Chapitre 19 : Oui-Oui

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Je suis à l’arrière de la voiture. Stan est sur le siège passager à côté de son père. Personne ne parle. Je suis triste. Stan doit avoir une encore plus mauvaise opinion de moi qu’avant qu’on ne sorte ensemble. Je ne peux pas lui en vouloir. Est-ce que j’aurais dû tout cacher ? Peut-être… mais quel intérêt d’être avec quelqu’un qui ne nous connait pas ?

 

Je reçois un message, je regarde mon téléphone. C’est Stan. Il me demande :

  • Ton frère est au courant ?
  • De quoi ?
  • Prostitution.
  • Oui. Mais juste lui et toi.
  • Pourquoi lui avoir dit ?
  • Je ne lui ai pas dit tout de suite.
  • Pourquoi l’avoir fait après ?
  • Il me demandait pourquoi je rentrais en pleures à chaque fois et j’ai fini par lui dire.
  • Pourquoi tu pleurais ?
  • J’ai pas envie d’en parler.

 

Je n’ai pas envie d’y repenser en fait. Je sens déjà mes larmes arriver. Mais Stan insiste :

  • J’ai besoin de savoir. Tu avais honte ?
  • Non.
  • Il était méchant ?

 

Je ne réponds pas. Il tourne la tête vers moi. Je n’arrive plus à retenir mes larmes. Stan m’écrit à nouveau :

  • Dis-moi ce qu’il se passait, s’il te plait.
  • Il payait alors je devais lui appartenir entièrement.
  • Genre le client qui se croit tout permis parce qu’il sort son pognon ?
  • Oui.

 

Dois-je lui dire qu’il m’a battue juste par plaisir de m’entendre crier et me voir pleurer ? Dois-je lui dire que souvent j’avais du mal à marcher et m’assoir à cause de sodomies trop violentes ? Je vais le laisser me le demander, s’il veut savoir. Je lui raconterai même que mon frère était là pour me ramasser après, pour me soutenir, me remettre en état. Sans lui, je ne sais pas ce qu’il se serait passé.

 

Le père de Stan sort, d’un ton un peu énervé :

  • Je ne vous comprends pas les jeunes. Vous passez votre temps sur vos téléphones au lieu de discuter ensemble. Je vais vous donner un conseil : si vous voulez que votre couple dure, communiquez entre vous, n’ayez pas de secret l’un envers l’autre. Voilà !

 

Je souris, il est amusant. Au moins, j’arrête déjà de pleurer. Stan m’envoie un nouveau message :

  • J’ai un truc que je ne sais pas si je dois te le dire.
  • Par rapport à moi ?
  • Oui.
  • C’est par rapport à ce que tu sais de moi maintenant ?
  • Oui, je pense que c’est lié.
  • Tu veux rompre ?

 

Il se tourne à nouveau vers moi avec un drôle d’air, et répond sur son téléphone :

  • Ben non.
  • Pourquoi tu n’oses pas le dire ?
  • J’ai peur que ça te fasse peur.

 

Je souris. Je suis toute contente en fait. Je tends la main pour lui caresser le lobe de l’oreille. Et je lui réponds à haute voix :

  • Je préfère que tu me le dises directement et sans me l’écrire. Et je veux que tu le penses vraiment.

 

Son père prend la parole : « En plus c’est entre vous que vous discutiez ? Vous avez besoin d’un appareil pour parler ? ». Je rie, Stan ne dit rien. Et nous nous retrouvons l’un à côté de l’autre en classe. La prof arrive. J’ai une certaine appréhension. En fait, non, ça va la jupe n’est pas si transparente que ça. Un peu, c’est vrai, mais on ne voit presque rien.

 

Stan joue avec la fermeture éclair de mon pantalon. Il la descend un peu, puis la remonte. Il la descend un peu plus, et la remonte. Je le laisse faire. C’est à la fois amusant et excitant. J’écarte même un peu les jambes pour que le cuir soit plus tendu et que ce soit plus facile pour lui.

 

Il continue de jouer ainsi pendant de longues et agréables minutes. Je descends pour ma part un peu le zip de mon décolleté. J’ai de plus en plus de mal à respirer, ma poitrine me semble de plus en plus comprimée. Et la pression grandit d’un coup alors qu’il ouvre de plus en plus mon pantalon. Il y va très doucement, mais cette fois sans s’arrêter, sans remonter. Mon mont vénus est de plus en plus à découvert, et Stan continue sa descente. Il va forcément ne pas aller trop loin, c’est sûr. Je me suis déjà beaucoup montrée hier, ce n’est peut-être pas pour recommencer déjà, si ?

