais, pensera-t-il à débarquer ? Je n’oserai jamais le lui demander.
Bon, il est temps que je me remette au travail. Mais, je ne sais pas… j’aime ma main glissée dans mon pantalon à jouer avec mon petit bouton. Peut-être que si je me faisais un peu jouir, je pourrais mieux me concentrer.
Hein ? Stanislas vient de m’envoyer un message. Oups, il ne faut pas qu’il sache ce que je suis en train de faire. Quoi que… il pourrait m’en vouloir de ne pas avoir pu tenir ses dernières directives. Je me demande ce qu’il me ferait. Bon, je lis :
- Luc m’a raconté ce qu’il s’est passé cette nuit.
Oh… il sait alors. Etrangement, ça m’excite. J’ai un peu peur de ce qu’il va m’obliger à faire tout de même. Mais… je réponds :
- J’espère que tu ne m’en veux pas trop. C’était vraiment très difficile à tenir. J’ai vraiment essayé.
- Tu mérites une punition.
Une punition… oh… oui… une punition. J’ai été une vilaine fille, je mérite une punition. Je me lève, il faut que je ferme la porte de mon bureau à clé. Autant j’aimerais bien qu’on entre sans prévenir alors que je joue tranquillement avec ma minette, bien cachée par la table. Autant, là, j’ai vraiment besoin de me mettre à l’aise. Je baisse mon pantalon jusqu’à mi-cuisses. J’aime ne pas porter de culotte, et c’est grâce à Stanislas que j’ai découvert ce plaisir. J’ouvre mon chemisier, je fais sortir mes seins du soutien-gorge. Je me caresse la poitrine, je me caresse la chatte. Mais, il faut que je sache ce que c’est que cette punition.
- Tu vas me faire quoi ?
- Tu mets bien du temps à répondre.
- C’est que je suis en train de travailler.
- Je crois que tu me mens. Tu as une minute pour m’envoyer un selfie. Je veux savoir.
Je n’ai pas beaucoup de temps. Si je me rhabille à la vas-vite, il s’en apercevra forcément, à cause d’un détail que j’aurais laissé échapper. Et… j’ai envie qu’il voit ce que je suis en train de faire. Avec tout le contenu qu’il a déjà de moi, à visage découvert souvent, je ne suis plus à ça prêt. Je sais comment il va me traiter, et j’ai envie de lire ces mots. La seule question que je me pose : avec ou sans visage.
J’en fais une sans, juste pour me rendre compte. Une autre avec. J’aime bien celle-là, avec mon air de coquine affamée. Je l’envoie. Il devrait être content, j’en suis certaine. Vas-y, écris le… sa réponse :
- T’es vraiment une sacrée salope.
Merci. Je ne sais pas pourquoi j’adore que tu me traites ainsi. C’est… oh… je suis en train de jouir… oui… oui… c’est bon… je reprends difficilement ma respiration. Il m’a encore écrit :
- Voici ta punition. La première est que je vais faire lire tous nos échanges à Christelle.
Quoi ? Christelle ? Pourquoi ? Ça va être terriblement humiliant ça. Elle va me prendre pour une salope, c’est sûr. Mais, ça ne tourne pas rond dans ma tête… je n’arrive pas à m’empêcher de me masturber à nouveau rien que d’y penser. Faut que je lui réponde :
- Tu vas le faire ou c’est déjà fait ?
- Elle a déjà vu un extrait, et des photos, mais pas tout encore.
- Je ne sais pas quoi dire.
- Le deuxième point de cette punition est qu’elle aura le droit de te donner des directives comme je le fais actuellement.
Oh mon dieu… un nouvel orgasme… je suis vraiment folle. En plus, je suis certaine qu’elle sera encore plus méchante. J’ai envie qu’on soit méchant avec moi. Mais, ça me fait peur aussi. Où est-ce que tout ceci va aboutir ? Je suis très curieuse de le savoir. A mon tour d’écrire :
- Et il y a d’autres points encore ?
- Oui, un seul : tu me donnes un double des clés de ton bureau. Je viendrai le chercher tout à l’heure.
- Je ne sais pas si je peux accepter. Les bureaux des profs ne sont pas autorisés par les élèves en leur absence.
- Tu tiltes sur ce point et pas sur les autres ? J’aime ta façon de penser. Mais, ne t’inquiète pas, ce n’est pas pour fouiller dans tes affaires. A tout à l’heure.
- D’accord.
J’ai une demande de contact : « Oui-Oui ». J’accepte, je sais de qui il s’agit. Oh, mince, je n’ai pas fait attention à l’heure. Je suis déjà en retard pour mon premier cours de la journée. Vite, je remets mon pantalon en place. Je referme mon chemisier en laissant mes seins gonflés en dehors du soutien-gorge. J’aime sentir le tissu les caresser directement. De toute façon, avec ma veste, personne ne devrait s’en rendre compte.
Je récupère rapidement les affaires dont j’ai besoin. J’espère que je ne vais rien oublier. J’arrive en salle de classe. C’est un peu le foutoir mais tout le monde se calme en me voyant aller à ma place. Je commence le cours comme si de rien n’était. Je leur donne vite fait un exercice sur lequel ils doivent réfléchir. Je n’arrive toujours pas à me concentrer. Mon esprit est embrumé par toutes ces choses terriblement érotiques qui m’arrivent.
Je me suis déjà caressée devant des élèves, tout doucement, sans que personne ne s’en rende compte. C’était à cause d’une directive de Stanislas. Là, je ne peux plus le prendre en excuse. Je me demande d’ailleurs ce qu’il se passera demain lorsqu’il sera dans ma classe, avec Christelle en plus.
Je les regarde tous avec plaisir travailler sans qu’ils puissent voir que j’ai ma main entre mes cuisses. Je glisse un doigt le long de ma fente sur mon pantalon tout humide, c’est si agréable. J’appuie à l’entrée de mon vagin, poussant le tissu vers l’intérieur. Je pousse plus fort, les sensations sont très bonnes. Je pousse encore et j’ai plaisir à sentir mes phalanges se glisser en moi. Mais, comment est-ce possible ? Mince, je viens de faire un trou dans la couture.
Je retire ma main, j’écarte les jambes et penche la tête pour regarder : oui, j’ai bien fait un trou, mais il n’est pas grand. Je ne pense pas qu’on puisse le voir, il est petit. Ça me donne envie de recommencer. Je reprends ma position d’avant, je me pénètre à nouveau. J’ai envie de plus. J’ajoute un second doigt, je sens le tissu se déchirer davantage, le trou s’agrandit. Il est temps que j’arrête, quelqu’un lève la main pour me poser une question.