Chapitre 16 : Luc
Je le fais ou je le fais pas ? Putain, mon con de frère s’est encore foutu avec une salope. Et cette fois, il en a trouvé une belle. Merde, il va être désespéré lorsque ça cassera. Mais pourquoi est-il toujours attiré par des putes ? C’est pas possible ça. J’ai bien vu comment il la regarde. Il est en train de tomber amoureux. Et elle va lui briser le cœur. Elle doit croire qu’il est bourré de fric et comme elle est sur la paille elle compte en profiter. Mais lorsqu’elle saura que son budget est limité, elle ira en trouver un autre.
Bon, je le fais. Je vais la pourrir cette sale pute ! Je ne vais pas la laisser faire du mal à mon frère. Qu’elle baise avec le sien et qu’elle nous laisse tranquille. Annie me demande :
- Et pourquoi tu voulais le contact de Oui-Oui ?
- Pour une surprise.
- Pour Stan ?
- Ouais, pour Stan.
- Et je peux savoir ?
- Mmmhhh, pas maintenant.
- Elle est amoureuse de lui.
- Je pense pas, non.
- Je l’ai bien vu. C’est écrit dans ses yeux.
Ok, j’ai demandé à être dans ses contacts. Si elle refuse, je vais directement chez elle. Alors, elle verra de quel bois… elle a accepté. Bon, je lui écris quoi maintenant ? Merde, elle m’envoie déjà un message :
- Tu l’as dit à Stan ?
- Non. Mais, je ne veux plus que tu t’approches de lui.
- Je comprends ta réaction. Mais, j’aimerai t’expliquer.
- J’ai pas envie d’entendre ou lire tes conneries. Tu ne t’approches pas de lui et c’est tout.
J’entends ce que Annie me dit, mais sans y prêter attention.
- Y’a Stan qui veut que je remette la jupe demain. Elle est sexy, mais pas trop. Tu y vois un inconvénient ?
- Mmmmm mmmm. Comme tu veux.
- … Par contre, il ne m’a pas dit si je mets une culotte ou non. Je crois que je ne vais pas en mettre. Elle est assez longue et je ferai attention.
- Ok… comme tu veux.
- Bien. Ah, et aussi je me disais que j’allais porter mes boules de geisha et aussi mon plug anal. Tu veux bien ?
- Oui oui, je veux bien.
- … Et je pense aussi me foutre à poil et me branler devant toute la classe. J’imagine que tu n’y vois pas d’inconvénient.
- Nan nan, aucun.
La salope m’a répondu, je suis concentré sur ce qu’elle me dit :
- Mon surnom est Oui-Oui parce que je ne sais pas dire non. Même à mon frère, je n’ai pas su dire non. Ce que tu as vu cette fois-là c’est parce qu’il me l’avait demandée, pour la tenue, pour ne pas arrêter lorsque tu es arrivé. Tu dois te douter qu’il n’y a pas eu que cette fois-là, alors, je ne te le cache pas : j’ai eu des relations sexuelles avec mon frère. Mais, tu es le seul au courant maintenant. Et, grâce à Stan, j’apprends à dire non. Ce n’est pas facile pour moi, mais j’y arrive et il m’aide beaucoup.
- T’es qu’une salope !
- Oui, j’en suis une, et bien plus encore. Mais, je vais tout de même continuer à voir Stan parce que je suis amoureuse de lui. Balance-lui tout ça si tu veux. Je comptais lui en parler de toute façon, mais en face à face.
- T’approche plus de lui !
- Non, je ne t’obéirai pas. Tu n’as pas d’ordre à me donner, et tu n’as pas à gérer la vie de ton frère. Il est assez grand pour se débrouiller tout seul. Et je suis vraiment amoureuse de lui.
Mais quelle conne, c’est une putain de salle conne. Merde, aucune de ses ex n’avait osé me parler ainsi. Elle est en train d’avoir le dernier mot. Je ne sais pas quoi lui balancer à la gueule. Faut que je trouve une idée quelque part. Et je vois Annie à poil avec un sac poubelle dans la main à sortir de l’appartement. Je lui demande, surpris :
- Tu fais quoi ?
- Oh, tu fais enfin attention à moi ?
- Mais, je fais attention à toi.
- Vraiment ? Qu’est-ce que je t’ai dit tout à l’heure ?
- … Je… heu… pour la jupe ? Ben, oui, tu peux la mettre demain.
- Et le reste ?
- Ah ? Il y avait autre chose ? Tu comptais aller où ?
- Ben, jeter les poubelles et ensuite rentrer chez moi.
