Chapitre 13 : Stan
- Mmmhhh, trop bon ce kebab. J’avais ultra faim en fait.
- Prends des forces, mon petit chou, tu vas en avoir besoin pour me satisfaire.
- Et c’est où que tu m’emmènes ?
- Juste là-bas, au coin de la rue.
- Hein ? Un sex-shop ?
- Love-shop. Tu n’y es jamais allé ?
- Ben non. Et toi ?
- Oui.
Vraiment ? Elle est déjà rentrée dans un tel magasin ? Ouais, bon, la devanture n’a pas l’air aussi glauque que j’aurais imaginé. Elle donne même plutôt envie d’aller en voir plus. Je lui demande tout de même :
- Et tu y es allée pour quoi ?
- Ben, acheter des choses.
- Quel genre de choses ?
- Vêtements, accessoires… t’es bien curieux.
- Tu me montreras ?
- J’en ai l’intention, mon petit coquin.
- Tu crois qu’Annie va apprécier qu’on revienne avec un truc de là ?
- Je crois surtout qu’elle n’a pas le choix. T’as vu l’état de son pantalon sur la dernière photo qu’elle a envoyée ? En lambeau. Elle doit être une tigresse au lit.
Je pénètre dans ce temple du sexe. Je ne suis pas vraiment à mon aise. Une vendeuse nous accueille, comme dans n’importe quelle autre boutique. S’en est encore plus déstabilisant. Je regarde autour de moi. A droite, il y a des jeux érotiques, des bougies parfumées… d’autres trucs encore. A gauche, un peu plus au fond, ça semble être le rayon sextoys. Il y a d’ailleurs un vendeur qui conseille deux filles sur un jouet… oh, mais je les connais, elles sont à la fac avec moi.
Christelle me prend la main pour me faire avancer. Elle semble totalement à l’aise, elle. Elle m’amène dans une partie avec habits, et aussi d’autres habits mais plus… que j’ai moins l’habitude de voir. Je prends une boîte, je ne comprends pas très bien de quoi il s’agit. Christelle me demande :
- Ça te plait les harnais ?
- Ben, je n’en vois pas trop l’intérêt en fait.
- Ah oui ? J’en ai un. Je te montrerai, si tu veux.
- Ok… je veux bien voir. Mais, ça sert à quoi ?
- Tu verras. J’ai aussi ça qui va avec.
Elle me montre un collier de chien noir, à cuir large. Je la regarde, étonné, et lui sors :
- Un collier de chien ?
- Non. Un collier qui te permettra de comprendre que je peux être ta chienne soumise à toutes tes envies. J’ai une laisse aussi. Bon, faut pas trainer si on veut avoir encore le temps de baiser.
Je ne sais pas quoi dire. Mais, j’ai drôlement envie de voir ça. Elle regarde les jupes. Elle me demande :
- C’est quoi sa taille ?
- Ben, ça, j’en sais rien. Elle a les hanches un peu plus larges que les tiennes.
- Elle doit faire du 36 alors. Tu penses quoi de celle-là ?
- Ben… je sais pas… elle coûte combien ?
- Arf, presque 70€. Elle avait dit un truc pas trop cher.
Le vendeur, qui était avec les deux filles avant, vient nous voir. Et, avec un grand sourire commercial me demande :
- Je peux vous aider ?
- Oui, on cherche une jupe pas chère du tout.
- Attendez… j’ai celle-ci, qui est à 12€99, en vinyle rose. Elle a beaucoup de succès. C’est pour une occasion particulière ?
- Ben… à porter en public.
- Ah… ça ne va pas convenir alors.
- Pourquoi ?
- Elle est bien plus courte que celle que porte votre amie.
Plus courte que celle de Christelle ? C’est possible ça ? Elle ne doit vraiment pas cacher grand-chose. Ah oui, d’après la photo sur la boîte, elle ne cache rien du tout même. C’est plus un genre de grosse ceinture. L’homme reprend :
- Celle-ci devrait mieux convenir. Elle est en lycra noir brillant, asymétrique en allant du haut de la cuisse gauche vers le genou de la jambe droite. Elle reste sexy tout en restant présentable pour toute occasion. Et elle est à 34,99€
- Heu… t’en pense quoi, Christelle ?
- Ouais, j’aime bien.
- De plus, reprend le vendeur, le tissu a une bonne élasticité. Suivant l’effet que vous désirez avoir, je peux vous conseiller une taille en dessous. Vous voulez l’essayer, mademoiselle ?
- Oui, je veux bien. Du 34, s’il vous plait.
- Vous désirez regarder autre chose ?
- J’avoue que j’ai flashé sur la robe là… elle a combien ?
- 104€99… oui, elle n’est pas donnée mais est magnifique. Et ça ne coûte rien de l’essayer.
- … Oui, c’est vrai. Par contre, je ne sais pas quelle taille prendre, comme j’ai de gros seins.
- Je vous donne le 34 et le 36. La cabine d’essayage est juste derrière vous.
