Chapitre 12 : Oui Oui

img.20200531192450.560.jpg

 

Ne pas avoir les mêmes cours ce matin avec Stan, c’est une bonne chose. Je me calme tout doucement. C’est dingue comme je suis prête à faire n’importe quoi avec lui. Il me met dans une sorte de bulle où plus rien n’a d’importance en dehors. Je ne sais même pas si ce qu’il s’est passé est vrai ou non. C’est comme si j’avais été dans une sorte de rêve. On aurait pu me voir… et même si ça avait été le cas, ça ne change rien.

 

Faudrait peut-être que je lui demande de supprimer les photos. Je ne le connais pas assez pour avoir confiance en lui. Je me demande ce qu’il pourrait bien en faire. J’ai tout de même envie de les voir, savoir à quoi je ressemble dessus. C’est certainement catastrophique. Je vais certainement avoir honte de moi. Mais, je suis curieuse tout de même.

 

En tout cas, je suis bien revenue à la réalité. Ce n’est vraiment pas agréable d’avoir le cul directement collé à cette chaise en plastique. Faudrait que je pense à prendre une culotte de rechange la prochaine fois. J’ai l’impression qu’on m’observe. Non, ce n’est pas une impression, on me matte plus ou moins franchement suivant la personne. J’aime bien, ça veut dire que je suis désirable.

 

Mais, tout de même. C’est tellement insistant que je me demande si un moment donné quelqu’un a vu sous ma jupe. Ce n’est vraiment pas raisonnable d’en porter une si courte sans rien dessous.  Même en faisant attention, je risque de tout montrer sans le vouloir. A moins qu’ils se focalisent sur ma poitrine. C’est vrai que ce haut est tellement moulant que c’est un peu comme si j’étais nue. Là, pour le coup, je ne peux rien faire pour cacher.

 

Enfin la fin du cours. Je commence à avoir faim. Stan doit m’attendre, j’espère qu’il sera sage. On m’attrape par les hanches, de derrière. Je m’arrête. Et on me dit :

  • Mmmmhhhh, Oui-oui, t’es très excitante aujourd’hui. Tu dois avoir envie d’un bon coup de bite et je te propose la mienne. Qu’en dis-tu ?
  • C’est pour mon copain que je suis habillée comme ça.
  • Toi ? Tu as un copain ?... Ne t’inquiète pas, je ne suis pas jaloux.

 

Et il glisse une main sous ma jupe. Je sens bien sa peau chaude contre mes fesses qu’il caresse doucement. Je n’ai vraiment pas l’habitude de dire non, ou de repousser qui que ce soit. D’une part, je trouve ça très agréable, et d’autre part je n’en ai pas envie. Je ne sais pas comment réagir à cette situation. Et ses doigts pensent entre mes cuisses. C’est sûr, lui sait que je n’ai pas de culotte. Et il me dit :

  • Petite salope comme je les aime.
  • Je dois aller rejoindre mon copain.
  • Ah, il est ici ? Et tu crois que ça le dérangerait de t’attendre un peu pendant qu’on joue ensemble ?
  • Oui.

 

Il lâche son emprise. J’en profite pour déguerpir. Je ne me retourne pas, je ne sais même pas qui s’était, et je m’en fous. Stan est bien au lieu de rendez-vous. J’ai envie de l’embrasser, mais je n’ose pas. Peut-être qu’il n’a pas envie de s’afficher avec moi en public. Ma réputation de fille facile commence à s’étendre de plus en plus. Alors… Oooohhhh, il m’attrape par la taille et me roule une pelle devant tout le monde. Hey ! Ça c’est mon mec !... Il va tout de même falloir qu’il arrête, même si je n’en ai pas envie. Je commence à bouillir de plus en plus. J’ai faim mais je crois que j’ai plus envie encore de le sentir me prendre bestialement. Il me demande :

  • Ta matinée s’est bien passée ?
  • Ben, j’ai pas été très concentrée en cours. Et on n’arrêtait pas de me mater. On m’a même proposée de me sauter. Et j’ai même réussi à dire non.
  • … Content que tu en sois fière. Ça m’aurait tout de même fait chier que tu acceptes.
  • Ben, c’est pas évident pour moi.
  • Viens, on a mieux à faire.
  • Tu m’emmènes où ?
  • Baiser.

