Chapitre 24 : Luc
Je finis de préparer les filles au milieu du salon, lumières éteintes. Luc est toujours dehors à picoler avec ses copains : deux mecs célibataires, deux couples si je compte le frère de Christelle avec sa nouvelle copine. Pour le moment, personne n’a vu que j’ai verrouillé la porte fenêtre. Personne ne peut voir l’intérieur, plus sombre que dehors avec les lumières de la terrasse.
Ça va être chaud, c’est déjà très chaud en fait. Je me demande laquelle des deux a eu l’idée. Je me demande aussi combien de temps elles vont tenir dans cette position. Je me demande ce à quoi j’aurais le droit pour mon anniversaire… je préfère ne pas penser au fait qu’il soit possible que Christelle et moi ne soyons plus ensemble à ce moment-là.
Je vérifie les liens, les attaches. Tout semble en ordre. Elles ne bougent pas, ne peuvent pas bouger en fait. Je fais quelques photos dans différentes positions. Elles sont vraiment très belles ainsi, portant le même vêtement… vêtement ? Vraiment ? Bref… sauf qu’Annie est en rouge et Christelle en noir.
Le corset en latex que chacune porte affine leur taille, mettant en valeur leurs hanches, et certainement leur poitrine. Mais, celle-ci est compressée l’une contre l’autre. Ces cuissardes dans la même matière galbent parfaitement leurs jambes jusqu’à mi-cuisses. Elles sont toutes les deux magnifiques. Et je suis surpris de n’éprouver aucune honte, aucune gêne, alors que les deux femmes sont liées l’une à l’autre, que ma copine a ses lèvres collées à celles d’Annie. De toute façon, je ne vois pas trop comment ce serait possible autrement.
Je vérifie à nouveau les liens avant d’appeler Luc. La ceinture en cuire qui les oblige à se coller l’une à l’autre au niveau de la taille semble bien tendue. Les menottes obligeant le poignet droit de Christelle à être coincé avec le poignet gauche d’Annie sont bien en place. Il en est de même pour celles de l’autre côté. L’autre ceinture, les bloquant toutes les deux au niveau des coudes, forçant leur poitrine à s’écraser l’une contre l’autre, est bien serrée également. Je tends tout de même un peu plus la chaine qui relie leur collier de chienne. Leurs lèvres se collent davantage. Déjà l’une des deux est en train de baver.
Elles voulaient que je lie également leurs jambes. Mais, je ne préfère pas, leur laissant un petit peu de liberté au cas où elles perdent l’équilibre. C’est le moment de montrer à mon frère. Il ne reste que deux petits détails à mettre en place : je leur place sur les yeux un masque, les empêchant de voir ce qu’il se passe autour d’elles. Puis, je glisse à l’intérieur du vagin de chacune d’elle un petit œuf vibrant contrôlable à distance. Luc pourra jouer avec Annie avec son téléphone, j’ai fait en sorte que l’application soit déjà installée et paramétrée. Je jouerai avec celui de Christelle.
Dernière vérification de circonstance. Je me baisse derrière Christelle qui commence à trembler. Je lui pose un petit baiser sur les fesses, je remets en place son plug anal pour qu’il soit bien droit. C’est vrai que c’est le même que celui que porte actuellement Annie. Je sens que les deux veulent me dire quelque chose. Je suis déjà à la porte fenêtre, prêt à l’ouvrir. Et elles ne peuvent pas parler dans cette position. Je l’ouvre, j’appelle Luc. Il arrive vers moi menaçant :
- Putain, je t’avais dit de dégager. Tu veux que je t’en colle une autre ?
- Bon anniversaire, mon frère. De la part d’Annie et Christelle.
Et j’allume la lumière du salon. Il reste un instant bouche bée, puis s’approche. Il caresse les fesses de sa copine. Il caresse ensuite celles de la mienne… ça, il pourrait éviter. Tout le monde rentre, tout le monde découvre le spectacle. Tout le monde s’installe sur le canapé, ou les fauteuils, ou sur une chaise, suivant ce qu’il y a à disposition. En attendant, c’est un torrent de salive qui coule entre les deux filles, qui s’égoutte entre leur poitrine.
J’ai maintenant pour mission de filmer. J’attends que Luc commence les hostilités en activant l’œuf d’Annie pour faire de même avec le téléphone de Christelle. Mais, il se lève et retire la chaine qui maintient le cou. Elles lèvent toutes les deux la tête en l’air, à reprendre de l’air. Puis, elles se mettent à s’embrasser. Luc sourit, alors que leur jeu de langue devient de plus en plus sensuel.
Juste à côté de moi, j’entends une voix féminine :
- Ça ne te gêne pas de voir ta sœur comme ça ?
- Nan, ça va. Et toi ?
