Chapitre 6 : Oui Oui

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Toute petite, on m’a apprise à ne pas dire non. Alors, je dis oui. En grandissant, je suis devenue d’une timidité extrême. J’avais honte de mon corps qui changeait, je ne comprenais pas les regards qui se posaient sur moi. Mes copines disaient que j’étais super belle et tout, et que je pouvais me faire tous les mecs que je voulais. Mais, moi, j’aimais encore jouer avec les anciens lego de mon frère. J’avais ainsi du mal avec mon corps, ce qui était la cause de ce côté timide que j’avais.

 

Mais, d’autres n’avaient aucun problème avec ce corps, les garçons principalement. Leurs regards évoluaient en fonction que ma poitrine poussait, que mes fesses s’arrondissaient. Et il y a eu ce jour, lors de la pause de midi, juste après la cantine, où l’un de ces gars est venu me demander : « je peux toucher tes seins ? ». Je n’en revenais pas. Je crois que je suis alors devenue toute rouge. Ma timidité ne pouvait que s’accentuer, être prise ainsi comme si j’étais une bête de foire. Mais, on m’a apprise à ne pas dire non, alors j’ai dit oui.

 

Il a été surpris que j’accepte, ça pouvait se lire sur son visage. Il a commencé à avancer une main tremblante. Mes copines regardaient en rigolant, ses copains le poussaient à continuer. Et sa main, s’est plaquée contre un de mes seins. J’ai été surprise. Je ne suis pas sûr d’avoir bien compris les sensations qui m’envahissaient alors. Mais, c’était la première fois qu’une personne autre que moi touchait ainsi mon corps. Il m’arrivait de me caresser la poitrine de temps en temps, le ventre, ma minette aussi, pas souvent non plus. C’était agréable, et cette main sur mon sein était agréable aussi, bien que ce soit différent.

 

Et il a pris confiance en lui, mettant la seconde main sur mon second sein. Je l’ai laissé faire, j’aimais bien, vraiment bien en fait. Il a touché ainsi ma poitrine, la serrant parfois un peu trop fortement et me faisant un peu mal, mais ce n’était pas vraiment grave. Et il m’a demandée s’il pouvait glisser sous mon tee-shirt. J’ai dit oui, ne sachant pas dire non. Mais, j’avais envie de refuser tout de même parce que l’idée qu’on pose ses mains directement sur ma peau me dégoûtait un peu. Je ne portais, à l’époque, pas de soutien-gorge ; je trouvais que ça avait un côté trop « femme » alors que je me sentais encore enfant. J’aurais préféré ne pas avoir cette poitrine qui ne correspondait pas du tout à la vision que j’avais de moi.

 

Mais, ses mains étaient bien chaudes, bien agréables à masser mes seins, à jouer un peu avec mes tétons. Je découvrais de nouvelles sensations qui me plaisaient beaucoup. Alors, lorsqu’un autre de ses copains a voulu toucher à son tour, j’ai accepté avec envie, honteuse en même temps de me laisser ainsi peloter devant mes copines et ces autres garçons.

 

Mes copines m’ont demandée ensuite comment c’était, envieuses d’être à ma place. J’ai répondu que c’était amusant, en oubliant de préciser que ça m’avait donnée drôlement chaud partout, surtout entre mes jambes. Ma culotte était trempée.

 

D’habitude, dès que je rentrais chez mes parents, j’allais dans ma chambre pour travailler. J’étais bien allée dans ma chambre, mais je m’étais allongée sur mon lit en repensant à ces attouchements, en glissant une main entre mes cuisses. C’était encore plus agréable que d’habitude, bien plus même. Je me suis masturbée longtemps cette fois, et j’ai découvert ce qu’est un orgasme. J’étais sur un petit nuage. J’ai recommencé peu après m’être couchée, pour savoir si j’allais réussir à me donner à nouveau autant de bienêtre.

 

Et ces séances de pelotage ont repris le lendemain, pour mon plus grand plaisir. Mes copines et les garçons, qui attendaient leur tour ou qui étaient déjà passés, nous entouraient pour cacher à la vue d’autres ce qu’il se passait, et surtout, pour prévenir si un surveillant ou un prof débarquait.

 

La semaine suivante, l’un d’eux m’a fait une autre proposition. J’ai accepté, ne sachant vraiment pas dire non, même si l’idée ne m’enchantait pas du tout. Et lui d’ailleurs, n’avait-il pas peur que je le morde ? Ça ne semble pas lui avoir traversé l’esprit alors que j’étais à genoux et qu’il a glissé sa verge bien dure dans ma bouche. Quelques secondes après, il fallait vite se disperser car le prof de sport n’était pas loin et commençait à se demander ce qu’était cet attroupement.

 

Et mes copines m’ont demandée comment c’était, si ce n’était pas dégoûtant, quel est le goût… Ben, je ne savais pas vraiment quoi répondre à tout ça. Je savais juste que j’avais bien aimé et que j’étais frustrée de ne pas avoir pu sucer plus longtemps. Mais, ce n’avait été que partie remise : dès le lendemain, j’ai pratiqué ma première fellation jusqu’à éjaculation au bout. En fait, j’ai avalé sans même y réfléchir, comme si c’était naturel. Je ne me suis même pas demandée si j’allais aimer le goût ou non sur le moment. Il était surprenant, mais agréable aussi. Et puis, j’avais un volcan dans mon ventre, et je sentais ma culotte trempée. Et j’ai commencé à moins jouer avec les lego de mon frère et bien plus avec mon corps.