 

Sérieusement ? Génial. Je le suis, toute contente, en lui tenant la main. Je commence à réaliser que j’ai vraiment un petit copain, et qu’en plus il est très cochon. J’adore ça. Hein ? Pourquoi on va dans le bâtiment administratif ? Il ne veut tout de même pas qu’on fasse des choses devant les profs et autres… on se ferait virer directement. D’ailleurs, on se fait interpeler par la secrétaire. La vache, comment elle me mate méchamment. Elle n’a pas l’air de penser que du bien de moi. Certainement est-elle jalouse.

  • Monsieur ? Où comptez-vous aller avec cette… heu… personne ?
  • On va voir Mademoiselle Liaine, à cause d’un petit souci. Elle nous attend.
  • Bien… vous pouvez y aller.

 

« Personne » ? Je suis sûr qu’elle voulait dire autre chose. Je m’en fous, je ne suis pas sensible aux insultes des gens pour qui je n’ai aucun intérêt. Et pourquoi veut-il aller dans le bureau de la prof ? C’est lié à la punition qu’il veut lui donner ? Il ne m’a rien dit pour le moment.

 

Je frappe à la porte. Elle répond avec une petite voix aigüe et se reprend avec une voix normale :

  • Oui ? Entrez.
  • Heu… elle est fermée à clé.
  • Ah… une seconde, j’arrive… C’est bon, vous pouvez entrer.

 

Je ne comprends toujours pas ce qu’on fait là, mais je ne comprends encore moins pourquoi la prof reste plantée bien droite comme un piquet, tenant sa veste fermée au niveau du col, et les jambes étrangement serrées. Elle a en plus les yeux brillants, et les pommettes toutes roses. Stan lui dit :

  • Bonjour mademoiselle, on vient chercher le double des clés.
  • … Il est sur le bureau. Mais, c’est pas pour faire des trucs illégaux, j’espère.
  • Ne Vous inquiétez pas.

 

« Bonjour mademoiselle » ? Il est vraiment trop chou. Par écrit, du peu que j’ai pu voir, il la tutoie, l’insulte ; mais en face, il est tout respectueux. J’adore mon petit copain de plus en plus. Il va prendre ce pour quoi on est venu, même si je ne sais toujours pas ce que c’est. Il revient, tout fier, me prend par la taille, me dépose un petit baiser léger, doux et chaud et humide à la fois, puis me dit :

  • C’est la clé de notre baisodrome, dès qu’on en aura envie.
  • Vraiment ? Et c’est où ?
  • Ici. Tu veux baptiser l’endroit tout de suite ?
  • Oui.

 

La prof réagit :

  • Pardon ? Vous allez… là… maintenant ?
  • Oui, nous en avons très envie, lui répond Stan. Ça vous laisse le temps d’aller manger.
  • Heu… c’est que… j’ai un petit problème et je ne vais pas pouvoir sortir. Je ne sais même pas comment je vais assurer mes cours cet après-midi.
  • Quel problème ?

 

Elle est hésitante au début, mais finalement, elle nous montre. La vache, comment elle a fait ça ? Toute la couture de son pantalon est déchirée au niveau de son entre-cuisses. Elle a totalement la chatte à l’air, et bien plus. Au moins, je ne suis pas la seule à ne pas avoir de culotte.

 

Stan et moi ne pouvons nous empêcher de partir dans un fou-rire. Il y a de quoi. C’est vrai que je ne vois pas comment elle va pouvoir sortir de son bureau sans que personne ne remarque quoi que ce soit. Oups, elle semble vexée, et devient honteuse alors qu’il prend son téléphone en disant :

  • Faut vraiment que Luc voit ça.
  • … T’es pas obligé.
  • Faites un petit sourire ? C’est pour votre petit copain tout de même.