Elle y va et ressort rapidement avec la jupe sur elle. En même temps, elle n’avait pas grand-chose à retirer. C’est vrai qu’elle est un peu sexy, mais ça devrait le faire :
- Alors ? T’en penses quoi ?
- Tu es très jolie avec.
- Je trouve aussi. Dommage qu’elle soit aussi brillante sinon je la prendrais bien pour moi aussi.
- Par contre, va falloir demander la taille au-dessus.
- Non, pas besoin. Regarde, elle baille un peu au niveau du ventre et elle ne me moule presque pas. Elle devrait même mieux lui aller. Bon, je vais essayer la robe maintenant. Je commence par le 34… psychologique… ça m’emmerderait que le 36 m’aille mieux.
En attendant, je regarde autour de moi. Je vois les deux filles de tout à l’heure à la caisse, se tenant la main. D’après ce que je vois de la boîte qui vient d’entrer dans le sac, il s’agit d’un gode ceinture. J’ai un petit sourire aux lèvres. En fait, en les voyant comme ça, je n’aurais jamais pensé les trouver dans un tel endroit, et encore moins pensé qu’elles sont lesbiennes. C’est fou les préjugés qu’on peut avoir rien qu’en regardant une personne.
Une voix dernière moi : « Alors ? T’en penses quoi ? ». Je me retourne. Je suis bouche bée. La vache, elle est magnifique. Très, très sexy, mais magnifique. Christelle reprend :
- Elle te plait ?
- Beaucoup.
- Je vois ça… elle a l’air bien dure dis donc… Elle te plait, genre tu veux me baiser comme une princesse ou genre tu ne tiendras pas une minute ?
- Je pense que ça va être la seconde proposition.
Elle sourit, elle est belle, même sans cette robe. Elle se retourne pour se regarder dans le miroir. L’arrière est aussi magnifique que l’avant. La robe se ferme par l’avant avec une sorte de bande large autour du cou qui porte trois boutons pressions. J’imagine que c’est un élément qui doit lui plaire, puisqu’elle semble aimer les colliers de chiens. En tout cas, c’est très sexy. Elle laisse ses épaules nue, et forme une sorte de décolleté profond qui met bien ses seins en valeur.
De derrière, son dos est totalement visible grâce à un tissu en résille qui descend jusqu’au creux de ses reins. Mais, s’il n’y avait que ça encore. Elle est méga-courte, un peu plus que sa jupe d’ailleurs… ou pareil peut-être. Mais, l’effet est très différent car elle ne recouvre en rien sa hanche du côté gauche où il y a un grand espace qui relie les deux pans de tissu par trois chaines en métal. De profil, je peux même apercevoir sa minette. De dos, je vois un bout de sa fesse qui n’est pas recouverte.
Le vendeur revient et dit tout de suite :
- A croire qu’elle a été faite pour vous. C’est le 34 ?
- Oui. Mais… elle est un peu trop chère, malheureusement.
- Bon, dommage. Et la jupe ?
- On la prend… je vais me changer.
Elle se regarde à nouveau dans la glace. La déception se lit dans ses yeux. J’ai un coup de folie :
- Je te l’offre.
- Quoi ? T’es sérieux là ?
- Oui, je suis sérieux. Je te l’offre.
- Mais, t’as vu le prix ? Je ne peux pas accepter.
- Oui-Oui ? Tu ne peux pas ne pas accepter. Par contre, je veux que tu la gardes sur toi. Alors ?
- Oui, je veux bien. Ça va faire parler à la fac.
- De toute façon, on a les même cours cet après-midi. Je ne te quitterai pas d’une semelle.
Elle se précipite sur moi et attrape ma tête entre ses mains. Elle commence à m’embrasser sauvagement, puis à faire glisser un bras entre nous deux avant que je sente qu’elle entre dans mon pantalon. Et elle me dit, tout en caressant ma verge, avec le vendeur juste à côté qui fait mine de regarder ailleurs :
- Toi, tu mérites une très très grosse récompense.
- Ça me fait penser qu’on peut en profiter pour acheter une nouvelle boîte de préservatifs… On risque d’être bientôt à sec.
D’ailleurs, on aurait peut-être dû prendre un string aussi. Je me rends compte, alors qu’on marche vers la fac, que dès qu’elle élance un peu trop sa jambe gauche, la robe dévoile sa petite chatte toute trempée. Ça ne dure qu’un petit instant, mais qui pourrait être vu par d’autres. J’hésite à le lui faire remarquer. Elle pourrait se décider de se changer, et je n’en ai pas du tout envie.
Elle s’arrête devant une boutique de bricolage. Elle avance un peu, recule, et réavance. Et elle se met à éclater de rire. Et elle me dit :
- Regarde, lorsque je fais ça, on voit ma minette.
- … Ah oui… et ça te gêne ?
Elle se colle à moi, m’embrasse à nouveau, puis répond :
- Je suis dans un état où rien ne me gêne.
Elle commence à descendre, à s’agenouiller et à s’attaquer à ma ceinture. Je l’arrête :
- Attends, on est presque arrivé… T’allais tout de même pas me sucer en pleine rue ?
- Ben, faut croire que si.