- … C’est très excitant. Je peux m’assoir sur tes cuisses ?
- Si tu veux.
Tout est pour le mieux. Annie commence à vibrer. Je m’occupe de Christelle. J’alterne entre douces stimulations et d’autres bien plus puissantes. Les gémissements qu’elles sortent, ainsi que les soubresauts de leur corps, sont en fonction de la force qu’elles ressentent. Ils sont doux, terriblement excitants. Elles tentent autant que possible de continuer à s’embrasser, de la bave coulant à nouveau sur leur menton. Autre chose coule également, mais entre les jambes cette fois. C’est un flot de cyprine qui s’échappe d’entre elles, qui mouille et rend luisante l’intérieur de leurs cuisses.
Mais Luc prend un air grave. Il pose son téléphone, j’arrête de jouer à mon tour. Il en a certainement marre. En fait, il a gardé un air sérieux durant tout le temps. Je ne suis pas certain qu’il ait apprécié. J’ai peur que ce soit le cas. Il se lève et détache les deux filles. Christelle, une fois libre, tombe sur le sol à quatre pattes, haletante. Il maintient debout Annie et lui retire le bandeau qui cache ses yeux. Elle découvre qui est présent, panique un peu, mais se calme alors qu’il lui parle au creux de l’oreille. Christelle est incapable de se redresser, arrive tout juste à se mettre à quatre pattes. Je me lève pour la rejoindre, et Luc me sort :
- Toi, tu restes assis !
- Je…
- Ta gueule. Oui-oui, tu bouges pas non plus.
Il veut faire quoi ? Je n’en ai aucune idée. Mais, il semble fâché, vraiment en colère. Il donne une boîte à Annie, lui parle à nouveau dans l’oreille. Elle lui fait oui de la tête, et commence à l’ouvrir. Et il s’adresse à ma copine :
- Oui-Oui, je viens de demander un truc à Annie et elle est d’accord. Stan va bien aimer même s’il ne sait pas encore de quoi il s’agit. Acceptes-tu qu’elle te baise devant tout le monde ?
- Oui.
Elle a répondu sans hésitation. Mon frère s’approche d’elle, je n’ai pas le temps d’intervenir. Mais, il plante ses doigts dans sa chatte pour retirer l’œuf qu’il balance à l’autre bout de la pièce. Elle pousse un gémissement de plaisir. Elle se penche même, se cambre pour mettre plus en valeur son cul, pour indiquer qu’elle est prête. Finalement, je n’ai pas besoin de bouger, mais juste regarder.
Et je vois justement Annie, aidée par Luc, à installer le god ceinture qu’il a reçu en cadeau. Elle enfile dessus un préservatif. Elle s’agenouille derrière Christelle qui est restée le cul à l’air. Je reste sans bouger d’un poil. Je n’ai pas envie de voir ma copine se faire prendre par qui que ce soit d’autre que moi. Mais là, c’est pas pareil : c’est une fille. C’est Annie en plus. Je suis partagé entre envie de fuir et excitation extrême.
Ma prof se penche et embrasse les fesses de ma copine. Sa langue se promène sur cette peau, et glisse jusqu’à sa chatte. Christelle pousse un râle de plaisir. Annie se redresse, passant sa langue sur ses lèvres. Elle s’approche à genoux, prends ma chérie par la taille, et glisse doucement en elle avec ce sexe factice. Je n’ai pas envie de fuir, pas du tout même. Christelle relève la tête, gémissant de plus en plus profondément alors que l’objet s’enfonce chaque instant un peu davantage entre ses chairs.
Un autre gémissement arrive à mes oreilles, juste à côté de moi. Je tourne la tête. Je me rends compte que j’étais tellement concentré sur les deux filles que je ne voyais même plus les autres invités. Laurent joue avec la nana assise sur ses cuisses. Il semble se désintéresser de ce que fait sa sœur. La coquine a le pantalon descendu à mi-cuisses, la main de Laurent dans sa culotte, le débardeur remonté au-dessus de sa poitrine, un sein sorti du soutien-gorge dont le téton se fait pincer.
A côté d’eux, dans un fauteuil, un copain de Luc qui dort. Je l’avais vu dès le départ se jeter sur l’alcool. Il n’a pas tenu la route. Tant pis pour lui. Et sur le canapé, le couple et le dernier copain de Luc. Mais, je suis bien en peine de savoir lequel est le petit ami de la fille. Elle se fait peloter par les deux et embrasse tour à tour chacun d’entre eux.
Luc observe nos amoureuses respectives. Il semble détendu. Il sourit même. Il me voit le regarder, il me fait un clin d’œil. Je crois que la surprise lui plait. Et à moi aussi. Je me demande qui a offert ce cadeau bien utile.