 

Et il continue encore et encore. Je n’ai aucune envie de l’en empêcher. Cette histoire devient de plus en plus excitante. Il bande de plus en plus. Je crois qu’on va finir dans le bureau de la prof pour se calmer. J’ai déjà hâte qu’on y soit. Le prépuce de mon clitoris commence à être à découvert. Je me mets à me mordiller les lèvres en observant cette scène. Je glisse de plus en plus sur ma chaise, j’écarte encore un peu mes jambes. Mon petit bouton est à l’air libre. Et il pose sa main sur mon pubis, deux doigts commencent à jouer avec mon bout de chair. Je ne peux m’empêcher de lâcher un gros râle de plaisir et de surprise.

 

Je crois que Stan aime beaucoup m’exhiber. Je n’ai pas vraiment l’habitude de ça. J’ai envie de lui faire plaisir, vraiment ; mais en même temps, je ne me sens pas à l’aise. Je ferai tout de même comme il veut, comme le fait de me masturber devant tout le monde. Mais, non, il retire sa main alors que tous les regards se tournent vers nous à cause de mon cri. Par reflexe, je sers les jambes, me redresse sur ma chaise.  Du coup, la fermeture éclair n’est plus accessible et Stan ne peut plus la remonter, mais ce n’est pas volontaire.

 

La prof nous regarde aussi et s’avance jusqu’à notre table. Je suis soulagée que ce soit Annie, sinon, j’imagine que nous aurions des problèmes très sérieux. Elle constate mon pubis nu, elle constate la bite bien dure de mon aimé à travers son jeans. Elle décroche un petit sourire et me dit :

  • J’ai l’impression que vous aimez bien passer au tableau. J’allais demander un volontaire, mais je crois que vous en avez envie.
  • Heu, oui Mademoiselle.

 

Elle repart, je me lève. Je remonte le zip de mon pantalon devant, pas trop en fait, juste un peu pour laisser une bonne partie de mon mont de venus nu. Je descends même celui de derrière pour découvrir un peu mes fesses. Je me doute qu’on me regarde. Certains doivent apprécier, ça alimentera d’autant plus les ragots sur moi. Mais, je m’en fous. Je ne le fais pas pour les autres, mais pour Stan car je sais qu’il aime beaucoup ça. J’espère juste que mon cuir ne va pas tomber. Il est tout de même très moulant, ça ne devrait pas arriver ou bien doucement.

 

Et je suis les consignes d’Annie, j’écris au tableau. Elle va se mettre devant la baie vitrée à côté de la porte d’entrée. Je m’arrête un instant : sa jupe devient de plus en plus transparente avec le jeu de lumières. Elle se retourne et se plaque dos à la vitre, les jambes légèrement écartées. Elle a dû suivre la consigne de ne pas porter de sous-vêtements car je vois bien qu’elle n’a pas de culotte. Et je ne suis pas la seule à remarquer.

 

Une fille lui fait part de cette transparence, sans pour autant en dire trop, avec un air choqué. Elle se fait huer par presque tous les mecs qui en profitaient bien. Annie devient toute rouge, et change de place sans rien dire. Elle évite presque tous les regards en plantant ses yeux dans les miens. Je ne sais pas quoi penser. Elle est certainement fâchée.

 

De toute façon, je le saurai bientôt. En passant à côté de moi, elle me lance dans un murmurement : « Stanislas et toi dans mon bureau après le cours ». Je fais mine qu’elle n’a rien dit. Je tire sur mon pantalon que je sens glisser de plus en plus, m’obligeant à faire des déhancher pour le remonter. Et je préviens Stan dès que je peux, une fois libérée pour retourner à ma place.

 

Lui non plus ne sait pas trop quoi en penser. Lorsqu’il lui donnait des ordres jusqu’à présent, elle savait les risques qu’elle prenait. Cette fois, elle en a été victime. Et nous allons à ce bureau, nous repassons devant la femme de l’accueil qui nous fait avec de grands yeux :

  • Encore vous ?
  • Cette fois, c’est elle qui nous demande.

 

Nous entrons. La prof est assise sur sa table. Elle a retiré sa veste qu’elle a gardé durant tout le cours, et il valait mieux. Elle porte un caraco, très mignon d’ailleurs, totalement transparent mettant en valeur sa jolie poitrine nue.

 

 

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