- Toute nue ?
- J’attirerai peut-être l’attention de quelqu’un, comme ça.
- Désolé, Annie, mais…
- Non, c’est bon. J’ai déjà vécu ces moments où je perds tout intérêt pour mon mec. C’est bon, n’en ajoute pas, pas d’excuse. Je suis juste déçu que ça arrive aussi précipitamment. Je pensais qu’il y avait vraiment un truc entre nous. Tu échangeais avec Christelle, c’est ça ?
- Heu, ben oui.
- Je vois… je comprends… elle est plus jeune que moi, de plus gros seins, un plus petit cul. Mais, elle est avec Stanislas, tu risques de te casser les dents. Enfin, ce n’est plus mon problème. Je ne vais pas me battre.
- Hein ?... Mais, c’est pas du tout ça. J’en ai rien à foutre d’elle. Je… viens, s’il te plait… je te montre notre échange et je t’explique tout. Je veux juste protéger mon frère.
- Stanislas est assez grand pour se débrouiller tout seul.
- … C’est ce qu’elle a dit aussi.
Elle lit et nous en discutons après pendant une bonne heure. Elle me glisse à l’oreille :
- J’aime bien ton côté grand frère protecteur.
- Ok, mais je lui réponds quoi maintenant ?
- Je la crois vraiment sincère. Ça n’aurait pas été le cas si je n’avais pas vu ses regards sur ton frère. Je pense qu’elle est très amoureuse de lui. Laisse-lui une chance.
- Bon… ça ne me plait pas trop. Mais, ok. Je te fais confiance sur ce coup.
- Et si je me trompe, tu vas me punir comment ?
- En t’attachant et jouant du martinet sur ton corps.
- Oh… c’est méchant ça. Et si j’ai raison ?
- Je t’attacherai et je jouerai du martinet sur ton corps tout en te baisant violement.
- Oh… j’espère que je ne me trompe pas alors. On reprend là où on s’est arrêté tout à l’heure à la fac ?
- Ouais. Je lui réponds et j’arrive.
- Luc, pour de vrai, si tu ne savais pas ça sur elle, t’en penses quoi ?
- Pour être franc, ultra méga baisable. Mais, je ne la toucherai jamais parce que je suis avec toi.
- Et si j’étais d’accord… en y participant ?
- Un plan à trois ? Ouais, je ne serais pas contre.
- Je le note.
Y’a juste le détail de mon frère qui me gêne. Je reprends mon téléphone alors qu’Annie va dans la chambre. Je lui écris le message suivant :
- Ok. Je te laisse une seule chance. Mais, ne lui en parle pas tout de suite. Il est fragile et risque de ne pas comprendre. Ok ?
Je regarde Annie préparer la caméra, vérifier les menottes et un vibromasseur. Elle en a laissé quelques-uns chez moi, pour le « au cas où ». J’ai une réponse :
- Merci. T’es finalement un mec plus sympa que je le ne pensais. La prochaine fois que tu m’insulteras, je risque de le prendre mal du coup. Mais, ça n’arrivera pas. Je lui ai tout dit, ce soir, en visio. Il n’a pas aimé. Voilà… tout le monde est content comme ça. Si t’es avec Annie, dis-lui que si elle ne me voit pas demain, c’est normal. Je ne crois pas que j’aurai le courage de venir en cours.
Ok. Cool, l’affaire est bouclée. Je rejoins Annie qui commence à s’attacher. Et je lui dis, tout fier :
- C’est bon, l’affaire est terminée. On n’entendra plus parler d’elle.
- Comment ça ? Elle t’a écrit ?
- Ouais, et c’est très clair.
- Fais voir.
- Ça n’a aucun intérêt. On s’en fout de cette salope qui baise avec son frère.
- T’as un problème avec l’inceste ?
- Ben… je sais pas, c’est pas…
- Pas quoi ? J’ai souvent mater mes parents faire l’amour et j’ai souvent rêvé d’être à la place de ma mère.
- Ah ? Je ne savais pas. Mais, c’est bon, ce n’est qu’un fantasme, rien de plus et rien de grave.
- J’ai baisé avec ma cousine et son copain aussi. Et ce n’était pas un fantasme ça.
- … Je… t’as eu des relations lesbiennes ?
- Et en plus, ça t’excite ? Me touche pas !
- Pourquoi ? T’as plus envie ?
- Non, je n’ai plus envie. Faut rattraper le coup.
- Bon, ok. Et on fait quoi ?
- Appelle ton frère et parle lui déjà.