Chapitre 7 : Oui Oui

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Oh ben, il est bien plus endurant que d’habitude. Je ne me plains pas, il doit être moins excité. S’il continue encore un peu comme ça, il pourrait même me faire jouir. Rien qu’à l’idée qu’il y arrive, ça augmente la pression en moi. Miam… faudrait pas que ça tarde non plus, le cours va bientôt reprendre. Encore deux allers-retours comme ça, et je crois que je vais…

« Merde ».

 

Pourquoi il a dit « merde » et pourquoi il se retire précipitamment ? Ah oui, merde, on n’est plus seuls. Oh, la honte de s’être fait chopper ainsi. C’est bien la première fois que ça m’arrive. Je remets rapidement en place ma jupe, je rentre rapidement mes seins dans mon soutif et rabaisse mon haut. Je ne pense pas que ce soit le moment de demander qu’il me rende ma culotte qui est dans sa poche.

 

C’est la prof qui est là, à nous regarder avec un air sévère, les bras croisés. Enfin, elle fixe surtout Stan. Je me sens de trop, je passe à côté d’elle en disant :

  • Euhhh… si ça ne vous dérange pas, je retourne en cours.
  • C’est préférable.

 

Stan ne bouge pas, elle lui barre presque le passage. La curiosité devient bien grande tout d’un coup. C’est vraiment louche cette histoire. Je fais mine de partir, contourne un poteau et je me cache entre deux voitures. A priori, personne ne m’a vue.

 

Elle se retourne pour vérifier que je ne suis plus là. Puis, elle lui dit :

  • Recommence, s’il te plait.
  • Je préfère pas en parler.
  • Luc s’en fout et… ça me manque beaucoup.
  • C’est plus pareil. Je sais pas… ça n’apporte rien.
  • Rien ? Ah ben si, je t’assure que ça m’apporte plein de sensations très agréables.

 

J’ai envie d’éternuer… me retenir… me retenir. Je n’y arrive pas, je fous ma tête dans mes bras. Ah, ça va mieux. J’espère qu’ils ne m’ont pas entendue. Ils regardent en ma direction… merde… merde… merde. Ils ont dû entendre un bruit. Et Stan crie :

  • Putain, une souris.
  • Oh… mais, elle est toute mignonne.
  • Mignonne ? Mais…
  • On reprend la conversation, arrête de vouloir y échapper.
  • Mais, vous voulez que je vous demande quoi ? Je n’ai plus d’idée, ce n’est plus pareil.
  • Tu te poses trop de questions. Et pour les idées, je sais que tu peux être très inventif. T’as plus envie de jouer avec moi ?
  • … Je ne sais pas.
  • Ecoute, Stanislas, je ne te le demande pas : je te l’exige.
  • Et sinon, vous allez truquer mes notes ? C’est un chantage qui ne peut pas fonctionner car je peux demander une contre correction.
  • Non, mais avoir des relations sexuelles dans l’enceinte de l’établissement est interdit. Tu veux que je te montre la vidéo que je viens de prendre ?
  • Salope !
  • … Oh… tu vois que tu peux encore m’émoustiller. Il faut que j’y retourne. Ne tarde pas, le cours va bientôt recommencer. Et je tiens à avoir de tes nouvelles d’ici ce soir.

 

J’ai le cœur qui bat à mille à l’heure. Je suis toute excitée. J’adore : une histoire de chantage et une de… bon, je n’ai pas tout compris. Elle veut qu’il fasse quoi en fait ? C’est lié à un truc sexuel, j’en suis certaine.

 

Il est sur son téléphone, il me tourne le dos. Je m’approche discrètement. Il réfléchit. Et hop, je lui vole son appareil et recule de plusieurs pas. Je veux savoir ce qu’il faisait. Il se retourne d’un coup et me sort :

  • Hey, putain, tu fais quoi ?
  • Ah oui, « putain », on m’a souvent appelée comme ça.
  • Rends-le-moi.
  • Seulement si tu m’expliques.
  • Non, ça ne te concerne pas !
  • Si elle doit montrer la vidéo à quelqu’un, je crois bien que ça va commencer à me concerner beaucoup.
  • Ouais, ben désolé de t’impliquer dans ça… heu… Sandra…. ?... Luna ?...
  • Quoi ? T’essaies de deviner mon nom là ? Tu ne le connais pas alors que tu me baises depuis quelques semaines ?... Pfff… Il est marqué sur mon classeur qui est posé sur la table à côté de toi.
  • Hein ? « Oui-Oui » ? C’est ton prénom ?... C’est pas un prénom ça. T’es fan de trucs pour gamins ?
  • Mais non, du con. C’est juste que je ne sais pas dire non… tu vois de quoi je parle ?
  • … Bon, tu me le rends ce téléphone ?
  • Non !

 

J’adore sa tête alors que je viens de refuser. Mais, ça me fait toujours un drôle d’effet pas agréable lorsque je ne dis pas « oui ». En tout cas, ça me laisse le temps de regarder ce qu’il faisait sur son téléphone, à qui il était en train de parler sur Whatsapp. Ohhh… c’est quoi ces photos cochonnes ? C’est la prof ? Il tente de me rattraper pour récupérer son bien ; je courre en même temps pour me laisser un peu de temps pour en voir plus. Et, enfin, je comprends ce qu’il faisait.

 

La sonnerie pour indiquer que les cours recommencent retentit. Je m’arrête d’un coup, de toute façon je suis essoufflée et il était sur le point de m’attraper. Il fonce presque sur moi, n’ayant pas prévu que je me stoppe ainsi. Et je lui tends ma main libre :

  • Culotte contre téléphone.
  • Hein ?
  • C’est pas agréable d’avoir le cul nu sur les chaises en plastique… Demande lui de virer son soutif.
  • … Ça t’apporte quoi ?
  • Demande-lui, c’est tout.

 

Elle l’a fait, elle l’a fait. C’est génial, je suis toute excitée… pas sexuellement, quoi que. Elle continue son cours, mais pas comme tout à l’heure. Elle a les yeux scintillants, les lèvres humides. La cochonne… j’adore. Est-ce que ça lui fait le même effet qu’à moi d’avoir les seins libres sous son chemisier ? Il m’est arrivée d’avoir l’impression d’être sur le point de jouir juste à cause des frottements. En tout cas, ses tétons pointent bien méchamment. Et, Stan bande comme un malade. Je lui fais :

  • C’est super excitant, pas vrai ?
  • Heu… j’avais pas compris que t’étais bi.
  • Hein ? Ah, non. J’ai déjà essayé, mais pas trop mon truc. Tu trouves pas ça génial d’avoir une personne qui obéit à ce que tu lui demandes ?
  • Tu veux dire, comme toi ? Oui-Oui ?
  • Heu, ben, c’est pas tout à fait pareil tout de même.
  • Bon, on se retrouve après le cours ?
  • Pour continuer ce qu’on a commencé ? Je suis à fond partante. Hey, j’ai une idée : dis-lui qu’elle n’est pas autorisée d’avoir le moindre acte sexuel jusqu’au prochain cours.
  • C’est dans deux jours. Ça va servir à quoi ?
  • Je sais pas, pour voir. Je suis certaine qu’elle est en train d’imaginer de se retrouver seule pour se branler la chatte tranquillement. T’as pas envie de la frustrer ?
  • … C’est méchant ça.
  • Super excitant tu veux dire.

 

 

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