 

Très amusant de voir qu’il continue à la vouvoyer dans un tel moment. Il la respecte toujours, c’est bien. Je suis avec un mec bien, j’ai de la chance. Et puis, elle n’a pas l’air si gênée que ça d’accepter de se faire prendre en photo. Oh, ce regard coquin devant l’objectif. Elle cachait bien son jeu jusque-là, la jolie petite prof toute nouvelle, toute sage. Je demande à Stan :

  • Tu ne penses pas que ça peut déranger ton frère que tu fasses ce genre de choses avec sa copine ?
  • Hein ? Ben… je ne sais pas en fait. De toute façon, trop tard, je lui ai envoyé les photos. Et toi ? Ça te dérange ?
  • Franchement ? Non. C’est même très rigolo. Tant que vous ne couchez pas ensemble.
  • Ah ben non, ça non. Enfin, je ne veux pas vous vexer mademoiselle, mais vous n’êtes plus trop à mon goût maintenant.
  • Eh bien, répond-elle, c’est une bonne chose. De toute façon, je ne tiens pas à avoir de relation avec l’un des étudiants… à part cette sorte de… liée à certaines circonstances…
  • Ah, il a répondu. Il aime beaucoup. Cependant, désolée, mais, il me demande de vous dire que vous êtes une très jolie salope bien bandante… ça vient de lui, pas de moi… je peux vous faire lire, si vous voulez.
  • Euh… non, ça ira, je te crois.
  • Il aimerait aussi que je lui en envoie une ou deux autres, mais sans la veste.

 

Elle devient toute rouge. Elle a quoi d’autre à cacher ? Elle se retourne et la retire, laissant juste voir les attaches d’un soutien-gorge. Elle ne portait rien d’autre dessus ? Je suis étonnée. A moins que le bout de tissu que je vois dépasser un peu du dessous de la table est un vêtement. On a vraiment dû la déranger lors d’un moment très agréable.

 

Toujours en nous tournant le dos, elle pose ses mains sur son bureau… elle se cambre… écarte les jambes avec le tissu du pantalon qui la moule parfaitement, accentuant la fente qu’il a. Sa chatte est super trempée, elle a même l’air de palpiter. Et elle tourne la tête vers nous, avec un air de chienne en chaleur et demande :

  • Ça devrait plaire à Luc comme ça.
  • Euuhhh, je pense que oui. Et une de face aussi ?
  • Ça change de d’habitude. Ce n’est pas du tout le même effet d’être en face à face.

 

Je crois surtout que ça l’excite beaucoup. Oh, mais c’est un soutif ouvert qu’elle porte ? Ah non, mais elle fait comme si. C’est mignon. Je n’ai pas eu l’occasion d’en porter un depuis longtemps, mais je pense que Stan devrait apprécier. Et Annie demande, comme si elle était bloquée à ne plus pouvoir bouger, les fesses posées sur la table, les mains posés à côté de façon à mettre en valeur sa poitrine, les cuisses largement écartées à montrer sa chatte, ondulant en même temps des hanches :

  • Est-ce que je peux vous demander un service ? Prenez ma carte bleue dans mon sac et allez me trouver quelque chose à mettre de présentable, s’il vous plait.
  • Ben, avec Christelle, on aimerait bien…
  • Vous ferez ce que vous voulez après, promis. J’ai… juste… besoin d’être un peu… seule, là tout de suite.
  • Vraiment ?
  • Oui, vraiment… Je me sens pas encore capable de… devant vous en tout cas… mais, je ferai quelque selfies, d’accord ?
  • Comme vous voulez.
  • Utilise ta clé pour verrouiller la porte en sortant.
  • Ok… c’est quoi le code de la carte ?
  • 8884. Pas un truc trop cher par contre. Juste pour cet après-midi.

 

C’est à cause de Stan tout ceci ? Il sait m’exciter comme pas possible. Il sait l’exciter comme pas possible. Il a un drôle de pouvoir. Tant pis pour notre baise, j’espère qu’on pourra baptiser le bureau en revenant. En tout cas, je sais où l’amener pour faire des emplettes, et c’est pas très loin.

 

 

 

⮈  Chapitre 11 : Annie     — oooOOooo —     Chapitre 13 : Stan  ➲

Commentaires


Laissez un commentaire
  1. Histoires Erotiques  >>  
  2. Novella  >>  
  3. Préjugés et Réalités  >>  
  4. Chapitre 12 : Oui Oui