 

Peu après, il y a eu une soirée chez l’un de ces cinq garçons qui me pelotaient souvent, à mon grand plaisir, que je suçais souvent, à mon grand plaisir aussi. Ils étaient tous présents, et de mes copines, une seule, celle que je préférais d’ailleurs. Et on m’a posée une question d’une manière qu’on ne l’avait jamais fait :

  • Ça te dérange de nous montrer tes seins ?
  • Euh… oui.

 

Je ne sais pas dire « non ». Alors, on a cru que je ne voulais pas et pourtant j’en avais envie. Je voulais rattraper le coup, mais pour quoi m’aurait-on prise si je disais que je voulais le faire ? Il était bien plus simple de dire « oui » aux demandes. Mais, malgré le froid jeté à ce moment-là, ils ont compris grâce à d’autres questions. Depuis, on m’appelle Oui-Oui, et plein de personnes ne savent pas pourquoi.

 

C’est à cette soirée que j’ai perdu ma virginité, prise tour à tour par quatre de ces copains avec qui j’ai continué à jouer jusqu’à la fin du lycée. Et c’était vraiment super bien. Pour le cinquième, ben, il était avec ma copine. Et j’ai compris qu’elle aussi était devenue une femme en revenant avec un sourire, du rouge sur les pommettes et les yeux brillants.

 

Depuis, j’ai appris à dire non de temps en temps, pas souvent tout de même. Et je l’ai vu, ce mec… d’habitude je suis plus intéressée à ce qu’il y a dans leur pantalon qu’au reste. Mais, lui était et reste très attirant. Je n’ai pas hésité à m’assoir à côté de lui en cours. Sauf que je ne sais pas allumer, ni draguer. Je n’ai jamais eu besoin de le faire. Et lui, ne semblait pas intéressé par moi. Il préférait mater la prof avec des yeux de poisson frit.

 

A un cours, je ne sais pas ce qu’il faisait, se cachant pour envoyer des messages sur son téléphone. Ce devait être à une fille, ou peut-être à un garçon en fait… peut-être était-il gay… En tout cas, il bandait bien dans son pantalon. Il fallait que je sois certaine, je lui ai proposé de se vider les couilles avec moi. Et il l’a fait. Ça a été rapide, sans intérêt, vraiment nul en fait. Mais, j’avais tout de même envie de retenter l’expérience avec lui, de lui offrir une seconde chance.

 

J’ai vite compris qu’il y avait un truc qui clochait, surtout à ce cours. Lui était souvent à envoyer des messages, à bander au passage. Et tant mieux pour moi car il devenait à chaque fois meilleur amant que la fois précédente. Je crevais d’envie de savoir avec qui il discutait pour être ainsi excité. Et en parallèle, il n’en avait rien à foutre de moi, toujours à mater cette prof qui devenait de plus en plus sexy à chaque fois. Je prenais sur moi, c’était mieux… pas de sentiment, pas de déception amoureuse derrière.

 

Mais aujourd’hui, c’est différent. Il n’est pas sur son téléphone et ne matte pas la prof. En fait, je remarque même que c’est elle qui lui lance régulièrement des regards, mais qu’il évite. Il y a un truc bizarre car s’ils avaient eu une relation durant tout ce temps, il n’aurait pas baisé avec moi. Enfin, sinon, je ne comprendrais pas pourquoi. Je lui donne un petit coup de coude pour attirer son attention :

  • Hey, ça va ?
  • Mmmmhhhh… ouais, ça va.
  • On se retrouve à la pause ?
  • Bof, pas envie.
  • Dommage. J’avais envie de te montrer un truc.
  • Ah oui ? Et quoi ?
  • Ce que je porte sous ma jupe.
  • Et bien, je dirais une culotte vu comme elle est presque raz du cul et que je peux même voir l’élastique là.

 

C’est pas faux ça. Merde, j’avais mis cette jupe pour lui, mais il s’en fout royalement. Et, ainsi assise, elle est un peu remontée sur mes hanches. Donc, oui, il la voit ma culotte. Je ne m’avoue pas vaincue pour autant. La prof écrit des trucs au tableau, et zouuppp, je me fiche qu’on me regarde. Et voilà mon sous-vêtement sur la feuille de classeur de mon voisin. Il me fixe avec de grands yeux, je lui souris en lui disant :

  • Perdu, je n’ai pas de culotte. Je te laisse une autre chance.
  • … T’es folle, tout le monde a vu.
  • On m’a souvent traitée de pleins de nom, mais je ne me souviens pas de « folle ». Alors ? Je porte quoi sous ma jupe ?

 

Il commence à bander doucement, je le vois. Je prends sa main et la glisse entre mes cuisses. Il se raidit sur sa chaise… tout se raidit en lui. Mais, il la retire précipitamment : la prof nous observe, l’observe en fait. Il retire ma culotte devant lui et la glisse dans sa poche. Elle doit certainement se douter de quelque chose, et elle m’appelle pour passer au tableau. J’y vais, je tire un peu sur ma jupe car l’idée n’est pas non plus de montrer mon cul à tout le monde. Et elle, elle va s’assoir à ma place… Ouaip, je suis certaine qu’il y a un truc étrange entre eux deux.

 

 

 

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